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Jean-Hugues Ratenon commente le projet de loi « Plein emploi »

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Communiqué :

Actuellement, je me trouve à l’Assemblée Nationale où le projet de loi du gouvernement qui porte mal son nom « plein emploi » est examiné par la commission des affaires sociales.

J’y défends des amendements afin de rendre moins dur et plus humain ce texte.

Ce projet de loi impose 15 heures d’activités par semaine aux allocataires du RSA et aux chômeurs. Tous, y compris personnes handicapées, mères célibataires, agriculteurs en difficulté. Jusqu’à hier encore, le gouvernement voulait que les infirmes inaptes au travail s’inscrivent à Pole Emploi. Heureusement que la vigilance de la Nupes a permis de changer cela.

Concernant les 15heures, le gouvernement prétendait qu’il s’agissait « d’insertion ». Mais hier soir, le rapporteur du projet a vendu la mèche : ces 15 heures incluent stages, bénévolat (forcé), immersion en situation de travail, recrutement par simulation… Si l’allocataire rate un rendez-vous, il perdra l’intégralité de son revenu. Sa famille, ses enfants et même les bébés en subiront les conséquences.

Nous nous battions contre 15 heures hebdomadaires de formation inadaptée, de tracasserie bureaucratique ou de coaching infantilisant. Nous nous battons désormais contre 15 heures hebdomadaires de travail gratuit.

Que tous les salariés du pays entendent bien le message : ils seront en concurrence avec des personnes forcées d’exercer leur activité pour 600€.

Une attaque grave contre le salariat…

Ce projet de loi scandaleux, s’il est voté, va accentuer la pauvreté dans le pays et notamment à la Réunion et risque de mettre le feu aux poudres.


Aménagement du territoire : un défi de taille pour les Outre-mer et La Réunion !

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Communiqué :

Saint-Benoît – Mercredi 20 septembre 2023 – Ce dimanche 24 septembre auront lieu, en France, les élections sénatoriales. Une occasion de rappeler, l’importance d’inscrire les questions des Outre-mer au cœur des débats politiques français : « La question des Outre-mer doit, en effet, rester un enjeu majeur de la politique intérieure française à l’heure où les Outre-mer représentent environ 4 % de la population de notre pays. Les enjeux sont aujourd’hui multiples, il existe plusieurs enjeux clés pour notre avenir ».

C’est une réalité, les territoires ultramarins connaissent un développement ralenti en raison des difficultés rencontrées pour élaborer ou faire évoluer les documents d’urbanisme et de planification : « L’articulation entre planification régionale et aménagement n’est pas suffisamment opérationnelle. Le mille-feuille législatif décourage les forces vives de l’aménagement et encourage la prise de décision uniquement par les bureaucrates du sujet, ce qui à mon sens est regrettable. Aussi, il y a une différence évidente dans les principes d’aménagement du territoire entre la France hexagonale et les collectivités ultramarines ».

Il existe un décalage temporel encore trop important entre le moment où les documents de planification sont prêts et le moment où les zones sont opérationnelles : « En particulier, pour les ZAE (les Zones d’Activités Economiques) qui mettent vingt ans à voir le jour ! Je demande ainsi de tout faire pour accélérer le processus d’une mise en route plus efficiente ».

Il y a également un autre sujet très sensible pour nos territoires, la démarche Zéro Artificialisation nette, un objectif fixé pour 2050 par la Convention citoyenne sur le climat consistant à réduire au maximum l’extension des villes en limitant les constructions sur des espaces naturels ou agricoles : « Il s’agit d’une bombe à retardement pour les territoires insulaires. Sommes-nous destinés à devenir des territoires figés, alors que dans le même temps la population réunionnaise ne cesse de croître ? Il y a donc urgence d’un travail parlementaire approfondi en vue d’expertiser au mieux l’applicabilité technique et politique du ZAN en prenant en considération chacune de nos spécificités ».

Les Outre-mer sont confrontés à de nombreux enjeux actuels : « J’appelle donc, nos futur(e)s sénatrices et sénateurs à prendre les mesures adéquates pour aider les Outre-mer à surmonter ces nombreuses difficultés que nous connaissons. Pour surmonter ces défis, les Outre-mer auront besoin de la solidarité de la part des sénateurs réunionnais pour développer des solutions en faveur d’une politique d’aménagement du territoire plus ambitieuse pour notre île ».

La Semaine Européenne du Développement Durable 2023 à La CINOR

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La Semaine Européenne du Développement Durable est un événement annuel qui se déroule à l’échelle de l’Europe, visant à sensibiliser et à promouvoir des actions concrètes en faveur de la durabilité.

Pendant cette semaine, des milliers d’initiatives sont organisées sur tout le continent, mettant en lumière des thématiques telles que la protection de l’environnement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la préservation de la biodiversité, et la promotion de modes de vie plus durables.

C’est une période déterminante pour mobiliser les citoyens, les entreprises et les gouvernements en faveur d’un avenir plus respectueux de la planète et des générations futures.

Engagée dans la transition écologique, La CINOR participe une nouvelle fois à cet évènement et vous propose différents ateliers.


Au programme :
  • Mardi 26 octobre de 9h à 12h : Répar’ali salle cafèt avec Ekopratik
  • Jeudi 28 sept, de 8h à 12h : atelier menuiserie aux Jardins familiaux du chaudron « Viens construire toi même ton carré potager en bois de palette avec l’équipe de Run Action »
  • Vendredi 29 septembre de 8h30 à 12h : Fresque de la biodiversité salle de réunion cafétéria au siège de La CINOR
  • Mardi 3 octobre de 8h30 à 12h : Atelier boutures de plantes et visite du Jardins familiaux du chaudron avec l’association Run action
  • Vendredi 6 octobre de 9h à 12h : Atelier lowtech, construction d’un four solaire avec EKOPRATIK

ATTENTION : les places étant limitées pour ces ateliers, merci de vous inscrire rapidement par mail à l’adresse suivante : laurie.ledormeur@cinor.re

Appel à candidature des emplacements aux abords des cimetières dans le cadre de la fête de la Toussaint

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– Mercredi 1er novembre 2023

– Samedi 4 novembre 2023

– Dimanche 5 novembre 2023

Les cimetières concernés sont :

* Cimetière Marins

* Cimetière de l’Étang Saint-Paul

* Cimetière de Bois de Nèfles Saint-Paul

* Cimetière de Saint-Gilles-les-Hauts

* Cimetière de la Saline

* Cimetière du Guillaume

* Cimetière de Saint-Gilles-les-Bains

Tarification

Un tarif journalier de 7 euros / ml sera appliqué par jour demandé par le forain, sans pouvoir excéder 3 jours.

Les dossiers de candidature sont à adresser par courrier avant le 11 octobre 2023, à 16h00, à l’adresse suivante : Hôtel de Ville de Saint-Paul – CS 51015 – 97864 Saint-Paul cedex.

Liste des documents à fournir

* Une demande sur papier libre portant les mentions suivantes : nom, prénom, adresse, téléphone et en précisant le ou les cimetière(s) sollicité(s)

* Attestation d’inscription à une chambre consulaire (Chambre des Métiers et de l’Artisanat ou du Commerce et de l’Industrie ou de l’Agriculture)

* Attestation d’assurance en responsabilité civile professionnelle

* Photocopie RECTO/VERSO de la pièce d’identité du demandeur

* Carte de marchand ambulant

2 millions de voyageurs pour Papang !

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La CINOR et son partenaire Citalis ont célébré le mercredi 20 septembre 2023 le succès incontestable du téléphérique urbain Papang, qui a fait voyager deux millions de réunionnais à ce jour.

Le deux millionième voyageur, Adrien LALLEMAND, a reçu à cette occasion un abonnement d’un an au réseau Citalis et à son service de location de vélo électrique.

Eau, métiers méconnus et sensibilisation: Retour sur les journées du patrimoine à Pichette

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Au cœur de cette journée, notre objectif était clair : sensibiliser les visiteurs à l’eau et aux métiers essentiels qui y sont liés.

A cette occasion un village de l’eau interactif a été installé où les visiteurs ont découvert le cycle de l’eau à travers des ateliers, des maquettes et des expériences pratiques.

Les visites guidées de l’usine de traitement d’eau de Pichette ont montré les coulisses du processus de transformation de l’eau brute en eau potable de qualité.

Enfin, lors de la table ronde citoyenne, des experts ont débattu de sujets importants liés à l’eau à La Réunion, tels que la gestion de l’eau, le gaspillage et les solutions durables.

De la découverte des coulisses du traitement de l’eau à la sensibilisation, cette journée a été un rappel de l’importance de préserver cette ressource vitale.

Saint-Pierre : Appel à projets

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La ville ambitionne de faire du parc tardif, dénommé « Parc du 20 décembre 1848 » un lieu d‘apprentissage culturel, patrimonial et artisanal à partir du savoir-faire des habitants, des associations, tout en préservant les espèces naturelles présentes sur le site. Cela nécessitera la constitution d’un partenariat renforcé avec les acteurs locaux, les institutions, les établissements scolaires et autres partenaires. Le présent appel à projets concerne la poursuite d’un projet d’aménagement d’un espace culturel, patrimonial et artisanal à vocation pédagogique, ludique et touristique.

A candidater au plus tard lundi 29 septembre à 12h00.

Téléchargements :

 Appel à projets parc du 20 déce.pdf

Le retour des matinées aquatiques organisée à la piscine des Aquanautes

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Destiné aux parents et aux enfants âgés de 8 mois à 3 ans, cet événement offre de nombreux ateliers gratuits tels que l’éveil aquatique, des ateliers massage, la prévention solaire, le goûter équilibré et un café parents.

N’oubliez pas d’apporter votre bonnet de bain !

Les places sont limitées et l’inscription est obligatoire en cliquant sur le lien ci-dessous : https://member-app.deciplus.pro/aquanautes/home


Sénatoriales : La droite saint-pauloise soutient la liste de Michel Fontaine

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Par voie de presse en juin dernier, la droite d’opposition Saint- Pauloise défendait une stratégie gagnante avec pour objectif de faire le 4ème sénateur.
Nous avons été entendus.
La Présidente de Région Huguette Bello a trahi ses promesses, elle est aujourd’hui incapable de fédérer la gauche divisée.
A Saint-Paul la droite d’opposition unie et ses grands électeurs font bloc, avec la participation du Président du Département Cyrille Melchior, pour voter utilement dimanche prochain et défendre le statut d’une Réunion forte, libre qui doit rester un département résolument français.
Patricia HOARAU, Audrey FONTAINE,Tristan Floriant ,Guylain MOUTAMA, Mélissa CENTON-PALAMA, Sébastien IBAR ,Paula LUCIE , Isabelle CADET,Eglantine VICTORINE, Marina VALVERDE, Kévy GROSSET, Emmanuelle THENOR, Sylvette PERROT, Joseph VIRIEUX, Samuel VIDOT, Blanche BEDIER, Irene AJAGUIN-SOLEYEN

Le Cap Lahoussaye fermé vendredi après-midi pour des essais

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Le communiqué :

Sur la RN1A à Saint Paul, pour permettre des essais de passage de bus, le Cap Lahoussaye sera totalement fermé à la circulation de 13h30 à 16h le vendredi 22 septembre.

Des déviations seront mises en place par la RD10 Route du Théâtre et la RN1 Route des Tamarins.

Pour les usagers (piétons, cycles et cyclomoteurs) interdits de circuler sur la RN1, un aménagement sécurisé sera mis en place au droit du chantier pour permettre leur passage sur la RN1A.

La recherche et l’innovation, nouveaux totems de la politique économique régionale

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Le lancement de cette agence est « la traduction concrète des orientations de notre mandature« , a tout d’abord rappelé la présidente de Région, Huguette Bello. « Nous faisons de la recherche et de l’innovation un volet essentiel. Notre stratégie de développement est traduite dans la Nouvelle économie et notre conviction c’est que la compétitivité de notre économie repose sur la création de biens et de services à haute valeur ajoutée », lance la présidente de Région.

Une « Nouvelle économie » pour La Réunion de 2030

Le cadre désormais posé, la Région souhaite à travers l’ARI accompagner et encourager au mieux les entreprises innovantes, en particulier les start-ups locales. Ainsi, sur la période 2021-2030, notre territoire disposera d’une enveloppe de 130 millions d’euros « pour contribuer à l’effort de recherche et à l’initiative économique dans ces domaines d’action » explique la collectivité régionale.

« Il ne s’agit pas d’innover pour innover mais pour améliorer la société réunionnaise, consolider nos atouts et nos richesses tout en améliorant nos impacts sur la biodiversité et l’environnement. Nous avons devant nous une nouvelle période de fonds européens qui s’ouvre. La priorité n°1 affichée par l’Europe et notre collectivité c’est bien l’économie de la connaissance et l’utilisation de l’innovation pour la création d’emplois », précise Maya Césari, présidente de l’ARI.

Une structure qui réunit en son sein des collectivités (Région, Département, intercommunalités), des chambres consulaires (Chambre de commerce et Chambre de métiers), des organismes (Université de La Réunion, CIRAD, IRD) ou encore acteurs issus du monde économique (MEDEF, CPME, Village by CA).

« Les échecs ne doivent pas être vus comme seulement des échecs mais aussi un apprentissage pour nous tous, pas uniquement pour les porteurs de projet mais pour l’ensemble du territoire. L’ARI aura également pour but de faciliter l’accès aux marchés et de donner plus de visibilité aux innovations réunionnaises afin que les investisseurs locaux et nationaux s’intéressent de près à l’innovation réunionnaise », conclut Maya Césari.

 

EDF Réunion s’associe à différents acteurs du territoire pour renforcer la lutte contre la précarité

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Le communiqué :

EDF et différents organismes dont La Croix rouge, ESF, l’AREP et le CCAS de Saint-Louis ont décidé d’unir leurs efforts autour du dispositif « Aide-Budget ». Lancé aujourd’hui à titre expérimental, ce dispositif est financé par l’Etat pour lutter contre le surendettement et la précarité. Il a pour objet de faciliter la détection la plus précoce possible des difficultés financières éprouvées par certains publics, en mobilisant dans cette démarche les acteurs sociaux, les établissements bancaires, les fournisseurs d’énergie et les bailleurs sociaux.

Le dispositif « Aide-Budget » aura pour objectif :

  • D’améliorer le repérage des situations de fragilité financière ;
  • D’assurer la complémentarité avec les solutions d’orientation déjà existantes ;
  • De favoriser la mise en place d’une offre d’accompagnement ;
  • D’encourager la sensibilisation des publics les plus éloignés des démarches conventionnelles préexistantes.

Onze départements ont été sélectionnés à l’échelle nationale pour expérimenter ce dispositif dont le département de la Réunion. L’expérimentation se déroulera simultanément et jusqu’à fin 2024 à la Réunion et sur les départements suivants : Nord, Isère, Paris, Seine-St-Denis, Dordogne, Hérault, BasRhin, Côtes-d’Armor, Haute-Savoie, Seine-Maritime.

Concrètement, le dispositif sera organisé autour de l’identification des clients en difficulté. L’un des critères retenus sera la détection des premiers impayés consécutifs. Ce critère d’alerte permettra d’orienter les efforts des différents organismes et de proposer aux personnes concernées une information sur les aides existantes puis des plans d’accompagnement personnalisés en fonction des fragilités budgétaires rencontrées.

Des conseils en matière d’économies d’énergie seront aussi donnés aux clients et l’attribution d’un délai de paiement pourra être étudié de même qu’une orientation vers les services sociaux. Enfin, EDF pourra orienter le client en situation de fragilité vers un point conseil budget (PCB) pour un accompagnement plus personnalisé.

Rappelons qu’EDF est engagé de longue date sur le terrain de la solidarité avec une cellule solidarité dédiée qui assure le lien avec les acteurs sociaux du département et des communes ainsi qu’avec les associations de défense d’usagers ou de consommateurs si besoin. D’autres mesures sont également
déjà déployées au quotidien par EDF pour lutter contre la précarité comme la mise en place de plans d’apurement de la dette, le chèque-énergie avec environ 144 000 bénéficiaires à ce jour ou encore le fonds de solidarité logement.

Ce nouveau partenariat autour du dispositif « Aide-Budget » vient donc renforcer les actions déjà mises en place par EDF pour aider les plus démunis et lutter contre la précarité.

Île Maurice : Le corps d’une Française démembrée, suspicion d’attaque de requin

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Une touriste française a été retrouvée morte à Maurice. Son décès, est attribué à une noyade, par les autorités. Mais son corps a été retrouvé "démembré" ou "déchiqueté" selon la presse mauricienne. Jean-François Nativel explique qu'il ne s'agira pas d'une possible attaque de requin répertoriée par absence de témoignage et d'une autopsie précise.

Les bailleurs sociaux présentent leurs engagements, activités et perspectives pour le territoire et les habitats des Réunionnais

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Le communiqué:

A l’occasion du déplacement d’Anne-Sophie Grave, présidente du directoire de CDC Habitat, la SIDR, la SODIAC, la SEMADER et le groupe CDC Habitat ont présenté leurs engagements, activités et perspectives pour le territoire et les habitats des Réunionnais.

Avec un parc de plus de 42 000 logements gérés, la SIDR, la SODIAC et la SEMADER, filiales du groupe CDC Habitat, se sont de nouveau mobilisées en 2022 au service du territoire afin de répondre à l’ensemble des besoins en matière d’habitat ; et poursuivent pleinement leurs engagements, malgré une conjoncture économique tendue, en faveur de l’accessibilité au logement et de l’innovation sociale.

En 2022, le groupe CDC Habitat à La Réunion, c’est :

  • 724 logements mis en chantier
  • Près de 184 M€ d’investissements, dont 129,5 M€ dans la construction neuve et 54,5 M€ dans la rénovation et la réhabilitation du parc existant.

« Le groupe CDC Habitat est engagé avec la SIDR, la SODIAC et la SEMADER pour répondre aux côtés des collectivités, aux problématiques de l’habitat à La Réunion, en apportant des solutions d’habitat diversifiées et durables. La mobilisation des 3 sociétés concerne tant le développement d’une offre nouvelle de logements que le renouvellement urbain et les travaux de réhabilitation. Les conditions économiques tendues et la forte augmentation du coût des travaux ont retardé certaines opérations en 2022. Toutefois, nous poursuivons nos engagements pour les années à venir. Le Groupe, avec la SIDR, la SODIAC et la SEMADER cible une production de 1 000 logements par an dans les prochaines années, et des investissements importants sur le parc existant. La SIDR, la SODIAC et la SEMADER sont par ailleurs très engagées sur la concrétisation de nos engagements sociaux et environnementaux, au service des locataires : innovation sociale, insertion professionnelle, dispositifs d’aides, aménagement durable. Par ailleurs, l’entrée du Groupe au capital de la SEMAC en avril 2023 permet de conforter ces engagements aux côtés des collectivités et au service des habitants.  » souligne Anne-Sophie Grave, présidente du directoire de CDC Habitat.

« Malgré une année 2022 marquée par une conjoncture économique plus tendue ayant impacté notre métier de constructeur, la SIDR maintient les objectifs fixés pour les prochaines années : lancer en moyenne chaque année 500 logements sur les dix ans à venir et monter en puissance. Nous nous engageons pleinement pour renforcer notre rôle d’acteur de proximité afin d’assurer la qualité de vie des locataires. Ainsi, en tant que bailleur social historique de l’Ile, nous favorisons l’accès au logement et à un cadre de vie qualitatif à l’ensemble des publics et notamment les plus fragiles, face aux transitions écologiques, économiques et sociales présentes et à venir. » indique Laurent Pinsel, directeur général de la SIDR.

« Si le contexte économique tendu a joué sur nos activités en 2022, cela ne remet pas en cause nos ambitions : produire 350 logements par an sur dix ans pour la SEMADER et 150 logements pour la SODIAC. En parallèle, nous sommes engagés sur les projets structurants d’aménagement de l’île via le GIE Territoire Océan Indien. Créé en 2020, celui-ci regroupe aujourd’hui 4 filiales du groupe CDC Habitat : la SEMADER, la SIDR et la SODIAC à La Réunion ainsi que la SIM à Mayotte. Il se positionne aujourd’hui comme un opérateur de référence pour tout porteur de projet d’aménagement sur la zone Océan Indien grâce à la mutualisation des équipes et des compétences des structures membres. L’objectif est de répondre aux nouveaux défis écologiques, économiques et sociétaux de nos villes et nous mobiliser collectivement en faveur du développement durable et équilibré de notre territoire. »  précise Anne Séry, directrice générale de la SEMADER et de la SODIAC.

Une nouvelle dynamique pour la SEMAC après la montée au capital de CDC Habitat. La Ville de Saint-Benoit et le groupe CDC Habitat ont signé la cession des parts de la Ville de Saint-Benoît au sein de la SEMAC, Société d’Économie Mixte d’Aménagement et de Construction. Le groupe CDC Habitat devient actionnaire de référence de la SEMAC, à hauteur de 33 %, aux côtés de la Caisse des Dépôts et des collectivités territoriales. Cette opération permet d’engager une nouvelle dynamique pour la SEMAC, SEM réunionnaise détenant 5 500 logements sociaux sur l’île, de conforter son développement et de lui apporter un support financier et opérationnel autant que de besoin.

La SIDR et la Croix-Rouge française s’engagent pour le développement de l’offre de logements et d’hébergements à destination des publics fragiles sur le territoire réunionnais. L’ambition commune est de contribuer au développement de l’offre de logements et d’hébergements à destination des publics fragiles sur le territoire réunionnais et favoriser l’accompagnement de projets d’intérêt pour la cohésion sociale du territoire.

Conseil Départemental : Compte rendu de la Commission permanente du 20 septembre 2023

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La Commission Permanente s’est déroulée ce mercredi 23 août 2023 sous la présidence de Cyrille Melchior.

Avant le vote des dossiers, une minute de silence a été observée en hommage à René Robert, professeur de lycée, universitaire, penseur, et surtout bâtisseur de La Réunion d’hier et d’aujourd’hui. Il avait reçu la médaille départementale du mérite lors de la séance plénière du 22 mars dernier, honorant son parcours, mais surtout l’homme modeste, passionné et déterminé.

Inscrit en procédure d’urgence, le dossier de la crise de l’eau à Mayotte a été voté. Il a été suivi de la présentation à l’assemblée de la participation de la SPL Edden au Plan 1 million d’arbres.

300 000 euros débloqués en faveur de la résolution de la crise de l’eau à Mayotte

Les élus affirment le soutien solidaire du Département de La Réunion en direction du territoire de Mayotte qui subit une crise de l’eau sans précédent et valident le principe d’une contribution au dispositif de gestion de crise mis en place par l’Etat, sous la forme d’une enveloppe de 300 000 € destinée à l’acquisition et à l’acheminement d’environ 450 000 bouteilles d’eau de source pour les publics fragiles. La SAPHIR sera sollicitée pour la mise à disposition des éventuels matériels hydrauliques utiles aux opérations techniques. Enfin, les élus valident le renforcement du partenariat avec la collectivité départementale de Mayotte au plan de l’ingénierie sur les questions d’eau.

La SPL Edden, acteur majeur du plan 1 million d’arbres

Le Département a pour ambition de lutter contre les espèces exotiques envahissantes (EEE) et de régénérer les espèces indigènes et endémiques de La Réunion. Il a confié à la SPL Edden, présidée par Béatrice Sigismeau, vice-Présidente du Département, la production des plants dans les pépinières départementales de « Bois-de-fer », à Saint-Pierre, et de « Bois-de-Nèfles », à Saint-Paul. L’objectif est de produire 140 000 plants par an, soit 70 000 plants par site. Une production complétée par celle des pépinières des Espaces naturels sensibles, au Domaine Archambeaud (Le Tampon) et à Sans-Souci (Saint-Paul).

La SPL a indiqué aux membres de la Commission permanente que 195 000 plants, de 128 espèces différentes, avaient été produits sur ces sites à la fin juin 2023. Dans cette production, 22 000 plants ont été livrés à des collectivités et partenaires de l’opération « Bwa de kartié », et près de 60 000 autres doivent l’être d’ici la fin de l’année.

La SPL Edden a également procédé à près de 26 000 des 50 000 plantations prévues au cours de l’année 2023, notamment lors d’animations grand public ou d’opérations de sensibilisation des scolaires.


Jean-Jacques Morel : « La fin de la départementalisation, le piège mortel »

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Le communiqué :

Voilà le temps des sénatoriales. C’est le moment de jouer cartes sur tables.

Dans un long article publié il y a quelque temps, un universitaire, Monsieur André ORAISON dressait un portrait à l’encre noire de l’amendement VIRAPOULLE et allait même jusqu’à emprunter un langage quasi-religieux (hérésie constitutionnelle, méphistophélique …) pour éreinter l’amendement VIRAPOULLE. Ainsi, c’est cet amendement quasiment diabolique à en croire certain qui serait à l’origine de beaucoup des maux qui accablent l‘Ile de le Réunion. Et voilà que ce débat, essentiel pour l’avenir, resurgit.

Cette orientation est partagée non seulement par la gauche PS-PCR mais aussi par la liste sénatoriale prétendument de droite conduite par Liliane MALET et Nassimah DINDAR. Oui, les dès sont pipés ! Oui, les cartes sont truquées. Je vais vous en apporter la preuve.

Le 21 septembre 2020 au Sénat voilà ce que dit Mme DINDAR sénatrice sortante et à nouveau colistière de Michel Fontaine à propos de cette fusion que j’estime pour ma part, comme Jean Paul VIRAPOULLE, mortelle des articles 73 et 74 qui nous condamnerait à l’assemblée unique, antichambre de l’autonomie :

« …la fusion des deux articles 73 et 74 est une très bonne proposition. Certains y sont défavorables (JPV) (…) cela reflète me semble-t-il une vision passéiste de l’évolution de nos territoires. (…)». « J’estime que la fusion des deux articles est nécessaire pour parvenir à un nouveau modèle. (…)». « … il faut préparer les éléments pour aller éventuellement vers une collectivité unique (…). « la focalisation de la Réunion sur l’article 73 serait un recul plutôt qu’une avancée. »

Et Mme DINDAR, fait alors référence à Wilfrid BERTILE ex-député socialiste à l’époque partisan de l’assemblée unique et aujourd’hui conseiller régional de la majorité de Huguette BELLO !! Bref, sa boussole et celle de cette liste est orientée vers la gauche Réunionnaise. Cette accointance avec la gauche ne correspond-elle d’ailleurs pas au positionnement politique de ces élus qui n’ont pas hésité à, d’abord, en 2020, faire la courte échelle à Madame BAREIGTS aux municipales à St Denis, puis, en s’alliant avec la gauche en 2021 aux régionales pour faire perdre la droite de Didier Robert.

Quels sont les arguments juridiques qui militeraient vers la suppression de cet amendement VIRAPOULLE qui est, en réalité, un cadenas bleu, blanc, rouge qui ferme la porte aux aventuriers ? Et puis, quelles retombées économiques et sociales pourrait-on attendre d’une telle évolution ?

Un peu d’histoire, d’abord pour rappeler que l’amendement VIRAPOULLE adopté en 2003 après le discours de MADIANA et l’appel de BASSE-TERRE dans lesquels la Martinique, la Guadeloupe, et la Guyane ont essayé d’entrainer l’ensemble des DOM vers quelque chose qui s’appelle l’autonomie. Vingt ans après, le tableau n’a guère changé et s’est même assombri. En effet, la Martinique et la Guyane, qui n’ont pas souhaité l’amendement VIRAPOULLE, ont eu l’assemblée unique. Et voilà qu’ils demandent aujourd’hui l’autonomie, voire un statut néocalédonien. Car ne nous y trompons pas : l’autonomie est l’antichambre de l’indépendance. Mon professeur de droit constitutionnel à Aix en Provence, le recteur Michel Henri FABRE, disait « C’est la même pente ! ». D’ailleurs les KANAKS qui ont l’autonomie réclament aujourd’hui l’indépendance. Alors oui, cette crainte du largage n’est pas une hypothèse d’école.

Sur le plan économique et social, qu’ont tiré les Antilles (où l’amendement VIRAPOULLE n’existe pas) de ce soi-disant espace de liberté constitutionnelle ? La réponse est claire : rien du tout ! En Guyane, la collectivité est la proie d’une immigration incontrôlée venant du Brésil ce qui génère une insécurité massive, parfois ultra violente (voir par exemple la lutte contre les garimpeiros, les chercheurs d’or clandestins). A Cayenne toujours, on se rappelle l’image des «grands frères» à l’apparence mafieuse gesticulant devant une ministre BAREIGTS éberluée, et promettant des milliards d’euros – que les Guyanais attendent toujours- pour acheter la paix sociale. En Martinique, le président de la collectivité Alfred Marie-Jeanne, pourtant indépendantiste lui-même, reconnaissait dans un discours du 1er mars 2018 la faillite de la collectivité unique. En Guadeloupe, le climat social est à couper au couteau et, anecdote douloureuse pour les familles : l’eau y est deux fois plus chère qu’à La Réunion. Les investisseurs fuient ces territoires où le désordre a pris le pas sur la paix sociale.

La fausse droite, alliée à nos adversaires,

a fait le choix en réalité de faire disparaitre l’article 73 en le fusionnant avec l’article 74 c’est-à-dire en transformant « La Réunion Département Français » en Collectivité. C’est le piège dans lequel on veut entrainer les Réunionnais car les Collectivités sont régies par l’article 74 : c’est une fuite vers l’autonomie

Érigeons-nous contre ce piège motel en nous battant pour conserver l’amendement VIRAPOULLE. Méditons le mot rappelé gravement par Raymond ARON selon lequel : « l’Histoire est tragique ».

Jean-Jacques MOREL

Avocat

Lauréat de droit constitutionnel

de la Faculté d’Aix-en-Provence

Frédéric Maillot : « Gouverner par ordonnance, c’est faire preuve de négligence »

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Le communiqué :

Ramener les gens vers le monde de l’emploi, redonner le goût de l’effort et favoriser l’insertion des personnes les plus en difficulté, c’est une philosophie à laquelle j’adhère. Et en cela, j’attendais beaucoup de ce projet de loi “Plein Emploi”.

Le travail est une valeur primordiale de notre société et il faut sans cesse repenser sa notion. À l’heure de l’ubérisation, il faut à tout prix éviter de condamner le travailleur à la précarité en acceptant n’importe quel emploi. Malheureusement, la proposition du gouvernement, par ses méthodes, va en ce sens et la logique de l’insertion par le travail a été remplacée par une volonté d’occupation du travail, “quoiqu’il en coûte”.

Parmi les principaux concernés, les bénéficiaires du RSA qui se verraient inscrits automatiquement à Pôle emploi et à qui le gouvernement souhaite demander une activité hebdomadaire en échange de leurs minimas sociaux, sans quoi, ils s’exposent à en être privés. Ce n’est pour moi pas envisageable. Renouer avec l’emploi ne doit pas être synonyme de main d’œuvre à bas prix, de marchandage des minimas sociaux où encore d’un emploi non choisi. Avec cette loi, nous voilà parti d’un revenu minimum d’insertion pour arriver à un revenu minimum d’occupation d’emploi. Ce n’est pas acceptable.

Le gouvernement Borne revient de vacances et propose donc cette loi, en appliquant la même méthode, toujours regrettable : celle de légiférer pour les Outremer par ordonnance. C’est ici la raison pour laquelle j’ai déposé un amendement d’exclusion de la loi en faveur de nos Outremer.

Je souhaite que ce texte de loi ne soit pas appliqué aux Outremer. En effet, si des expérimentations y ont été menées, et notamment à La Réunion, aucun rapport public n’a été édité et les acteurs sociaux et économiques rencontrés sont tous sceptiques sur l’efficacité du Projet de loi sur les territoires ultramarins. La fragilité de nos économies, l’absence d’offres d’emplois, le taux de pauvreté qui rend dépendant de nombreux foyers aux minimas sociaux, le risque d’exposer nos travailleurs à un exil forcé sont tout autant de raisons pour lesquelles, en l’absence de retour d’expérience et de coconstruction avec les députés, je souhaite que nos Outremer ne soient pas concernés par ce projet de loi.

Cet amendement souligne la méthode bien trop appliquée par l’exécutif : il n’inclut pas les Outremer dans ses projets de loi et renvoie à une application des dispositifs par ordonnance. Cela prive les députés ultramarins d’une discussion sérieuse sur les spécificités de nos territoires. Soit on est la France à part entière, soit on est entièrement mis à part. Une loi faite sans nous ne nous profitera jamais. Alors autant s’en exclure et mettre le gouvernement face à ses incohérences.

Frédéric MAILLOT
Député de la 6ème circonscription

Florence Chane-Tune : « Mon patron ce sont les grands électeurs »

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La jeune femme se lance dans cette bataille soutenue par cinq autres mouvements politiques, en plus de Croire et Oser (« Vivre La Réunion », « Plein Horizon », « Rassemblement Démocrate Réunionnais », « Ensemble agissons pour demain » et « L’Énergie Citoyenne en action »). « Porter sa voix, même si elle est différente d’une autre voix, peut-être complémentaire et cette complémentarité de voix peut apporter un objectif commun et c’est ce travail que nous menons depuis les législatives », lance tout d’abord Florence Chane-Tune. Cette dernière aura pour colistiers Jeannot Lebon (vice-président de la Casus et élu de l’opposition à Saint-Joseph), Isaline Tronc (seconde adjointe de Mathieu Hoarau à L’Etang-Salé), Frédéric Azor (élu de la majorité à la Plaine-des-Palmistes), Sylvie Agathe (infirmière libérale) et Olivier Dugain (son acolyte de Croire et Oser, élu de l’opposition à Sainte-Suzanne et à la Cinor).

Malgré les approches de certaines écuries pour la faire figurer en bonne position sur leur liste, Florence Chane-Tune a malgré tout fait le choix de conduire une liste dans le cadre de ces sénatoriales. Elle s’en explique : « L’intérêt de créer cette liste, c’est de porter une voix qui est indépendante et qui est en dehors de ce qu’on attend de nous. Il n’y a pas un « patron » qui va nous dicter ce qu’on doit faire ou pas: « moi mon patron ce sont les grands électeurs ».

Si elle est amenée à siéger sur les bancs du Palais du Luxembourg, Florence Chane-Tune l’assure, son mandat sera axé sur la proximité avec les grands électeurs. « Un des premiers reproches qui m’a été remonté des conseils municipaux, c’est que le sénateur n’a pas été assez présent auprès des grands électeurs. Or, ce sont les premières personnes qui doivent être consultées. La proximité pour moi n’est pas un vain mot : c’est en conseil mais aussi sur le terrain avec ses relais ».

Interrogée également sur la passe d’armes que se livrent la Droite et la Gauche autour du maintien ou pas de l’amendement Virapoullé, Florence Chane-Tune estime de son côté que c’est « un faux-débat ». « Vous avez d’un côté les partis de gauche traditionnels qui nous disent qu’il faut supprimer cet amendement car il ne serait plus viable. La droite défend quant à elle le statu quo voire la suppression de l’adaptation pour un des candidats. L’autonomie nous y sommes déjà via la loi de décentralisation depuis les années 80, le plan de déplacement urbain est déjà là à titre d’illustration », tient-elle à rappeler.

Elle ajoute : « L’amendement Virapoullé il est là mais qu’on le supprime ou pas les pouvoirs seront de toute façon transmis à la Région ». Si débat il y a, c’est sur un plus fort degré d’adaptation des lois au niveau local, « grâce à la loi 3DS », termine-t-elle.

 

Sri Lankais renvoyé malgré une procédure en cours, la préfecture réagit

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Un des 7 migrants renvoyés au Sri Lanka en début de semaine a vu son éloignement être contesté par le tribunal administratif, avait annoncé Le Journal de l’Île ce matin. Le référé-liberté aurait eu pour effet de suspendre la procédure d’extradition. Son retour a donc été demandé par la Justice. La préfecture conteste le caractère suspensif et se réserve le droit de former un recours.

Le communiqué de la préfecture :

Le ressortissant Sri Lankais, en situation irrégulière sur le territoire français, a déposé une demande d’asile qui a été rejetée par l’OFPRA.
Contestant cette décision, il a exercé un recours devant la CNDA, recours qui a également été rejeté.

Sur la base de ces éléments, une obligation de quitter le territoire français a été prononcée à son encontre. La juridiction administrative a par ailleurs confirmé la légalité de cette OQTF.
L’intéressé a demandé le réexamen de sa demande d’asile devant l’OFRPA, réexamen considéré comme irrecevable.

Ainsi, son placement en rétention a été prononcé et confirmé par le juge judiciaire (JLD).
Son éloignement vers son pays d’origine était programmé depuis plusieurs jours et le référé liberté, intervenant entre temps, n’avait pas de caractère suspensif en droit.
C’est la raison pour laquelle l’opération de reconduite a été maintenue.

Enfin, l’administration se réserve le droit de former un recours contre l’ordonnance rendue.

Disparition de René Robert : La Réunion perd un de ses fils les plus brillants et les plus discrets

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Né à Saint-Denis le 20 mars 1939, après des études brillantes au lycée Leconte-de-Lisle, René Robert poursuit ses études universitaires à Montpellier. Inscrit en Lettres et sciences humaines à la Faculté Paul Valéry, René Robert engrange avec aisance et brio tous les titres universitaires qui l’amèneront jusqu’à sa thèse de Doctorat d’Etat en géographie, consacré au climat et à l’hydrologie de La Réunion.

A son retour à La Réunion, c’est au lycée qu’il fréquenta élève que démarre sa carrière d’enseignant comme professeur de géographie. C’est là, dans les années73/74, que j’ai eu le privilège de l’avoir comme professeur. Un de mes souvenirs les plus marquants, que j’ai eu le plaisir de lui rappeler lors de l’interview que j’ai réalisée de lui il y a environ deux ans dans les studios de Zinfos, se rapporte à une sortie de classe en bus au Cap La Houssaye où il a fait prendre conscience au jeune lycéen que j’étais que La Réunion s’était bâtie au fil des millénaires par l’accumulation de coulées de lave. Et il nous l’avait démontré en nous pointant du doigt les couches de couleurs différentes de sédiments dans la falaise qui longe la route. A chaque fois que je passe par là, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour lui.

René Robert a ensuite intégré quelques années plus tard le Centre universitaire où il effectuera toute sa carrière d’enseignant-chercheur. Avec ses collègues, dont Wilfrid Bertile, il contribuera à développer le département de géographie, tout en s’impliquant dans l’administration de l’institution universitaire en y exerçant de nombreuses et importantes responsabilités.

Ses travaux faisaient autorité. Ces qualités, combinées à son amour de La Réunion et de ses paysages, qu’il savait magnifier par une langue très belle et souvent poétique, vont faire de René Robert l’expert recherché par de nombreuses collectivités pour tout ce qui touche à l’aménagement. C’est ainsi qu’il va être chargé de mission sur les questions environnementales auprès Conseil régional pendant de nombreuses années. Et c’est tout naturellement à lui que l’on fera appel pour mener l’ambitieux et difficile projet de la candidature de La Réunion au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec le résultat que l’on sait !

Il y a 50 ans René Robert publiait avec son ami Gilbert Aubry, qui n’était pas encore évêque, un de ses premiers articles pour faire connaitre La Réunion. Il nous laisse un demi-siècle plus tard une oeuvre considérable pour celles et ceux qui veulent connaitre et aimer notre ile. S’il ne fallait retenir qu’un titre, mentionnons le Dictionnaire Illustré de La Réunion, en 7 volumes.

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