
Si les nappes phréatiques disent merci à Carlos, chaque épisode pluvieux fait craindre le pire aux agriculteurs de l'Etang Saint-Paul. Expérience vérifiée une nouvelle fois.
"Beaucoup d’agriculteurs ont tout perdu !" A Grande Fontaine Saint-Paul, la ravine du Bernica est une nouvelle fois sortie de son lit pour inonder les plants de piments de Jean-Fred Edmond. La mésaventure prêterait à sourire si elle n'était pas récurrente. Le même tarif est appliqué aux agriculteurs du coin à chaque "grain" de pluie conséquent. Pourtant, selon lui, la quantité d'eau tombée ces derniers jours n’aurait pas pu à elle seule créer cette inondation. Quelle est donc la cause de cet événement ? Des canaux mal entretenus, encore et toujours, selon le planteur.
Mobilisant ses souvenirs, l'agriculteur se rappelle qu'Huguette Bello, alors maire de Saint-Paul, avait largement investi dans la construction de canaux permettant d’éviter toute crue de la ravine. Seulement voilà, depuis, selon le planteur mécontent, aucun entretien de ces canaux n’a été fait et les eaux pluviales ont ramené tous les déchets à l’entrée de l’un d’eux, empêchant l’écoulement de l’eau.
"Beaucoup d’agriculteurs ont tout perdu !" A Grande Fontaine Saint-Paul, la ravine du Bernica est une nouvelle fois sortie de son lit pour inonder les plants de piments de Jean-Fred Edmond. La mésaventure prêterait à sourire si elle n'était pas récurrente. Le même tarif est appliqué aux agriculteurs du coin à chaque "grain" de pluie conséquent. Pourtant, selon lui, la quantité d'eau tombée ces derniers jours n’aurait pas pu à elle seule créer cette inondation. Quelle est donc la cause de cet événement ? Des canaux mal entretenus, encore et toujours, selon le planteur.
Mobilisant ses souvenirs, l'agriculteur se rappelle qu'Huguette Bello, alors maire de Saint-Paul, avait largement investi dans la construction de canaux permettant d’éviter toute crue de la ravine. Seulement voilà, depuis, selon le planteur mécontent, aucun entretien de ces canaux n’a été fait et les eaux pluviales ont ramené tous les déchets à l’entrée de l’un d’eux, empêchant l’écoulement de l’eau.

C'est un amas de déchets équivalent à "3 à 5 camions de trente-deux tonnes" qui aurait retenu l’eau, selon les protagonistes privilégiés de la réserve naturelle que constitue l'étang. Le "bouchon" ainsi généré à la surface de l’eau est si massif que l’on peut aisément marcher dessus (photo ci-contre), fait-il constater.
Les "déchets" que Jean-Fred Edmond évoque sont en réalité des restes végétaux mêlés à des déchets régulièrement abandonnés dans la réserve. L'homme nous confie que ses collègues et lui ne peuvent rien faire pour améliorer cette situation. La réglementation mise en vigueur par la réserve naturelle étant trop stricte, ils "risquent l’amende", proteste-t-il.
Aujourd’hui Jean-Fred Edmond arrache tous ses pieds de piment perdus. Objectif : repartir du bon pied et replanter au plus vite. "A moins que la mairie et la réserve ne prennent leurs responsabilités, nous ne serons pas indemnisés", craint-il encore une fois.
Les "déchets" que Jean-Fred Edmond évoque sont en réalité des restes végétaux mêlés à des déchets régulièrement abandonnés dans la réserve. L'homme nous confie que ses collègues et lui ne peuvent rien faire pour améliorer cette situation. La réglementation mise en vigueur par la réserve naturelle étant trop stricte, ils "risquent l’amende", proteste-t-il.
Aujourd’hui Jean-Fred Edmond arrache tous ses pieds de piment perdus. Objectif : repartir du bon pied et replanter au plus vite. "A moins que la mairie et la réserve ne prennent leurs responsabilités, nous ne serons pas indemnisés", craint-il encore une fois.
