
Voici un petit tour de la culture sur le caillou, 2017 l'année de tout … ?
Commençons par les TDR qui réitèrent leur Prod, on prend les mêmes et …pour l'instant pas trop d'neuf. Au Théâtre du grand Marché le « dieu » fait ce qu'il veut en annonçant à la presse : « la plus courte conférence de tous les temps, je suis pas prêt... »
A la cité des Arts : on a un phénomène de facebook culturel, on compte le nombre de like ou de passages sur les lieux, un ami virtuel, de la poudre aux yeux aux artistes et publics, produire produire mais pour qu'elle diffusion en suivant? Avec un président qui donne l'impression que cela lui appartient, une direction qui est là en attendant son retour à la Cinor, un sacré turn-over de personnel, une machine à sousss...Que va devenir cette « cité » après les prochaines élections : des changements certains de présidence et de direction, pour devenir une énième coquille vide ? En attendant, fin des Kaloubang et autres types Fabrick en instance...
Tellement de salles joliment nommées en perdition : Georges Brassens aux Avirons, Guy Alphonsine à Saint-André, Théâtre des Sables à Etang Salé, Piton des Neiges à Cilaos, Guy Agénor à la Plaine des Palmistes, Le Fangourin à Petite Ile, Henri Madoré à St Philippe, Henri Payet à St Philippe, la salle multimédia de l'Entre-deux....des salles nous n'en manquons pas mais à quoi servent-elles vraiment ? (Cela fait longtemps que l'on en parle mais rien ne change).
Pour Lespas avec une équipe qui n'arrête pas de changer, on comprend la difficulté d'une visibilité. Du côté des Bambous ils attendent leurs travaux depuis.xxx., tout en assurant la gestion de la salle du CRR de St Benoit et profitant d' « un jolie budget régional ». Pour le « Nouvel » Espace Kevreguen, on ne voit pas le bout des travaux...Un théâtre sous les arbres qui tarde dans ses propositions, voire rien à ce jour.
Un Kabardock qui stagne et s'assoie sur ses acquis. Le Théâtre Luc Donat au Tampon en latence permanente, donc normal que la tendance du personnel suive la nouvelle direction qui savait depuis longtemps qu'il allait prendre ses fonctions mais n'a pas pris le temps d'anticiper étant trop souvent pris par d'autres activités culturelles. Il fut un temps où un directeur n'avait pas le temps de vaguer à d'autres occupations que celles de son poste à plein temps ….
Si l'on se penche du côté de la Région, des élus culturel, euhhh difficiles à définir, des universitaires mais sur quel terrain? Une militante conseillère régionale perdue sans ses fiches, ou encore un chorégraphe qui prend la tête des grands projets. Ont-t ils les épaules? Euhh à part des salles de danse bien louées au CNR pour ce dernier...
Pour le CNR des budgets colossaux pour la mise en œuvre de nouveaux locaux, de St Denis à St Pierre, en passant par St Paul si Cimendef le veut bien ...Cimendef qui accueille un PRMA flambant neuf, ouah on voit où est passé l'arzent d'un directeur absent pendant 2 ans. Sa nouvelle direction qui après avoir géré les affaires culturelles d'une petite commune Vendéenne de 11000 habitants, pense vraiment rattraper les talents de l'ancien directeur (d’ailleurs aux prudhommes avec la structure).
On a beaucoup de doutes suite aux dernières réunions d'information de cette structure où on brasse beaucoup d'air, rien de neuf que des vieux dossiers sans trop savoir de quoi l'on parle … Un festival Métiss qui vivote malgré un budget plus que bien gonflé. Sans parler de la SPLRMR qui n'en veut ? Eux ? Plus son directeur, le Madoi et Kélonia sortent leurs jokers. Stella ne sait pas car il n'a toujours pas de directeur depuis sa réouverture, avec là aussi une salle coquille vide. Ici tout est à louer : on loue Stella comme une voiture avec ou sans option. Aucune vision, on est aux antipodes de la belle vie culturelle et locale que générait Stella avant ses travaux...
Sur St Leu pourtant la culture survie comme elle peut : du K au Séchoir (nouvelle direction, mais on suit le même cap qu'avant... à voir si des améliorations se précisent ?), du 211 aux rondavelles, mais de tous ces établissements qui respectent vraiment les normes de sécurité? Les rondavelles d'ailleurs (à la défense des salles côté musique) qui sont aidées des fonds « tournée générale », proposent de nombreux concerts de nos « grands » artistes gratuits. Comment les salles peuvent elles proposer le même concert payant après cela ? Un Frac qui d'un pas en avant deux pas en arrière on ne sait plus trop (avec un retour par une porte dérobée de l'ancien élu régional culturel à la présidence, comme à celle du Prma, il manquait plus que ça..).. Coté Département une SPL également va voir le jour, espérons….
Pourtant, les métiers autour de la culture se sont bien professionnalisés avec plus de 700 intermittents et des milliers d'emplois sur l'île. On trouve même des formations et sociétés qui ont pignons sur rue. Les milieux de la danse, du théâtre, des arts plastiques, de la musique essayent de se professionnaliser en se réunissant. Mais on trouve encore certaines associations qui se produisent en hôtels, bars, rondavelles,...dont on doute qu'ils aient des déclarations à jour. Sans parler des communes aux investissements scéniques douteuses.
La Réunion développe de nombreux festivals privés subventionnés, mais faudrait-il vraiment suivre l'exemple de la musique avec une galabertisation du métier : du Iomma (sous couvert dirigé par le nouveau directeur du théâtre du Tampon), aux Franco, en passant par le Sakifo, l'ancienne présidence du prma, ayant toujours un pied dans le Séchoir (sous l'oeil de la présidente, la maman du directeur du Sakifo), Blablaprod et Bis repetita (Mme Galabert, aussi présidente de l’Agence film). Même fiston Galabert gagne le 1er prix Zotmoovie, etc... Whoua ! On a du mal à imaginer le montant des subventions toutes cumulées par cette dynastie?
Je vais m’arrêter là en constatant que « La Culture » représente aujourd’hui une très belle économie de l'île (des centaines de milliers d'euros) et de nombreux emplois. Cependant quel désordre ! Certes, certains ont compris le principe de la pêche au gros, mais dur dur d'avoir une visibilité avec ce brouilly. Qui pourrait rééquilibrer tout cela ? Mr Dac OI ? La Région ? Personne n'a l'air de s'en soucier vraiment, ni de proposer des projets concrets de structuration de la filière. Encore moins une visibilité à court ou long terme... Même le Pôle emploi Spectacle a fermé définitivement son bureau local fin 2016, en toute discrétion. Inquiétant malgré cette économie en pleine et continuelle progression. En espérant qu'elle n'ira pas dans le mur, sans se lamenter un petit peu...
JC. Payet
Commençons par les TDR qui réitèrent leur Prod, on prend les mêmes et …pour l'instant pas trop d'neuf. Au Théâtre du grand Marché le « dieu » fait ce qu'il veut en annonçant à la presse : « la plus courte conférence de tous les temps, je suis pas prêt... »
A la cité des Arts : on a un phénomène de facebook culturel, on compte le nombre de like ou de passages sur les lieux, un ami virtuel, de la poudre aux yeux aux artistes et publics, produire produire mais pour qu'elle diffusion en suivant? Avec un président qui donne l'impression que cela lui appartient, une direction qui est là en attendant son retour à la Cinor, un sacré turn-over de personnel, une machine à sousss...Que va devenir cette « cité » après les prochaines élections : des changements certains de présidence et de direction, pour devenir une énième coquille vide ? En attendant, fin des Kaloubang et autres types Fabrick en instance...
Tellement de salles joliment nommées en perdition : Georges Brassens aux Avirons, Guy Alphonsine à Saint-André, Théâtre des Sables à Etang Salé, Piton des Neiges à Cilaos, Guy Agénor à la Plaine des Palmistes, Le Fangourin à Petite Ile, Henri Madoré à St Philippe, Henri Payet à St Philippe, la salle multimédia de l'Entre-deux....des salles nous n'en manquons pas mais à quoi servent-elles vraiment ? (Cela fait longtemps que l'on en parle mais rien ne change).
Pour Lespas avec une équipe qui n'arrête pas de changer, on comprend la difficulté d'une visibilité. Du côté des Bambous ils attendent leurs travaux depuis.xxx., tout en assurant la gestion de la salle du CRR de St Benoit et profitant d' « un jolie budget régional ». Pour le « Nouvel » Espace Kevreguen, on ne voit pas le bout des travaux...Un théâtre sous les arbres qui tarde dans ses propositions, voire rien à ce jour.
Un Kabardock qui stagne et s'assoie sur ses acquis. Le Théâtre Luc Donat au Tampon en latence permanente, donc normal que la tendance du personnel suive la nouvelle direction qui savait depuis longtemps qu'il allait prendre ses fonctions mais n'a pas pris le temps d'anticiper étant trop souvent pris par d'autres activités culturelles. Il fut un temps où un directeur n'avait pas le temps de vaguer à d'autres occupations que celles de son poste à plein temps ….
Si l'on se penche du côté de la Région, des élus culturel, euhhh difficiles à définir, des universitaires mais sur quel terrain? Une militante conseillère régionale perdue sans ses fiches, ou encore un chorégraphe qui prend la tête des grands projets. Ont-t ils les épaules? Euhh à part des salles de danse bien louées au CNR pour ce dernier...
Pour le CNR des budgets colossaux pour la mise en œuvre de nouveaux locaux, de St Denis à St Pierre, en passant par St Paul si Cimendef le veut bien ...Cimendef qui accueille un PRMA flambant neuf, ouah on voit où est passé l'arzent d'un directeur absent pendant 2 ans. Sa nouvelle direction qui après avoir géré les affaires culturelles d'une petite commune Vendéenne de 11000 habitants, pense vraiment rattraper les talents de l'ancien directeur (d’ailleurs aux prudhommes avec la structure).
On a beaucoup de doutes suite aux dernières réunions d'information de cette structure où on brasse beaucoup d'air, rien de neuf que des vieux dossiers sans trop savoir de quoi l'on parle … Un festival Métiss qui vivote malgré un budget plus que bien gonflé. Sans parler de la SPLRMR qui n'en veut ? Eux ? Plus son directeur, le Madoi et Kélonia sortent leurs jokers. Stella ne sait pas car il n'a toujours pas de directeur depuis sa réouverture, avec là aussi une salle coquille vide. Ici tout est à louer : on loue Stella comme une voiture avec ou sans option. Aucune vision, on est aux antipodes de la belle vie culturelle et locale que générait Stella avant ses travaux...
Sur St Leu pourtant la culture survie comme elle peut : du K au Séchoir (nouvelle direction, mais on suit le même cap qu'avant... à voir si des améliorations se précisent ?), du 211 aux rondavelles, mais de tous ces établissements qui respectent vraiment les normes de sécurité? Les rondavelles d'ailleurs (à la défense des salles côté musique) qui sont aidées des fonds « tournée générale », proposent de nombreux concerts de nos « grands » artistes gratuits. Comment les salles peuvent elles proposer le même concert payant après cela ? Un Frac qui d'un pas en avant deux pas en arrière on ne sait plus trop (avec un retour par une porte dérobée de l'ancien élu régional culturel à la présidence, comme à celle du Prma, il manquait plus que ça..).. Coté Département une SPL également va voir le jour, espérons….
Pourtant, les métiers autour de la culture se sont bien professionnalisés avec plus de 700 intermittents et des milliers d'emplois sur l'île. On trouve même des formations et sociétés qui ont pignons sur rue. Les milieux de la danse, du théâtre, des arts plastiques, de la musique essayent de se professionnaliser en se réunissant. Mais on trouve encore certaines associations qui se produisent en hôtels, bars, rondavelles,...dont on doute qu'ils aient des déclarations à jour. Sans parler des communes aux investissements scéniques douteuses.
La Réunion développe de nombreux festivals privés subventionnés, mais faudrait-il vraiment suivre l'exemple de la musique avec une galabertisation du métier : du Iomma (sous couvert dirigé par le nouveau directeur du théâtre du Tampon), aux Franco, en passant par le Sakifo, l'ancienne présidence du prma, ayant toujours un pied dans le Séchoir (sous l'oeil de la présidente, la maman du directeur du Sakifo), Blablaprod et Bis repetita (Mme Galabert, aussi présidente de l’Agence film). Même fiston Galabert gagne le 1er prix Zotmoovie, etc... Whoua ! On a du mal à imaginer le montant des subventions toutes cumulées par cette dynastie?
Je vais m’arrêter là en constatant que « La Culture » représente aujourd’hui une très belle économie de l'île (des centaines de milliers d'euros) et de nombreux emplois. Cependant quel désordre ! Certes, certains ont compris le principe de la pêche au gros, mais dur dur d'avoir une visibilité avec ce brouilly. Qui pourrait rééquilibrer tout cela ? Mr Dac OI ? La Région ? Personne n'a l'air de s'en soucier vraiment, ni de proposer des projets concrets de structuration de la filière. Encore moins une visibilité à court ou long terme... Même le Pôle emploi Spectacle a fermé définitivement son bureau local fin 2016, en toute discrétion. Inquiétant malgré cette économie en pleine et continuelle progression. En espérant qu'elle n'ira pas dans le mur, sans se lamenter un petit peu...
JC. Payet