
Ceux qui ont fait le trajet ces derniers jours jusqu'au Piton de Bert ou qui ont scruté la caméra de l’Observatoire pointée sur l'éruption en cours, ont remarqué que le spectacle du volcan se faisait moins grand. "L’éruption se poursuit depuis près de deux semaines. Le trémor volcanique se maintient à un niveau d’intensité élevée mais reste confinée dans le cône. Pour les spectateurs, moins de rougeoiement mais encore quelques projections visibles", explique ce lundi 13 février Aline Peltier, directrice de l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF).
Les fontaines de lave d’une trentaine voire cinquantaine de mètres observées les premiers jours de l’éruption débutée le 31 janvier dernier, ont permis l’édification d’un cône qui selon les dernières reconnaissances sur le terrain effectuées vendredi dernier, mesure une trentaine de mètres de haut, soit "quasiment l'équivalent de la hauteur moyenne des fontaines de lave ".
Les fontaines de lave d’une trentaine voire cinquantaine de mètres observées les premiers jours de l’éruption débutée le 31 janvier dernier, ont permis l’édification d’un cône qui selon les dernières reconnaissances sur le terrain effectuées vendredi dernier, mesure une trentaine de mètres de haut, soit "quasiment l'équivalent de la hauteur moyenne des fontaines de lave ".

L’activité stabilisée se focalise désormais sur ce cône éruptif. Le front de coulée est inactif et est localisé à 6 km de la mer en haut des "Grandes Pentes", "peu probable qu’il aille plus loin", indique Aline Peltier. Le bras actif est quant à lui limité et court sur 200m.
Une activité stable depuis quelques jours
Le spectacle se poursuit donc à l’abri des regards en tunnel de lave en raison de l’édification du cône éruptif à côté duquel s’est créé une accumulation de lave d’environ 14m d’épaisseur. "La croissance se fait donc de manière verticale avec un débit constant depuis plusieurs jours, de l’ordre de 10m3/s", précise Aline Peltier qui a relevé entre 5 et 8 millions de m3 de lave crachée par le volcan depuis le début de l’éruption.
En résumé, il s’agit pour la directrice de l’OVPF "d’une éruption typique du Piton de la Fournaise" identique par certains aspects à celle d’août 2015 située proche du cratère Rivals: par la durée, l'édification du cône et l'activité en tunnel de lave.
Cette première éruption de l’année 2017 était attendue par l’Observatoire depuis plus de quatre mois. Plusieurs phases précurseurs avaient été constatées, "comme si la réalimentation profonde se faisait par pulse", jusqu’au 31 janvier où 300 séismes ont été enregistrés avant que n’apparaisse le trémor volcanique.
Le volcan n’a donc pas dit son dernier mot, l’année 2017 risque d’être active. "Plusieurs réservoirs magmatiques se trouvent sous le Piton de la Fournaise, il peut y avoir des arrêts rapides par l’obstruction du conduit mais aussi des reprises tout aussi rapides sur un autre site ou le même site actuel ".
Difficile de prévoir l'activité du Piton de la Fournaise. Un défi donc pour les scientifiques. Une conférence sera donnée sur ce sujet le samedi 25 février à 14h30 à la Cité du volcan.
Une activité stable depuis quelques jours
Le spectacle se poursuit donc à l’abri des regards en tunnel de lave en raison de l’édification du cône éruptif à côté duquel s’est créé une accumulation de lave d’environ 14m d’épaisseur. "La croissance se fait donc de manière verticale avec un débit constant depuis plusieurs jours, de l’ordre de 10m3/s", précise Aline Peltier qui a relevé entre 5 et 8 millions de m3 de lave crachée par le volcan depuis le début de l’éruption.
En résumé, il s’agit pour la directrice de l’OVPF "d’une éruption typique du Piton de la Fournaise" identique par certains aspects à celle d’août 2015 située proche du cratère Rivals: par la durée, l'édification du cône et l'activité en tunnel de lave.
Cette première éruption de l’année 2017 était attendue par l’Observatoire depuis plus de quatre mois. Plusieurs phases précurseurs avaient été constatées, "comme si la réalimentation profonde se faisait par pulse", jusqu’au 31 janvier où 300 séismes ont été enregistrés avant que n’apparaisse le trémor volcanique.
Le volcan n’a donc pas dit son dernier mot, l’année 2017 risque d’être active. "Plusieurs réservoirs magmatiques se trouvent sous le Piton de la Fournaise, il peut y avoir des arrêts rapides par l’obstruction du conduit mais aussi des reprises tout aussi rapides sur un autre site ou le même site actuel ".
Difficile de prévoir l'activité du Piton de la Fournaise. Un défi donc pour les scientifiques. Une conférence sera donnée sur ce sujet le samedi 25 février à 14h30 à la Cité du volcan.