Une enquête nationale de santé réalisée entre 2014 et 2015 sur plus de 8000 élèves de cm2 a démontré que le risque d’obésité chez les enfants débute très jeune et dépend du milieu social.
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Dans une étude publiée mercredi 8 février par la direction statistique du ministère de la Santé, les enfants des classes populaires âgés de 10 ans ont deux fois plus de risque d’être en surpoids et jusqu’à 4 fois plus de risque de souffrir d’obésité contrairement à ceux issus de classe supérieure (cadres, PDG, entrepreneurs).
Selon les résultats obtenus par l’enquête des médecins, seul 1,3 % des enfants de cadres sont obèses à l’âge de 10 ans, contre 5,5 % des enfants d’ouvriers, soit quatre fois plus. Pour le surpoids moins sévère, le décalage est moins net : 11 % chez les cadres contre 16 % chez les ouvriers.
L’obésité et le surpoids proviendraient de plusieurs facteurs. Tout d’abord, selon les résultats de l’enquête, le premier élément en cause est l’alimentation. Les enfants issus de milieux socio-professionnels supérieurs ont des « comportements plus propices à la préservation de leur santé ».
En effet, ils ont une habitude de vie alimentaire plus saine contrairement aux enfants d’ouvriers et pratiquent plus de sport. En plus du facteur alimentaire et du cadre de vie, l’autre facteur se trouve être la télévision et l’ordinateur.
Ces deux derniers moyens de distraction se révèlent être de vraies poisons qui affectent davantage les enfants de classes inférieures. Les études relèvent que 43 % des enfants issus de la classe ouvrière souffrent d’obésité et de surpoids contre seulement 26 % chez la classe populaire.
Selon les résultats obtenus par l’enquête des médecins, seul 1,3 % des enfants de cadres sont obèses à l’âge de 10 ans, contre 5,5 % des enfants d’ouvriers, soit quatre fois plus. Pour le surpoids moins sévère, le décalage est moins net : 11 % chez les cadres contre 16 % chez les ouvriers.
L’obésité et le surpoids proviendraient de plusieurs facteurs. Tout d’abord, selon les résultats de l’enquête, le premier élément en cause est l’alimentation. Les enfants issus de milieux socio-professionnels supérieurs ont des « comportements plus propices à la préservation de leur santé ».
En effet, ils ont une habitude de vie alimentaire plus saine contrairement aux enfants d’ouvriers et pratiquent plus de sport. En plus du facteur alimentaire et du cadre de vie, l’autre facteur se trouve être la télévision et l’ordinateur.
Ces deux derniers moyens de distraction se révèlent être de vraies poisons qui affectent davantage les enfants de classes inférieures. Les études relèvent que 43 % des enfants issus de la classe ouvrière souffrent d’obésité et de surpoids contre seulement 26 % chez la classe populaire.