Profitant de la venue de François Fillon dans l’île, Eric Boulogne, enseignant à la retraite et passionné d’histoire de La Réunion, a co-écrit avec Mario Serviable le livre "Roland Garros au Panthéon 2018". Un livre plaidoyer pour faire entrer l’illustre aviateur réunionnais au Panthéon.
Eric Boulogne a remis en main propre une édition de son livre à l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, venu se recueillir en début d’après-midi sur la stèle d’hommage au Général De Gaulle sur le Barachois. "Je voulais que François Fillon s’imprègne de notre étude sur Roland Garros, car on m’a dit qu’il était intéressé par son histoire", déclare Éric Boulogne.
"J’ai également dit à François Fillon qu’envoyer Roland Garros au Panthéon, c’est reconnaître l’Outre-mer combattante. Quand on sait le rôle et l’implication de l’Outre-mer, de nos anciennes colonies à l’époque dans la guerre de 14-18, je pense qu’un homme comme Roland Garros est représentatif de cet état d’esprit. Il est allé au combat alors qu’il n’y était pas obligé", ajoute le biographe de l’aviateur.
Éric Boulogne souhaite une mobilisation plus poussée de la population, "car l’entrée au Panthéon est avant tout une décision politique, à forte connotation symbolique". "Il faut démontrer que cette personne a de la valeur sinon ça n’a aucun intérêt", termine-t-il.
Eric Boulogne a remis en main propre une édition de son livre à l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, venu se recueillir en début d’après-midi sur la stèle d’hommage au Général De Gaulle sur le Barachois. "Je voulais que François Fillon s’imprègne de notre étude sur Roland Garros, car on m’a dit qu’il était intéressé par son histoire", déclare Éric Boulogne.
"J’ai également dit à François Fillon qu’envoyer Roland Garros au Panthéon, c’est reconnaître l’Outre-mer combattante. Quand on sait le rôle et l’implication de l’Outre-mer, de nos anciennes colonies à l’époque dans la guerre de 14-18, je pense qu’un homme comme Roland Garros est représentatif de cet état d’esprit. Il est allé au combat alors qu’il n’y était pas obligé", ajoute le biographe de l’aviateur.
Éric Boulogne souhaite une mobilisation plus poussée de la population, "car l’entrée au Panthéon est avant tout une décision politique, à forte connotation symbolique". "Il faut démontrer que cette personne a de la valeur sinon ça n’a aucun intérêt", termine-t-il.