Suite aux incidents survenus hier soir, l'UNSA Police "apporte son soutien à l'ensemble des effectifs en difficulté". Voici le communiqué :

Le 14/02/2017 vers 20h30 une patrouille de police secours du commissariat du chaudron tentait d'identifier une moto accidentée, susceptible d'être volée.
L'équipage a été pris à partie par une centaine d'individus démunis de casques montant des scooters, contraint de quitter les lieux poursuivi par une horde de deux roues qui a ni plus ni moins pris en chasse le véhicule de police.
La vitre arrière du véhicule a été brisée par un jet de galet retrouvé sur le siège entre deux fonctionnaires.
Les fauteurs de trouble ont alors bloqué la circulation du rond point du CROUS, pour ensuite jeter des galets dans l'enceinte du commissariat en direction des véhicules des fonctionnaires et véhicules administratifs.
Les individus ont ensuite manifesté des velléités d'intrusion dans l'enceinte du commissariat, au final, ils ont pris la direction du centre-ville de Saint-Denis en scooter, déboulant dans le carré piéton, renversant les tables et commettant d'autres exactions.
Ce matin, les effectifs de la BAC Nuit Saint-Denis qui ont connu, ces derniers mois des difficultés en intervention (pour rappel deux fonctionnaires avaient été sérieusement blessés lors d'une interpellation au chaudron en novembre 2016) étaient à nouveau au TGI de Saint Denis, dans le cadre d'une comparution immédiate. S'agissant de faits d'Outrage, de Rébellion et de menaces dont les fonctionnaires ont été victimes suite à un refus d'obtempérer dans la nuit du 13/02/2017 d'un individu au passé judiciaire plus que fourni. Dans cette affaire aux conditions d'intervention extrême, les fonctionnaires de la BAC nuit ont fait preuve d'un grand professionnalisme et de sang froid pour maîtriser la situation . Le tribunal s'est prononcé et le mis en cause a été condamné à 3 ans ferme avec maintien en détention.
Tous ces événements sont symptomatiques d'une montée de la délinquance, particulièrement préoccupante, et plus précisément sur le secteur du chaudron où le caillassage des forces de l’ordre devient récurent.
L'UNSA POLICE dénonce cette situation et réclame en urgence un état des lieux des effectifs dans le département de la Réunion afin de demander avec les arguments les plus exhaustifs, les renforts nécessaires pour assurer pleinement la sécurité des personnes et des biens. M. le préfet de la Réunion, suite à la contestation policière au niveau national, s'était engagé sur la mise en place de réunions à ce sujet, lors d'un entretien fin 2016 avec l'ensemble des représentants du personnel.
A ce jour aucune réunion n'a été programmée à ce titre. L' UNSA POLICE apporte son soutien à l'ensemble des effectifs en difficulté.
Le Bureau régional
L'équipage a été pris à partie par une centaine d'individus démunis de casques montant des scooters, contraint de quitter les lieux poursuivi par une horde de deux roues qui a ni plus ni moins pris en chasse le véhicule de police.
La vitre arrière du véhicule a été brisée par un jet de galet retrouvé sur le siège entre deux fonctionnaires.
Les fauteurs de trouble ont alors bloqué la circulation du rond point du CROUS, pour ensuite jeter des galets dans l'enceinte du commissariat en direction des véhicules des fonctionnaires et véhicules administratifs.
Les individus ont ensuite manifesté des velléités d'intrusion dans l'enceinte du commissariat, au final, ils ont pris la direction du centre-ville de Saint-Denis en scooter, déboulant dans le carré piéton, renversant les tables et commettant d'autres exactions.
Ce matin, les effectifs de la BAC Nuit Saint-Denis qui ont connu, ces derniers mois des difficultés en intervention (pour rappel deux fonctionnaires avaient été sérieusement blessés lors d'une interpellation au chaudron en novembre 2016) étaient à nouveau au TGI de Saint Denis, dans le cadre d'une comparution immédiate. S'agissant de faits d'Outrage, de Rébellion et de menaces dont les fonctionnaires ont été victimes suite à un refus d'obtempérer dans la nuit du 13/02/2017 d'un individu au passé judiciaire plus que fourni. Dans cette affaire aux conditions d'intervention extrême, les fonctionnaires de la BAC nuit ont fait preuve d'un grand professionnalisme et de sang froid pour maîtriser la situation . Le tribunal s'est prononcé et le mis en cause a été condamné à 3 ans ferme avec maintien en détention.
Tous ces événements sont symptomatiques d'une montée de la délinquance, particulièrement préoccupante, et plus précisément sur le secteur du chaudron où le caillassage des forces de l’ordre devient récurent.
L'UNSA POLICE dénonce cette situation et réclame en urgence un état des lieux des effectifs dans le département de la Réunion afin de demander avec les arguments les plus exhaustifs, les renforts nécessaires pour assurer pleinement la sécurité des personnes et des biens. M. le préfet de la Réunion, suite à la contestation policière au niveau national, s'était engagé sur la mise en place de réunions à ce sujet, lors d'un entretien fin 2016 avec l'ensemble des représentants du personnel.
A ce jour aucune réunion n'a été programmée à ce titre. L' UNSA POLICE apporte son soutien à l'ensemble des effectifs en difficulté.
Le Bureau régional