
Le candidat républicain à la présidentielle, François Fillon, a proposé ce mercredi de fixer la majorité pénale à 16 ans au lieu de18 ans dans le but d’agir contre la délinquance des mineurs après les récents événements qui ont suivi l’affaire Théo à Aulnay-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis) le 2 février dernier.
Après les récentes attaques médiatiques qui ont fragilisé sa candidature, le voilà qui reprend la course à la présidence de l’Etat. Lors du meeting qui s’est tenu à Compiègne (Oise), François Fillon s’est exprimé sur le sujet. Celui-ci dit vouloir lutter plus efficacement contre la délinquance juvénile en insistant sur le fait que " notre arsenal pénal ne le permet pas ".
Ce dernier a d’ailleurs précisé à travers un communiqué : " les récents événements survenus en Seine-Saint-Denis et dans d’autres départements de la région parisienne ont montré, une fois de plus, l’implication de nombreux mineurs dans les actes de violence ". Ce à quoi il a ajouté " les habitants des quartiers sont confrontés quotidiennement aux actes de délinquance ou d’incivilité car la loi les protège davantage que leurs victimes ".
Par la suite, François Fillon dénonce le fait que l’ordonnance de 1945 portant sur la délinquance des mineurs " ne permet pas d’apporter une réponse proportionnée aux actes de délinquance commis par des individus de 16 ou 17 ans ". Il estime d’ailleurs que " souvent multirécidivistes, ils profitent de la clémence du système et des délinquants adultes les utilisent parfois justement parce qu’ils ne seront pas punis avec la même sévérité que s’ils étaient majeurs ".
Dans son plan de modernisation de la justice, François Fillon compte utiliser " notamment une partie des 16 000 nouvelles places de prison prévues dans son programme " pour faire face à cet abaissement de la majorité pénale. Il a d’ailleurs expliqué vouloir incarcérer ces jeunes délinquants dans des établissements spécialisés pour mineurs afin de " les protéger des contacts avec les prisonniers adultes ".
Après les récentes attaques médiatiques qui ont fragilisé sa candidature, le voilà qui reprend la course à la présidence de l’Etat. Lors du meeting qui s’est tenu à Compiègne (Oise), François Fillon s’est exprimé sur le sujet. Celui-ci dit vouloir lutter plus efficacement contre la délinquance juvénile en insistant sur le fait que " notre arsenal pénal ne le permet pas ".
Ce dernier a d’ailleurs précisé à travers un communiqué : " les récents événements survenus en Seine-Saint-Denis et dans d’autres départements de la région parisienne ont montré, une fois de plus, l’implication de nombreux mineurs dans les actes de violence ". Ce à quoi il a ajouté " les habitants des quartiers sont confrontés quotidiennement aux actes de délinquance ou d’incivilité car la loi les protège davantage que leurs victimes ".
Par la suite, François Fillon dénonce le fait que l’ordonnance de 1945 portant sur la délinquance des mineurs " ne permet pas d’apporter une réponse proportionnée aux actes de délinquance commis par des individus de 16 ou 17 ans ". Il estime d’ailleurs que " souvent multirécidivistes, ils profitent de la clémence du système et des délinquants adultes les utilisent parfois justement parce qu’ils ne seront pas punis avec la même sévérité que s’ils étaient majeurs ".
Dans son plan de modernisation de la justice, François Fillon compte utiliser " notamment une partie des 16 000 nouvelles places de prison prévues dans son programme " pour faire face à cet abaissement de la majorité pénale. Il a d’ailleurs expliqué vouloir incarcérer ces jeunes délinquants dans des établissements spécialisés pour mineurs afin de " les protéger des contacts avec les prisonniers adultes ".