
L’intersyndicale de l'Education est inquiète. Ce 15 février au CREPS de Saint-Paul, une réunion rassemblant près de 50 enseignants du 1er degré s'est tenue pour mettre à plat revendications et mobilisation à venir contre la réforme des ZIL.
Il s’avère qu’une circulaire ministérielle programme de transférer les ZIL (enseignant remplaçant en zone d’intervention localisée) dans les brigades départementales et cela dès la rentrée prochaine.
Cette mesure a été prise, d’après le Ministre de l’Education nationale, en réponse à de nombreuses plaintes de parents d’élève suite à un manque de remplacement des professeurs. Cela engendre donc le fait que les élèves se retrouvent parfois disséminés dans d’autres classes et donc défavorisés dans leur apprentissage.
Cependant, l’affaire semble bien plus contrastée. Les syndicats avancent pour leur part que les motifs évoqués ne sont que prétexte pour faire passer la pilule et faciliter la mise en application de la réforme.
A les entendre, lorsqu’ils demandent des explications et des chiffres afin de prouver qu’il manque véritablement des remplacements, ils ne reçoivent que des réponses peu convaincantes.
Un préavis de grève pèse sur les discussions
Selon les syndicats, il y aurait plus de remplaçants que de remplacements. De plus, ce programme de brigade ne se justifierait pas localement, car c’est dans l’Hexagone, notamment en Seine-Saint-Denis, qu’il y aurait plus de problèmes de remplacements et non à La Réunion. Le risque relevé par l’ensemble des protestataires est qu’il y aurait un manque conséquent de remplaçants.
Voyant les choses s’envenimer, le recteur de La Réunion a pris l’initiative d’ouvrir les négociations sur six mois afin d’apporter une solution juste au problème rencontré. Un tour de table qui ne garantit en rien l’abandon de cette mesure.
L’intersyndicale promet que, suite aux rencontres du groupe de travail, si une solution juste et équitable n’est pas apportée aux besoins de l’éducation dans le département, un préavis de grève sera déclenché.
Il s’avère qu’une circulaire ministérielle programme de transférer les ZIL (enseignant remplaçant en zone d’intervention localisée) dans les brigades départementales et cela dès la rentrée prochaine.
Cette mesure a été prise, d’après le Ministre de l’Education nationale, en réponse à de nombreuses plaintes de parents d’élève suite à un manque de remplacement des professeurs. Cela engendre donc le fait que les élèves se retrouvent parfois disséminés dans d’autres classes et donc défavorisés dans leur apprentissage.
Cependant, l’affaire semble bien plus contrastée. Les syndicats avancent pour leur part que les motifs évoqués ne sont que prétexte pour faire passer la pilule et faciliter la mise en application de la réforme.
A les entendre, lorsqu’ils demandent des explications et des chiffres afin de prouver qu’il manque véritablement des remplacements, ils ne reçoivent que des réponses peu convaincantes.
Un préavis de grève pèse sur les discussions
Selon les syndicats, il y aurait plus de remplaçants que de remplacements. De plus, ce programme de brigade ne se justifierait pas localement, car c’est dans l’Hexagone, notamment en Seine-Saint-Denis, qu’il y aurait plus de problèmes de remplacements et non à La Réunion. Le risque relevé par l’ensemble des protestataires est qu’il y aurait un manque conséquent de remplaçants.
Voyant les choses s’envenimer, le recteur de La Réunion a pris l’initiative d’ouvrir les négociations sur six mois afin d’apporter une solution juste au problème rencontré. Un tour de table qui ne garantit en rien l’abandon de cette mesure.
L’intersyndicale promet que, suite aux rencontres du groupe de travail, si une solution juste et équitable n’est pas apportée aux besoins de l’éducation dans le département, un préavis de grève sera déclenché.