
Ils veulent à tout prix protéger ce terrain familial. Ce matin, des membres de la famille Parasouramin protestaient contre la destruction annoncée d’une parcelle située à l'Eperon, à proximité du Village artisanal, par la SEDRE.
"Samedi dernier, une partie de la cour a été détruite, aujourd’hui, ça devait être l’autre partie", indique Mathieu Tavernier, petit-fils de la défunte propriétaire de la case basée sur la parcelle. Alors que la maison est désormais habitée par son oncle, les membres de la famille ont montré aux agents déployés sur le site leur opposition à cette destruction ce matin. "Il n’y a pas eu de problème. On a été contacté par la SEDRE qui nous a donné un rendez-vous pour négocier. On veut que ce soit des membres de notre famille qui y soient relogés".
Mais outre un terrain familial détenu "depuis 50 ans" qui pourrait leur échapper, les membres de la famille dénoncent la mise en péril du "mode de vie réunionnais", pointant du doigt la "réorganisation de tout le quartier". "On met les gens dans des immeubles. On reproduit ce qu’il s’est passé au Chaudron il y a 40 ans. C’est assez violent, et personne ne dit rien. C’est le mode de vie traditionnel qu’on veut tuer".
Sur une façade, bien visible, un tag affiche le message suivant : "Zot modernité zamé va tyé nout kartyé". Alors que l'inscription date de plusieurs années, il s'agit pour Mathieu Tavernier d'une mise en garde "tristement prémonitoire".
"Samedi dernier, une partie de la cour a été détruite, aujourd’hui, ça devait être l’autre partie", indique Mathieu Tavernier, petit-fils de la défunte propriétaire de la case basée sur la parcelle. Alors que la maison est désormais habitée par son oncle, les membres de la famille ont montré aux agents déployés sur le site leur opposition à cette destruction ce matin. "Il n’y a pas eu de problème. On a été contacté par la SEDRE qui nous a donné un rendez-vous pour négocier. On veut que ce soit des membres de notre famille qui y soient relogés".
Mais outre un terrain familial détenu "depuis 50 ans" qui pourrait leur échapper, les membres de la famille dénoncent la mise en péril du "mode de vie réunionnais", pointant du doigt la "réorganisation de tout le quartier". "On met les gens dans des immeubles. On reproduit ce qu’il s’est passé au Chaudron il y a 40 ans. C’est assez violent, et personne ne dit rien. C’est le mode de vie traditionnel qu’on veut tuer".
Sur une façade, bien visible, un tag affiche le message suivant : "Zot modernité zamé va tyé nout kartyé". Alors que l'inscription date de plusieurs années, il s'agit pour Mathieu Tavernier d'une mise en garde "tristement prémonitoire".