
Mon vieux pote Jack Lepinay vient de me faire part du décès de monsieur Marc Rivière. C'était un homme de bien, soucieux de la préservation de l'âme et du patrimoine réunionnais. Marc Rivière s'est toujours engagé.
En politique, ce pharmacien s'était rangé aux côtés de Valère Clément et de son premier 1er. adjoint, Jules Bénard, "ti Jules de Jules", comme on appelait mon papa. Puis, Marc Rivière grimpa dans l'échelle des responsabilités municipales, à côté de Théophile le célèbre, de Jean Fontaine.
Dans le même temps, Marc Rivière investit son temps et son argent dans l'équipe de la Saint-Louisienne, qui débuta son essor en grande partie grâce à lui.
Enfin, Marc Rivière, attaché à notre littérature locale, se prit d'une passion pour la plume lui aussi. Fallait bien : ses recherches sur la préservation puis la culture du café bourbon pointu sont des plus précieuses pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur ce sujet qui nous est cher à tous. Mais jamais ce puits de science ne s'est montré hautain, méprisant, sachant se mettre à la portée de tous.
Enfin, il faut insister sur ce point : Marc Rivière était de la race des Etienne Fontaine (Saint-Pierre), des Giusti (La Rivière) : aucun pauvre aux poches vides ne repartait de chez ces calotins-là sans ce que leur avait prescrit leur médecin !
Comme ses amis pharmaciens de cette (trp) belle époque, il pensait et appliquait sans faille une maxime simple : "La pas akoz moin néna l'argent que les aut' i doit reste dans le trou !"
Salut à toi,monsieur Marc. Tiens, je vais me déguster un petit bourbon pointu coulé à ton souvenir.
Jules Bénard
En politique, ce pharmacien s'était rangé aux côtés de Valère Clément et de son premier 1er. adjoint, Jules Bénard, "ti Jules de Jules", comme on appelait mon papa. Puis, Marc Rivière grimpa dans l'échelle des responsabilités municipales, à côté de Théophile le célèbre, de Jean Fontaine.
Dans le même temps, Marc Rivière investit son temps et son argent dans l'équipe de la Saint-Louisienne, qui débuta son essor en grande partie grâce à lui.
Enfin, Marc Rivière, attaché à notre littérature locale, se prit d'une passion pour la plume lui aussi. Fallait bien : ses recherches sur la préservation puis la culture du café bourbon pointu sont des plus précieuses pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur ce sujet qui nous est cher à tous. Mais jamais ce puits de science ne s'est montré hautain, méprisant, sachant se mettre à la portée de tous.
Enfin, il faut insister sur ce point : Marc Rivière était de la race des Etienne Fontaine (Saint-Pierre), des Giusti (La Rivière) : aucun pauvre aux poches vides ne repartait de chez ces calotins-là sans ce que leur avait prescrit leur médecin !
Comme ses amis pharmaciens de cette (trp) belle époque, il pensait et appliquait sans faille une maxime simple : "La pas akoz moin néna l'argent que les aut' i doit reste dans le trou !"
Salut à toi,monsieur Marc. Tiens, je vais me déguster un petit bourbon pointu coulé à ton souvenir.
Jules Bénard
