Au détriment d'une candidature à l'élection présidentielle, François Bayrou propose une alliance avec Emmanuel Macron. L'ancien ministre de l'Economie a accepté et y a perçu "un geste courageux et inédit".

À deux mois de l'élection présidentielle, le président du MoDem, François Bayrou, renonce à se proposer comme candidat et s’allie avec le leader du mouvement " En marche ! " de l’ancien ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. C’est au cours d’une conférence de presse au sein du siège de son part à Paris ce mercredi que François Bayrou a déclaré ne pas vouloir se lancer dans la course à la présidence de l’Etat : " parce que les Français sont désorientés et souvent désespérés, j’ai décidé de faire à Emmanuel Macron une offre d’alliance ".
Une alliance qui a d’ailleurs été officialisée sur Twitter dans la soirée de ce mercredi.
Une alliance qui a d’ailleurs été officialisée sur Twitter dans la soirée de ce mercredi.

Une décision pleinement acceptée et saluée par Emmanuel Macron qu’il caractérise de " tournant de la campagne présidentielle ", avant d’ajouter que " l’alliance proposée par François Bayrou porte sur les valeurs et les idées " et qu’elle " s’inscrit pleinement dans la démarche de renouvellement et de rassemblement qui, depuis le début, est la nôtre. C’est pourquoi je l’accepte ". Dès ce jeudi, une rencontre entre les deux hommes politiques se tiendra.
Cependant, il ne faut pas se méprendre. Il ne s’agit pas d’un ralliement mais d’une alliance. C’est pourquoi, François Bayrou y a imposé ses conditions ou plutôt des " exigences, qui sont toutes d’intérêt général ". Quatre des conditions ont d’ailleurs été acceptées par Emmanuel Macron dont " une loi de moralisation de la vie politique, en particulier de lutte contre les conflits d’intérêts " qui sera inclue dans le programme, une demande sur " une véritable alternance, un vrai changement des pratiques et des orientations et non un recyclage des pratiques antérieures ou encore une amélioration de la représentativité politique aux élections". Par ailleurs, le maire de Pau a insisté sur la reconnaissance " de la valeur et de la juste rémunération du travail ".
Cependant, il ne faut pas se méprendre. Il ne s’agit pas d’un ralliement mais d’une alliance. C’est pourquoi, François Bayrou y a imposé ses conditions ou plutôt des " exigences, qui sont toutes d’intérêt général ". Quatre des conditions ont d’ailleurs été acceptées par Emmanuel Macron dont " une loi de moralisation de la vie politique, en particulier de lutte contre les conflits d’intérêts " qui sera inclue dans le programme, une demande sur " une véritable alternance, un vrai changement des pratiques et des orientations et non un recyclage des pratiques antérieures ou encore une amélioration de la représentativité politique aux élections". Par ailleurs, le maire de Pau a insisté sur la reconnaissance " de la valeur et de la juste rémunération du travail ".