
A l'occasion de la journée portes ouvertes sur le campus du Tampon, Frédéric Miranville, président de l’Université de La Réunion, a souhaité faire un point d’étape ce jeudi. Au terme d’une élection à nombreux rebondissements, le premier semestre a été passé à "la mise en place de l’équipe présidentielle" construite sur le mode "d’une présidence partagée".
Un modèle auquel a adhéré son allié, Gilles Lajoie, président du Conseil académique qui permet "l’adéquation entre les moyens définis par le Conseil administratif et les éléments politiques du Conseil d’académique" afin que "le développement de l’Université soit au rendez-vous", indique Frédéric Miranville. "Cela fonctionne parfaitement bien et tourne à plein régime. Nous opérons un peu comme le modèle du Sénat universitaire où l’ensemble de la communauté universitaire tente de s’extraire des tâches de gestion pour travailler en regardant plus loin dans une vision prospective", précise Gilles Lajoie.
Pour ce faire, des vice-présidences ont fusionné ou ont été créées, correspondant aux axes stratégiques que la nouvelle présidence souhaite développer. "Egalité femmes-hommes et prévention des discriminations", "usages et développements numériques" avec le lancement d’une nouvelle application Pass’Univ , un catalogue des offres de formations par domaine, ou "formation professionnelle et apprentissage". L’année universitaire précédente, le taux de réussite à La Réunion était de 24,2%. En revanche 77,2% des étudiants qui avaient passé ce cap ont obtenu leur licence à l’Université de La Réunion.
Face à un "taux d’échec préoccupant", Jimmy Selambarom, vice président du Conseil d’administration en charge de la formation et de la vie universitaire, y oppose un ensemble de dispositifs qui proposent au public diversifié de première année une offre également diversifiée. Une offre pluridisciplinaire en quelque sorte à la carte, "adaptée aux étudiants et pensée en termes de logique de parcours" .
200 000 euros pour les jeunes chercheurs
Outre la réorientation en cours d’année, les passerelles entres les formations de licence ou le cycle préparatoire à l’enseignement supérieur et à l’insertion professionnelle (CPESIP), l’Université mise sur la création d’un guichet unique de "formation tout au long de la vie" (FTLV). Un outil, "flexible, avec des formations qualifiantes ou diplômantes, à temps plein ou partiel, qui peut également se faire à distance". L’Université de La Réunion compte parmi les 9 universités françaises pilotes.
Autre axe stratégique de développement: "l’excellence de la recherche". "On ne parle pas assez de l’excellence estudiantine réunionnaise", regrette Gilles Lajoie. L’Université veut ainsi réussir le pari de l’ancrage et de la visibilité sur la zone indiaocéanique. En 2017, 100 000 euros seront alloués pour les recherches d’étudiants préparant un doctorat, 100 000 de plus pour le financement de post-doc.
Une université fédérative de l’océan Indien devrait voir le jour cette année et une antenne de l’Université, l’école supérieure de professorat et de l’éducation (ESPE), devrait également voir le jour à Mayotte.
"De véritables atouts pour faire développer cette recherche et cet enseignement supérieur de l’océan Indien", conclut Frédéric Miranville.
Un modèle auquel a adhéré son allié, Gilles Lajoie, président du Conseil académique qui permet "l’adéquation entre les moyens définis par le Conseil administratif et les éléments politiques du Conseil d’académique" afin que "le développement de l’Université soit au rendez-vous", indique Frédéric Miranville. "Cela fonctionne parfaitement bien et tourne à plein régime. Nous opérons un peu comme le modèle du Sénat universitaire où l’ensemble de la communauté universitaire tente de s’extraire des tâches de gestion pour travailler en regardant plus loin dans une vision prospective", précise Gilles Lajoie.
Pour ce faire, des vice-présidences ont fusionné ou ont été créées, correspondant aux axes stratégiques que la nouvelle présidence souhaite développer. "Egalité femmes-hommes et prévention des discriminations", "usages et développements numériques" avec le lancement d’une nouvelle application Pass’Univ , un catalogue des offres de formations par domaine, ou "formation professionnelle et apprentissage". L’année universitaire précédente, le taux de réussite à La Réunion était de 24,2%. En revanche 77,2% des étudiants qui avaient passé ce cap ont obtenu leur licence à l’Université de La Réunion.
Face à un "taux d’échec préoccupant", Jimmy Selambarom, vice président du Conseil d’administration en charge de la formation et de la vie universitaire, y oppose un ensemble de dispositifs qui proposent au public diversifié de première année une offre également diversifiée. Une offre pluridisciplinaire en quelque sorte à la carte, "adaptée aux étudiants et pensée en termes de logique de parcours" .
200 000 euros pour les jeunes chercheurs
Outre la réorientation en cours d’année, les passerelles entres les formations de licence ou le cycle préparatoire à l’enseignement supérieur et à l’insertion professionnelle (CPESIP), l’Université mise sur la création d’un guichet unique de "formation tout au long de la vie" (FTLV). Un outil, "flexible, avec des formations qualifiantes ou diplômantes, à temps plein ou partiel, qui peut également se faire à distance". L’Université de La Réunion compte parmi les 9 universités françaises pilotes.
Autre axe stratégique de développement: "l’excellence de la recherche". "On ne parle pas assez de l’excellence estudiantine réunionnaise", regrette Gilles Lajoie. L’Université veut ainsi réussir le pari de l’ancrage et de la visibilité sur la zone indiaocéanique. En 2017, 100 000 euros seront alloués pour les recherches d’étudiants préparant un doctorat, 100 000 de plus pour le financement de post-doc.
Une université fédérative de l’océan Indien devrait voir le jour cette année et une antenne de l’Université, l’école supérieure de professorat et de l’éducation (ESPE), devrait également voir le jour à Mayotte.
"De véritables atouts pour faire développer cette recherche et cet enseignement supérieur de l’océan Indien", conclut Frédéric Miranville.