Les habitants de la Plaine des Palmistes sont sous le choc après que le prêtre de leur paroisse ait été placé en garde à vue. Ils sont nombreux à le défendre.

Interpellé hier dans le cadre de l’enquête pour des viols présumés sur un adolescent, le père Fabrice Ibrahim a passé la nuit en cellule. Il a été présenté au Tribunal ce matin puis transféré de nouveau à la brigade de gendarmerie de Saint-Benoît pour une prolongation de sa garde à vue de 24h, donc jusqu'à 12h30 ce vendredi.
Pour rappel, le père Ibrahim a été interpellé dans le cadre d’une enquête préliminaire pour des viols présumés, après la plainte d’un jeune homme de 18 ans déposée il y a un mois. Le prêtre aurait imposé des rapports sexuels à l’adolescent mineur entre 2013 et 2015. La mère du jeune homme a elle aussi dénoncé des viols présumés.
Selon les derniers éléments, le prêtre conteste les faits. Il reconnaît avoir eu des rapports sexuels avec le jeune homme ainsi que sa mère mais selon lui, ils étaient consentants.
Pour rappel, le père Ibrahim a été interpellé dans le cadre d’une enquête préliminaire pour des viols présumés, après la plainte d’un jeune homme de 18 ans déposée il y a un mois. Le prêtre aurait imposé des rapports sexuels à l’adolescent mineur entre 2013 et 2015. La mère du jeune homme a elle aussi dénoncé des viols présumés.
Selon les derniers éléments, le prêtre conteste les faits. Il reconnaît avoir eu des rapports sexuels avec le jeune homme ainsi que sa mère mais selon lui, ils étaient consentants.

Une série de perquisitions a été menée à la sacristie et au presbytère, sous les yeux étonnés des habitants. Aujourd’hui, c’est la consternation et les réactions sont nombreuses, à commencer par le maire de la petite commune. "Nous étions dans l’étonnement. C’était inattendu et cette situation nous touche de plein fouet", explique l’élu.
Le prêtre largement soutenu par les paroissiens: "Notre religion est persécutée"
Au delà du choc, ce sont des témoignages de soutien qui circulent dans la commune. "Je suis un peu sceptique, je n’ai pas de jugement à faire, j’attends les résultats de l’enquête", explique Jean-Luc, présent ce matin à l’église. "Je me dit pourquoi attendre tout ce temps avant de dénoncer ces agissements? Notre religion est persécutée, regardez le nombre de chapelles qui sont vandalisées. Là, l’occasion se présente on va accuser untel ou untel", s’indigne-t-il.
Le prêtre largement soutenu par les paroissiens: "Notre religion est persécutée"
Au delà du choc, ce sont des témoignages de soutien qui circulent dans la commune. "Je suis un peu sceptique, je n’ai pas de jugement à faire, j’attends les résultats de l’enquête", explique Jean-Luc, présent ce matin à l’église. "Je me dit pourquoi attendre tout ce temps avant de dénoncer ces agissements? Notre religion est persécutée, regardez le nombre de chapelles qui sont vandalisées. Là, l’occasion se présente on va accuser untel ou untel", s’indigne-t-il.

Un sentiment partagé par Gilbert, un autre paroissien. "On ne dévoile pas les autres, mais dès qu’on dit chrétien, on est pointé tout de suite du doigt. Les autres se cachent." Françoise et Marie-Ange sont venues prier pour leur prêtre. "C’est dommage, je le connaissais et j’ai confiance en lui. Cette affaire va avoir un impact sur la communauté. Tous les chrétiens doivent prier pour lui" expliquent-elles, encore sous le choc.
Un prêtre strict, qui ne fait pas l’unanimité
Le Père Fabrice Ibrahim est connu pour sa rigueur, avec des messes prononcées en latin. À son arrivée dans la paroisse, il n’a pourtant pas fait l’unanimité. Les relations étaient d’ailleurs compliquées avec le maire de son ancienne paroisse à Sainte Rose. "Lorsqu’il est arrivé, le Père Ibrahim a surpris. Certains paroissiens n’aimaient pas l’atmosphère et ont préféré aller dans des paroisses voisines. C’est vrai qu’il était estimé mais aussi décrié parfois pour ses façons de faire."
"Ici, à la Plaine tout le monde se connaît "
L’évêque, Monseigneur Gilbert Aubry a pris contact avec Marco Boyer et viendra lui-même assurer la messe. "Il va venir et ramener les choses au calme d’une façon objective. Il n’y a rien à cacher, juste à suivre l’enquête et respecter la situation des familles", précise le Maire.
Pour l’instant, l’identité des plaignants n’est pas connue. "Dans la vie d’une communauté comme à la Plaine, la religion est ancrée dans l’histoire. J’aurais certainement l’occasion d’échanger avec la famille, cela se fera très naturellement. Ici tout le monde se connaît" conclut Marco Boyer.
Un prêtre strict, qui ne fait pas l’unanimité
Le Père Fabrice Ibrahim est connu pour sa rigueur, avec des messes prononcées en latin. À son arrivée dans la paroisse, il n’a pourtant pas fait l’unanimité. Les relations étaient d’ailleurs compliquées avec le maire de son ancienne paroisse à Sainte Rose. "Lorsqu’il est arrivé, le Père Ibrahim a surpris. Certains paroissiens n’aimaient pas l’atmosphère et ont préféré aller dans des paroisses voisines. C’est vrai qu’il était estimé mais aussi décrié parfois pour ses façons de faire."
"Ici, à la Plaine tout le monde se connaît "
L’évêque, Monseigneur Gilbert Aubry a pris contact avec Marco Boyer et viendra lui-même assurer la messe. "Il va venir et ramener les choses au calme d’une façon objective. Il n’y a rien à cacher, juste à suivre l’enquête et respecter la situation des familles", précise le Maire.
Pour l’instant, l’identité des plaignants n’est pas connue. "Dans la vie d’une communauté comme à la Plaine, la religion est ancrée dans l’histoire. J’aurais certainement l’occasion d’échanger avec la famille, cela se fera très naturellement. Ici tout le monde se connaît" conclut Marco Boyer.