Ce jeudi, le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas, a dévoilé les villes qui accueilleront 21 des 33 nouveaux établissements pénitentiaires, ainsi que leur nombre de places disponibles.

Les principales villes concernées sont Nice (650 places), Fréjus (650), Colmar (550), Rennes (550), Narbonne (500 places), Pau (500), Montpellier (500), Angoulême (400), Avignon (400), Perpignan (400), Nantes (300), Cherbourg (200), ou encore Toulon (200)*.
"En quatre mois et demi, nous disposons de 21 terrains techniquement solides politiquement assumés et financièrement accessibles. Le travail se poursuit avec des collectivités pour en trouver 12 autres dont 7 en Ile-de-France mais aussi à Lyon, Marseille, en Guadeloupe ou en Guyane", a déclaré le ministre de la Justice.
Avec un nombre faramineux de détenus comptabilisés au mois de juillet dernier (69 375), le projet permettra de combler le nombre de places manquantes. À Noter qu’au 1er janvier, la France ne comptait que 58 681 places de prison pour un total de 68 432 détenus. Suite au rapport de l’encellulement datant du 6 octobre dernier réclamé par l’ancien Premier ministre Manuel Valls, M. Urvoas estime qu’il faudrait construire entre 10 309 et 16 143 cellules d’ici 2025 dont 800 en cellules individuelles et 1500 en cellules doubles.
Au total, le coût du projet est estimé à 3 milliards d’euros dont 1,15 milliard de budget a été autorisé. Même si le projet est ambitieux, il ne fait pas l’unanimité auprès des maires concernés. Comme c’est le cas du maire DVD de Saint-Laurent-du Var (à proximité de Nice), Joseph Ségura, qualifiant cette manœuvre de "purement politique" sur France Bleu Azur.
"Que les élus locaux n’en veuillent plus mais tous ont validé les terrains"
Une opinion qui est dans la continuité de celle du député LR de la Manche, Phillipe Gosselin, suite au changement de choix de l’emplacement de la future prison qui se trouvera désormais à Cherbourg au lieu de Saint-Lô. Celui-ci a déclaré que ce n’était qu’un "cadeau de départ de Bernard Cazeneuve à Cherbourg. C’est une décision totalement politique et totalement arbitraire".
Des réactions attendues de la part du ministre de la Justice qui a concédé qu’il "y aura forcément des déceptions, des frustrations, des étonnements".
Toutefois, le ministre s’est voulu rassurant sur la continuité du projet après l’élection présidentielle en présentant sa mesure lors d’un entretien avec l’AFP : "Qu’est-ce qui pourrait rendre ce plan fragile ? Que les élus locaux n’en veuillent plus mais tous ont validé les terrains. Que le nouveau président décide de l’interrompre ? Je n’ai vu aucun candidat défendre cela et s’il le faisait, je me ferais un devoir de lui transmettre la liste des établissements en surpopulation".
* les autres villes : Rouen, Caen, au Mans, à Grenoble, Lille, Noisy-le-Grand et Marseille
"En quatre mois et demi, nous disposons de 21 terrains techniquement solides politiquement assumés et financièrement accessibles. Le travail se poursuit avec des collectivités pour en trouver 12 autres dont 7 en Ile-de-France mais aussi à Lyon, Marseille, en Guadeloupe ou en Guyane", a déclaré le ministre de la Justice.
Avec un nombre faramineux de détenus comptabilisés au mois de juillet dernier (69 375), le projet permettra de combler le nombre de places manquantes. À Noter qu’au 1er janvier, la France ne comptait que 58 681 places de prison pour un total de 68 432 détenus. Suite au rapport de l’encellulement datant du 6 octobre dernier réclamé par l’ancien Premier ministre Manuel Valls, M. Urvoas estime qu’il faudrait construire entre 10 309 et 16 143 cellules d’ici 2025 dont 800 en cellules individuelles et 1500 en cellules doubles.
Au total, le coût du projet est estimé à 3 milliards d’euros dont 1,15 milliard de budget a été autorisé. Même si le projet est ambitieux, il ne fait pas l’unanimité auprès des maires concernés. Comme c’est le cas du maire DVD de Saint-Laurent-du Var (à proximité de Nice), Joseph Ségura, qualifiant cette manœuvre de "purement politique" sur France Bleu Azur.
"Que les élus locaux n’en veuillent plus mais tous ont validé les terrains"
Une opinion qui est dans la continuité de celle du député LR de la Manche, Phillipe Gosselin, suite au changement de choix de l’emplacement de la future prison qui se trouvera désormais à Cherbourg au lieu de Saint-Lô. Celui-ci a déclaré que ce n’était qu’un "cadeau de départ de Bernard Cazeneuve à Cherbourg. C’est une décision totalement politique et totalement arbitraire".
Des réactions attendues de la part du ministre de la Justice qui a concédé qu’il "y aura forcément des déceptions, des frustrations, des étonnements".
Toutefois, le ministre s’est voulu rassurant sur la continuité du projet après l’élection présidentielle en présentant sa mesure lors d’un entretien avec l’AFP : "Qu’est-ce qui pourrait rendre ce plan fragile ? Que les élus locaux n’en veuillent plus mais tous ont validé les terrains. Que le nouveau président décide de l’interrompre ? Je n’ai vu aucun candidat défendre cela et s’il le faisait, je me ferais un devoir de lui transmettre la liste des établissements en surpopulation".
* les autres villes : Rouen, Caen, au Mans, à Grenoble, Lille, Noisy-le-Grand et Marseille