
Il y en a qui ne manquent pas d’air !
Jean-Rudy et son comparse Ulrich étaient tous deux accusés, suite à un cambriolage commis le 8 juin 2016, à Saint-Louis, de " recel de biens provenant d’un local d’entrepôt ".
Deux voleurs/receleurs ?
Le plus comique est que le rôle du tribunal ne comportait aucun nom d’auteur principal pour ce cambriolage.
Facile à comprendre : tous deux, ou chacun, si vous préférez, accuse l’autre d’être " LE " seul auteur du forfait, chacun n’étant que le receleur occasionnel. Vous avez compris ou je recommence ?
Le cambriolage avait eut lieu au détriment d’un magasin de sport très connu qui vend, notamment, des survêtements de sport siglés d’un crocodile, marque que je ne citerai pas.
Jean-Rudy, déjà détenu pour une autre affaire, était seul à l’audience, son compère trop courageux ayant préféré rester au lit.
Une amitié très intéressée
C’est au cours d’une perquise suite à une autre affaire, que les gendarmes ont trouvé le reliquat du cambriolage chez Jean-Rudy. Lequel n’a fait aucune difficulté pour reconnaître que " oui, ces objets provenaient bien d’un cambriolage, mais qu’il n’avait fait que les garder pour rendre service à son copain de haute voltige ! "
Le drame est que son copain, si volontiers dénoncé par le Pied-Nickelé de petite envergure, a dit exactement la même chose aux enquêteurs.
Jean-Rudy, jeune (19 ans et déjà 4 mentions à son CV juridique), dégingandé, intéressé par tout ce qu’on veut sauf son cas, n’est pas gêné pour un rond et exhibe fièrement le polo " crocodile " qu’il portait au moment de son extraction de prison. Cela le fait même ricaner.
" Mais pourquoi avez-vous gardé les objets volés ? insiste la présidente Peinaud. Vous aviez pourtant tout un tas de sursis au-dessus de notre tête…
- A cause ça in bon camarade, ça, madame. Et pu… lu la dit té i donne à moin in monnaie si moin té rende à lu service… "
Cela s’appelle une amitié à peine intéressée.
" Fé soigne à moin ? I enserve pas rien, ça ! "
Outre les sursis précédents, Jean-Rudy s’était vu intimer l’ordre de se faire soigner pour ses penchants aux fumettes et se faire suivre par les médecins idoines. Il n’en a rien fait.
" Fé soigne à moin akoz mi mette l’effet ? (sourire méprisant) Ca i enserve pas rien, ça madame ! " S’il le dit…
La présidente a beau insister, lui faire remarquer que ce n’est pas ainsi qu’il rendra service à sa famille… Car à son jeune âge, sans qualification ni boulot, Jean-Rudy a compagne et enfant. Autant souffler dans une contrebasse !
Bref, il lui en coûtera 3 mois fermes plus la révocation de quelques mois de sursis, peine non cumulable avec celle pour laquelle il est déjà en villégiature à Cayenne. Son comparse n’a eu que 3 mois avec sursis.
Jean-Rudy et son comparse Ulrich étaient tous deux accusés, suite à un cambriolage commis le 8 juin 2016, à Saint-Louis, de " recel de biens provenant d’un local d’entrepôt ".
Deux voleurs/receleurs ?
Le plus comique est que le rôle du tribunal ne comportait aucun nom d’auteur principal pour ce cambriolage.
Facile à comprendre : tous deux, ou chacun, si vous préférez, accuse l’autre d’être " LE " seul auteur du forfait, chacun n’étant que le receleur occasionnel. Vous avez compris ou je recommence ?
Le cambriolage avait eut lieu au détriment d’un magasin de sport très connu qui vend, notamment, des survêtements de sport siglés d’un crocodile, marque que je ne citerai pas.
Jean-Rudy, déjà détenu pour une autre affaire, était seul à l’audience, son compère trop courageux ayant préféré rester au lit.
Une amitié très intéressée
C’est au cours d’une perquise suite à une autre affaire, que les gendarmes ont trouvé le reliquat du cambriolage chez Jean-Rudy. Lequel n’a fait aucune difficulté pour reconnaître que " oui, ces objets provenaient bien d’un cambriolage, mais qu’il n’avait fait que les garder pour rendre service à son copain de haute voltige ! "
Le drame est que son copain, si volontiers dénoncé par le Pied-Nickelé de petite envergure, a dit exactement la même chose aux enquêteurs.
Jean-Rudy, jeune (19 ans et déjà 4 mentions à son CV juridique), dégingandé, intéressé par tout ce qu’on veut sauf son cas, n’est pas gêné pour un rond et exhibe fièrement le polo " crocodile " qu’il portait au moment de son extraction de prison. Cela le fait même ricaner.
" Mais pourquoi avez-vous gardé les objets volés ? insiste la présidente Peinaud. Vous aviez pourtant tout un tas de sursis au-dessus de notre tête…
- A cause ça in bon camarade, ça, madame. Et pu… lu la dit té i donne à moin in monnaie si moin té rende à lu service… "
Cela s’appelle une amitié à peine intéressée.
" Fé soigne à moin ? I enserve pas rien, ça ! "
Outre les sursis précédents, Jean-Rudy s’était vu intimer l’ordre de se faire soigner pour ses penchants aux fumettes et se faire suivre par les médecins idoines. Il n’en a rien fait.
" Fé soigne à moin akoz mi mette l’effet ? (sourire méprisant) Ca i enserve pas rien, ça madame ! " S’il le dit…
La présidente a beau insister, lui faire remarquer que ce n’est pas ainsi qu’il rendra service à sa famille… Car à son jeune âge, sans qualification ni boulot, Jean-Rudy a compagne et enfant. Autant souffler dans une contrebasse !
Bref, il lui en coûtera 3 mois fermes plus la révocation de quelques mois de sursis, peine non cumulable avec celle pour laquelle il est déjà en villégiature à Cayenne. Son comparse n’a eu que 3 mois avec sursis.