
De Victorin Lurel à Ericka Bareigts l’égalité réelle est selon le terme une volonté de convergence « en vue de réduire les écarts de développement » entre nos territoires d’Outre-Mer et la France métropolitaine. Pour cela les instruments de la convergence touchent l’économie, le social, le sanitaire, la protection et la valorisation environnementale, la culture, l’accès aux services publics, l’accès aux nouvelles technologies et à l’audiovisuel. L’article 1er enfonce le clou en y ajoutant que ces dispositifs visent à réduire les écarts. Voilà ce qu’est l’égalité réelle : ressembler à la France métropolitaine, cette belle « mère patrie ».
La loi de départementalisation de 1946 était claire, les lois s’appliqueront de la même manière sur tout le territoire français et donc sur les départements nouvellement nommés comme tels. Après 70 ans nous constatons que l’application de la loi a été différenciée et a conduit à de nombreuses inégalités, faisant de cette « mère patrie » libératrice une nouvelle fois colonisatrice. Cette leçon d’histoire n’a pas su transpirer dans le texte de l’égalité réelle porté par la ministre de l’outremer. Réduire les écarts consiste en la convergence vers ce qui existe « comme si on avait attendu cette piteuse loi pour moderniser notre économie et notre société », dixit Pierre Balcon.
Non nous n’avons pas attendu cette loi pour nous ouvrir sur la zone Océan Indien afin de s’intégrer culturellement et économiquement. Je donnerai un exemple celui de la COI où La Réunion a toujours été représentée. Alors il existe outremer un modèle de développement qui lui est propre. Un modèle qui ne peut être que différent de celui de l’hexagone tant les différences sont importantes. Cela sonne comme une Ultramarine qui n’a même pas conscience des potentialités énormes que possède notre île ?
Nous pouvons nous même créer un modèle économique innovant en nous intégrant dans notre zone Océan Indien où les pays voisins sont des facteurs de croissance économique pour nos entreprises dès lors que nous les incorporons dans cette dynamique. C’est l’ouverture sur les voisins et le simple rattrapage de la métropole qui nous fera évoluer vers notre émancipation économique.
Julien
La loi de départementalisation de 1946 était claire, les lois s’appliqueront de la même manière sur tout le territoire français et donc sur les départements nouvellement nommés comme tels. Après 70 ans nous constatons que l’application de la loi a été différenciée et a conduit à de nombreuses inégalités, faisant de cette « mère patrie » libératrice une nouvelle fois colonisatrice. Cette leçon d’histoire n’a pas su transpirer dans le texte de l’égalité réelle porté par la ministre de l’outremer. Réduire les écarts consiste en la convergence vers ce qui existe « comme si on avait attendu cette piteuse loi pour moderniser notre économie et notre société », dixit Pierre Balcon.
Non nous n’avons pas attendu cette loi pour nous ouvrir sur la zone Océan Indien afin de s’intégrer culturellement et économiquement. Je donnerai un exemple celui de la COI où La Réunion a toujours été représentée. Alors il existe outremer un modèle de développement qui lui est propre. Un modèle qui ne peut être que différent de celui de l’hexagone tant les différences sont importantes. Cela sonne comme une Ultramarine qui n’a même pas conscience des potentialités énormes que possède notre île ?
Nous pouvons nous même créer un modèle économique innovant en nous intégrant dans notre zone Océan Indien où les pays voisins sont des facteurs de croissance économique pour nos entreprises dès lors que nous les incorporons dans cette dynamique. C’est l’ouverture sur les voisins et le simple rattrapage de la métropole qui nous fera évoluer vers notre émancipation économique.
Julien