
Encore une affaire d'assistant parlementaire qui devrait mettre Patrick Lebreton dans l'embarras. Le JIR a recueilli le témoignage d'un de ses collaborateurs, Fabrice Lebon. Ce dernier affirme dans les colonnes du journal bénéficier d'un emploi fictif depuis septembre 2015. Selon ses dires, depuis cette date, il n'aurait effectué qu'une seule tâche à la demande d’Etienne Chéron (en cause dans une affaire de trafic d’influence et de détournement de fonds), répertorier les interventions du député. Il ne se serait d’ailleurs jamais rendu à l’Assemblée nationale. Pourtant, l’institution lui verse un salaire.
L’assistant parlementaire, dont le contrat se termine en mai prochain, accuse également l’entourage de Patrick Lebreton de pressions. Il y a quelques jours, Fabrice Lebon aurait été convoqué. On lui aurait demandé de faire porter le chapeau à Etienne Chéron, et d’affirmer qu’il était son "supérieur hiérarchique". Ce qu’il aurait refusé. "Mon supérieur c’est Patrick Lebreton" , rétorque-t-il dans le JIR.
Fabrice Lebon est également le président d’une association Rouv Zot Kèr, pour laquelle le député a attribué une subvention de 30 000 euros sur sa réserve parlementaire de 2016. Une subvention que le président assure ne jamais avoir reçue.
L’assistant parlementaire, dont le contrat se termine en mai prochain, accuse également l’entourage de Patrick Lebreton de pressions. Il y a quelques jours, Fabrice Lebon aurait été convoqué. On lui aurait demandé de faire porter le chapeau à Etienne Chéron, et d’affirmer qu’il était son "supérieur hiérarchique". Ce qu’il aurait refusé. "Mon supérieur c’est Patrick Lebreton" , rétorque-t-il dans le JIR.
Fabrice Lebon est également le président d’une association Rouv Zot Kèr, pour laquelle le député a attribué une subvention de 30 000 euros sur sa réserve parlementaire de 2016. Une subvention que le président assure ne jamais avoir reçue.