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Thierry Robert fera peut-être pâle figure tout à l'heure, quand il accueillera Emmanuel Macron au pied de son avion à Gillot.
Il aura entre-temps pris connaissance par le biais de cet article de la plainte portée contre lui devant le procureur de la République de Saint-Pierre par Amine Mooland, un associé de la société de transports Mooland, très grosse entreprise de transports en commun du Sud de l'île, pour délit de corruption et de favoritisme.
Amine Mooland affirme avoir servi d’intermédiaire dans une affaire de corruption entre Thierry Robert et la société Derichebourg.
Selon lui, la société métropolitaine, qui souhaitait s’implanter sur le marché de l’eau à la Réunion, aurait notamment versé une enveloppe de 20.000€ en espèces au député-maire de Saint-Leu pour obtenir l'attribution du marché de l'eau potable de la ville de Saint-Leu.
Amine est le frère de Lookman Mooland, le dirigeant du groupe du même nom. Société dont il a été un associé et un des dirigeants pendant plus de 20 ans, ce qui explique qu’il ait été au courant de tout ce qui s’y passait et qu’il ait été associé à toutes les négociations.
Au cours de l’année 2015, Thomas Derichebourg, le dirigeant de la société familiale éponyme spécialisée en métropole et à l’international dans la gestion des déchets, mais aussi de façon plus anecdotique dans la gestion de l’eau et des eaux usées, souhaite s’implanter à la Réunion. Pour arriver à ses fins, il s’associe avec le groupe Mooland, avec lequel il crée une filiale commune, DOI, dans laquelle il confie 45% du capital au groupe réunionnais.
Dans la foulée, grâce au carnet d’adresses de Lookman Mooland, très influent surtout dans le Sud, DOI obtient en 2014 le marché de collectes des ordures de la CASUD ainsi que quelques marchés de nettoyage industriel.
Mais ce n’est pas assez. Thomas Derichebourg est plus gourmand et souhaite s’implanter également sur le marché de l’eau potable et des eaux usées, détenu jusqu’ici par deux poids lourds, Veolia et la CISE. Apprenant que les délégations de service public de Saint-Leu doivent prochainement être renouvelées, il demande à Lookman Mooland de prendre contact avec Thierry Robert pour voir s’il serait intéressé à changer de fermier.
Une première rencontre courant 2015
La première rencontre entre Thierry Robert et Thomas Derichebourg a lieu courant 2015 à la mairie de Saint-Leu, en présence de Lookman et Amine Mooland.
La scène, telle que la décrit Amine Mooland dans sa déposition au procureur de la République, est assez surréaliste. Il explique que Thomas Derichebourg s’est toujours vanté d’entretenir des "relations privilégiées avec François Hollande, ce qui lui a permis lors de ses voyages avec le président Hollande de décrocher des marchés de collecte des ordures dans diverses villes du Maroc et du Canada".
Ces relations privilégiées avec le président de la République semblent intéresser au plus haut point Thierry Robert. Lors de cette première rencontre, le député maire s’est dit prêt à "lui renvoyer l’ascenseur le moment venu" (sur les contrats de DSP, selon Amine Mooland), mais exige en contrepartie "une intervention auprès de François Hollande afin qu’au deuxième tour des régionales, le président appelle le PS local à se ranger" derrière lui.
20.000€ en espèces
Mais surtout, toujours selon Amine Mooland, Thierry Robert aurait aussi, "de façon directe et surprenante, demandé une participation financière pour la campagne des Régionales, en insistant pour avoir une réponse immédiatement".
L’accusation est grave. Mais Amine Mooland ne s’en tient pas là. Selon lui, avant le 1er tour des Régionales, Thomas Derichebourg lui demande de trouver 20.000€ en espèces, car c’est la somme que réclamait Thierry Robert.
Et c’est ainsi qu’il rencontre le député maire de Saint-Leu, un samedi après-midi précédant le 1er tour, à sa permanence de la rue Haute, pour l’informer que Derichebourg était ok pour lui donner l’argent qui lui serait remis par Lookman Mooland.
Pourquoi Lookman et pas Amine, alors que c’est lui qui avait noué les premiers contacts ? Amine explique dans son courrier au procureur qu’il était depuis peu en conflit avec son frère sur sa façon de gérer le groupe familial. Lookman ne lui faisait plus confiance et Lookman et Derichebourg auraient alors décidé de l’écarter de la dernière phase de l’opération.
Amine Mooland affirme qu’il existe des preuves de la malversation
Pourtant, Amine Mooland affirme qu’il existe des preuves de la malversation. Selon lui, il suffira au procureur (peut-être l’a-t-il déjà fait puisque la plainte date du 1er mars…) d’aller regarder dans les téléphones de Lookman Mollan, de Thomas Derichebourg, du sien et dans celui d’un consultant de DOI qui a également servi d’intermédiaire, pour y trouver les SMS fixant les conditions du pacte de corruption et les modalités du paiement.
Car, selon Amine Mooland, les contacts auraient été nombreux entre son frère et Thierry Robert, Lookman Mooland voulant s’assurer régulièrement que le retour d’ascenseur annoncé serait bien au rendez-vous et des contrats confiés par la mairie de Saint-Leu à la société DOI.
Amine Mooland continue son explication au procureur : "Après la sortie des appels d’offres en décembre 2015, une rencontre programmée par Lookman Mooland a eu lieu à l’Assemblée nationale en mars 2016 entre Thomas Derichebourg et Thierry Robert, au cours de laquelle les accords ont été scellés et d’ailleurs Thomas Derichebourg a obtenu immédiatement de Thierry Robert le report de la date de dépôt des offres afin de permettre à DOI de mieux se préparer car DOI ne disposait pas de compétences pour répondre aux deux marchés". Et selon lui, des SMS auraient été échangés entre les deux hommes pour planifier le rendez-vous.
Les élections régionales de décembre 2015 passées, avec le résultat que l’on sait, Amine Mooland revoit Thomas Derichebourg en mars 2016 à la Réunion. Lors de la discussion, l’homme d’affaires métropolitain lui confirme que "tout était calé avec le député maire pour ses demandes financières et que DOI aura les deux DSP" de la mairie de Saint-Leu, "Lookman Mooland se chargeant de procéder aux versements à Thierry Robert".
Et apparemment, ce n’est pas le seul versement qu’il y aurait eu. Amine Mooland évoque une "rétrocession" d’une partie de la facturation d’une location de bus par la commune à TCO, la société du groupe Mooland, bus qui aurait été sous-utilisé, ce qui aurait permis de dégager une marge qui aurait été reversée au député maire de Saint-Leu.
Là aussi, Amine Mooland va encore plus loin dans ses accusations : "Je sais que Lookman Mooland le rencontrait régulièrement (Thierry Robert, NDLR) et lui remettait systématiquement des enveloppes d’espèces provenant des échanges de chèques contre de l’espèce auprès d’une station service de Saint-Louis".
D’ailleurs, toujours selon Amine Mooland, "Thierry Robert n’avait d’ailleurs pas hésité à plusieurs reprises quand il me voyait (dans l’avion au retour d’un voyage de Mayotte en février 2015 ou à la mosquée de Saint-Leu lors d’une soirée religieuse) à m’interpeller quand il n’arrivait pas à joindre Lookman Mooland pour lui remettre ce qu’il attendait". Ou alors pour se plaindre auprès de lui comme en février 2016 par SMS de ne pas avoir encore reçu une partie de ce qui avait été convenu…
L’attribution du contrat d’affermage d’eau potable votée ce mercredi
Il appartiendra au procureur de la République de Saint-Pierre d’enquêter pour vérifier la véracité des accusations portées par Amine Mooland contre Thierry Robert. Un élément semble cependant apporter du crédit à ses propos : Le conseil municipal de Saint-Leu a voté mercredi après-midi l’attribution du contrat d’affermage d’eau potable à la société Derichebourg, au détriment de la CISE qui avait en charge le marché jusque-là.
Lors du conseil, Thierry Robert s’est vanté d’avoir obtenu une baisse des prix - minime de 2 à 3% - au terme d’une âpre négociation.
Les choses seraient en fait moins simples et pourraient lui valoir de nouveaux déboires judiciaires. Les négociations se sont déroulées en ne respectant pas, à plusieurs reprises, les règles très strictes en vigueur, ce qui a d’ailleurs amené la CISE à en faire la remarque officiellement, en vue d'un éventuel contentieux.
Mais ceci est une autre histoire sur laquelle nous reviendrons prochainement…
Droit de réponse du député-maire de Saint-Leu :
"J'ai appris ce vendredi 24 mars 2017 qu'un « faux corbeau » veut me nuire pour atteindre, en réalité, une entreprise basée en métropole qui vient d'obtenir un contrat important pour l'affermage de l'eau sur la commune de Saint-Leu.
Je tiens à indiquer que le calomniateur est un ancien collaborateur de cette entreprise qui l'a licencié.
Je veux dire que dernièrement, la commune de Saint-Leu a très normalement choisi deux fermiers pour assurer les services de l'eau potable et des eaux usées: l'entreprise Derichebourg s'agissant de l'eau potable d’une part, et la CISE concernant les eaux usées, d'autre part.
Je précise que les offres étaient d'une qualité équivalente voire similaire. En réalité, les seules différences étaient le prix. Il a donc été décidé de choisir les moins chers au plus grand bénéfice des administrés de Saint-Leu qui vont payer une facture moins élevée que celle qu'ils avaient à régler jusque là.
Ce calomniateur voudrait prétendre que cet affermage pourrait être entaché de corruption, ce qui est évidemment faux et, de plus, absurde quand on considère que l’offre était la plus basse.
Je tiens donc à avertir tout un chacun, qu'il faudra prendre ses responsabilités, au moment de me mettre en cause d'une façon qui serait évidemment diffamatoire et calomnieuse."
Thierry Robert
Député-Maire de Saint-Leu
Il aura entre-temps pris connaissance par le biais de cet article de la plainte portée contre lui devant le procureur de la République de Saint-Pierre par Amine Mooland, un associé de la société de transports Mooland, très grosse entreprise de transports en commun du Sud de l'île, pour délit de corruption et de favoritisme.
Amine Mooland affirme avoir servi d’intermédiaire dans une affaire de corruption entre Thierry Robert et la société Derichebourg.
Selon lui, la société métropolitaine, qui souhaitait s’implanter sur le marché de l’eau à la Réunion, aurait notamment versé une enveloppe de 20.000€ en espèces au député-maire de Saint-Leu pour obtenir l'attribution du marché de l'eau potable de la ville de Saint-Leu.
Amine est le frère de Lookman Mooland, le dirigeant du groupe du même nom. Société dont il a été un associé et un des dirigeants pendant plus de 20 ans, ce qui explique qu’il ait été au courant de tout ce qui s’y passait et qu’il ait été associé à toutes les négociations.
Au cours de l’année 2015, Thomas Derichebourg, le dirigeant de la société familiale éponyme spécialisée en métropole et à l’international dans la gestion des déchets, mais aussi de façon plus anecdotique dans la gestion de l’eau et des eaux usées, souhaite s’implanter à la Réunion. Pour arriver à ses fins, il s’associe avec le groupe Mooland, avec lequel il crée une filiale commune, DOI, dans laquelle il confie 45% du capital au groupe réunionnais.
Dans la foulée, grâce au carnet d’adresses de Lookman Mooland, très influent surtout dans le Sud, DOI obtient en 2014 le marché de collectes des ordures de la CASUD ainsi que quelques marchés de nettoyage industriel.
Mais ce n’est pas assez. Thomas Derichebourg est plus gourmand et souhaite s’implanter également sur le marché de l’eau potable et des eaux usées, détenu jusqu’ici par deux poids lourds, Veolia et la CISE. Apprenant que les délégations de service public de Saint-Leu doivent prochainement être renouvelées, il demande à Lookman Mooland de prendre contact avec Thierry Robert pour voir s’il serait intéressé à changer de fermier.
Une première rencontre courant 2015
La première rencontre entre Thierry Robert et Thomas Derichebourg a lieu courant 2015 à la mairie de Saint-Leu, en présence de Lookman et Amine Mooland.
La scène, telle que la décrit Amine Mooland dans sa déposition au procureur de la République, est assez surréaliste. Il explique que Thomas Derichebourg s’est toujours vanté d’entretenir des "relations privilégiées avec François Hollande, ce qui lui a permis lors de ses voyages avec le président Hollande de décrocher des marchés de collecte des ordures dans diverses villes du Maroc et du Canada".
Ces relations privilégiées avec le président de la République semblent intéresser au plus haut point Thierry Robert. Lors de cette première rencontre, le député maire s’est dit prêt à "lui renvoyer l’ascenseur le moment venu" (sur les contrats de DSP, selon Amine Mooland), mais exige en contrepartie "une intervention auprès de François Hollande afin qu’au deuxième tour des régionales, le président appelle le PS local à se ranger" derrière lui.
20.000€ en espèces
Mais surtout, toujours selon Amine Mooland, Thierry Robert aurait aussi, "de façon directe et surprenante, demandé une participation financière pour la campagne des Régionales, en insistant pour avoir une réponse immédiatement".
L’accusation est grave. Mais Amine Mooland ne s’en tient pas là. Selon lui, avant le 1er tour des Régionales, Thomas Derichebourg lui demande de trouver 20.000€ en espèces, car c’est la somme que réclamait Thierry Robert.
Et c’est ainsi qu’il rencontre le député maire de Saint-Leu, un samedi après-midi précédant le 1er tour, à sa permanence de la rue Haute, pour l’informer que Derichebourg était ok pour lui donner l’argent qui lui serait remis par Lookman Mooland.
Pourquoi Lookman et pas Amine, alors que c’est lui qui avait noué les premiers contacts ? Amine explique dans son courrier au procureur qu’il était depuis peu en conflit avec son frère sur sa façon de gérer le groupe familial. Lookman ne lui faisait plus confiance et Lookman et Derichebourg auraient alors décidé de l’écarter de la dernière phase de l’opération.
Amine Mooland affirme qu’il existe des preuves de la malversation
Pourtant, Amine Mooland affirme qu’il existe des preuves de la malversation. Selon lui, il suffira au procureur (peut-être l’a-t-il déjà fait puisque la plainte date du 1er mars…) d’aller regarder dans les téléphones de Lookman Mollan, de Thomas Derichebourg, du sien et dans celui d’un consultant de DOI qui a également servi d’intermédiaire, pour y trouver les SMS fixant les conditions du pacte de corruption et les modalités du paiement.
Car, selon Amine Mooland, les contacts auraient été nombreux entre son frère et Thierry Robert, Lookman Mooland voulant s’assurer régulièrement que le retour d’ascenseur annoncé serait bien au rendez-vous et des contrats confiés par la mairie de Saint-Leu à la société DOI.
Amine Mooland continue son explication au procureur : "Après la sortie des appels d’offres en décembre 2015, une rencontre programmée par Lookman Mooland a eu lieu à l’Assemblée nationale en mars 2016 entre Thomas Derichebourg et Thierry Robert, au cours de laquelle les accords ont été scellés et d’ailleurs Thomas Derichebourg a obtenu immédiatement de Thierry Robert le report de la date de dépôt des offres afin de permettre à DOI de mieux se préparer car DOI ne disposait pas de compétences pour répondre aux deux marchés". Et selon lui, des SMS auraient été échangés entre les deux hommes pour planifier le rendez-vous.
Les élections régionales de décembre 2015 passées, avec le résultat que l’on sait, Amine Mooland revoit Thomas Derichebourg en mars 2016 à la Réunion. Lors de la discussion, l’homme d’affaires métropolitain lui confirme que "tout était calé avec le député maire pour ses demandes financières et que DOI aura les deux DSP" de la mairie de Saint-Leu, "Lookman Mooland se chargeant de procéder aux versements à Thierry Robert".
Et apparemment, ce n’est pas le seul versement qu’il y aurait eu. Amine Mooland évoque une "rétrocession" d’une partie de la facturation d’une location de bus par la commune à TCO, la société du groupe Mooland, bus qui aurait été sous-utilisé, ce qui aurait permis de dégager une marge qui aurait été reversée au député maire de Saint-Leu.
Là aussi, Amine Mooland va encore plus loin dans ses accusations : "Je sais que Lookman Mooland le rencontrait régulièrement (Thierry Robert, NDLR) et lui remettait systématiquement des enveloppes d’espèces provenant des échanges de chèques contre de l’espèce auprès d’une station service de Saint-Louis".
D’ailleurs, toujours selon Amine Mooland, "Thierry Robert n’avait d’ailleurs pas hésité à plusieurs reprises quand il me voyait (dans l’avion au retour d’un voyage de Mayotte en février 2015 ou à la mosquée de Saint-Leu lors d’une soirée religieuse) à m’interpeller quand il n’arrivait pas à joindre Lookman Mooland pour lui remettre ce qu’il attendait". Ou alors pour se plaindre auprès de lui comme en février 2016 par SMS de ne pas avoir encore reçu une partie de ce qui avait été convenu…
L’attribution du contrat d’affermage d’eau potable votée ce mercredi
Il appartiendra au procureur de la République de Saint-Pierre d’enquêter pour vérifier la véracité des accusations portées par Amine Mooland contre Thierry Robert. Un élément semble cependant apporter du crédit à ses propos : Le conseil municipal de Saint-Leu a voté mercredi après-midi l’attribution du contrat d’affermage d’eau potable à la société Derichebourg, au détriment de la CISE qui avait en charge le marché jusque-là.
Lors du conseil, Thierry Robert s’est vanté d’avoir obtenu une baisse des prix - minime de 2 à 3% - au terme d’une âpre négociation.
Les choses seraient en fait moins simples et pourraient lui valoir de nouveaux déboires judiciaires. Les négociations se sont déroulées en ne respectant pas, à plusieurs reprises, les règles très strictes en vigueur, ce qui a d’ailleurs amené la CISE à en faire la remarque officiellement, en vue d'un éventuel contentieux.
Mais ceci est une autre histoire sur laquelle nous reviendrons prochainement…
Droit de réponse du député-maire de Saint-Leu :
"J'ai appris ce vendredi 24 mars 2017 qu'un « faux corbeau » veut me nuire pour atteindre, en réalité, une entreprise basée en métropole qui vient d'obtenir un contrat important pour l'affermage de l'eau sur la commune de Saint-Leu.
Je tiens à indiquer que le calomniateur est un ancien collaborateur de cette entreprise qui l'a licencié.
Je veux dire que dernièrement, la commune de Saint-Leu a très normalement choisi deux fermiers pour assurer les services de l'eau potable et des eaux usées: l'entreprise Derichebourg s'agissant de l'eau potable d’une part, et la CISE concernant les eaux usées, d'autre part.
Je précise que les offres étaient d'une qualité équivalente voire similaire. En réalité, les seules différences étaient le prix. Il a donc été décidé de choisir les moins chers au plus grand bénéfice des administrés de Saint-Leu qui vont payer une facture moins élevée que celle qu'ils avaient à régler jusque là.
Ce calomniateur voudrait prétendre que cet affermage pourrait être entaché de corruption, ce qui est évidemment faux et, de plus, absurde quand on considère que l’offre était la plus basse.
Je tiens donc à avertir tout un chacun, qu'il faudra prendre ses responsabilités, au moment de me mettre en cause d'une façon qui serait évidemment diffamatoire et calomnieuse."
Thierry Robert
Député-Maire de Saint-Leu