![[LIVE VIDEO] Le meeting d'Emmanuel Macron en direct du Petit stade de l'Est](http://www.zinfos974.com/photo/art/default/11461074-19142349.jpg?v=1490451668 "[LIVE VIDEO] Le meeting d'Emmanuel Macron en direct du Petit stade de l'Est")
La première journée d'Emmanuel Macron s'achève ce samedi par un très attendu discours sur le programme Outre-mer du candidat. L'ex-ministre du gouvernement Valls doit intervenir après les discours des principaux élus locaux qui ont fait le choix de le soutenir dans cette campagne.
Le Petit stade de l'Est est configuré pour accueillir cet après-midi 5000 personnes selon les conseillers municipaux de Saint-Denis et membres du mouvement En Marche d'Emmanuel Macron.
[Revivez le LIVE VIDEO à l'aéroport et à Saint-Leu ]
Le Petit stade de l'Est est configuré pour accueillir cet après-midi 5000 personnes selon les conseillers municipaux de Saint-Denis et membres du mouvement En Marche d'Emmanuel Macron.
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Thierry Robert a l'honneur d'ouvrir le meeting, suivi quelques minutes après par le maire de Saint-Denis Gilbert Annette :
Premier à entrer en scène : Thierry Robert
- « En vous voyant aussi nombreux ça sent la victoire d’Emmanuel Macron !
-Il a réussi un pari audacieux, celui de rassembler des hommes et des femmes issues d'horizons différents, en France hexagonale et à La Réunion et dans l'ensemble des outre-mer, dans cette salle des élus PS, LPA.
-Emmanuel Macron a toutes les qualités pour remettre la France en marche, pou met La Réunion en lèr, la France en lèr, l’outre-mer en lèr. Je suis fier d’être aux côtés de celui qui gouvernera la France. Nous avons une vision similaire pour la France, l'outre-mer et La Réunion. Comme lui j’aurai bientôt 40 ans, comme lui j’ai décidé de lancer en 2012 un mouvement qui dépasse les partis politiques. Comme lui je pense que la politique n’est pas un métier, comme lui je souhaite un renouvellement classe politique.
Le député-maire de Saint-Leu a également assuré que Emmanuel Macron "tiendra la parole donnée".
Gilbert Annette prend la parole :
Le maire du chef-lieu remercie la foule d'être venue et a appelé les partisans d'Emmanuel Macron à rester mobilisés.
-"Rien n’est gagné, ce match se terminera le 7 mai. Méfions nous, hier le PSG menait 4-0, une semaine après le Barça a gagné 6-1"
Selon lui, Emmanuel Macron a eu "l’audace" de rassembler les hommes et les femmes pour trouver une nouvelle voie. "Nous pensons que pour faire face à la complexité du monde moderne, il faut rassembler dans la diversité des forces politiques de notre pays. Je voudrais te féliciter pour ta capacité à agglomérer toutes ces forces", déclare Gilbert Annette.
- « En vous voyant aussi nombreux ça sent la victoire d’Emmanuel Macron !
-Il a réussi un pari audacieux, celui de rassembler des hommes et des femmes issues d'horizons différents, en France hexagonale et à La Réunion et dans l'ensemble des outre-mer, dans cette salle des élus PS, LPA.
-Emmanuel Macron a toutes les qualités pour remettre la France en marche, pou met La Réunion en lèr, la France en lèr, l’outre-mer en lèr. Je suis fier d’être aux côtés de celui qui gouvernera la France. Nous avons une vision similaire pour la France, l'outre-mer et La Réunion. Comme lui j’aurai bientôt 40 ans, comme lui j’ai décidé de lancer en 2012 un mouvement qui dépasse les partis politiques. Comme lui je pense que la politique n’est pas un métier, comme lui je souhaite un renouvellement classe politique.
Le député-maire de Saint-Leu a également assuré que Emmanuel Macron "tiendra la parole donnée".
Gilbert Annette prend la parole :
Le maire du chef-lieu remercie la foule d'être venue et a appelé les partisans d'Emmanuel Macron à rester mobilisés.
-"Rien n’est gagné, ce match se terminera le 7 mai. Méfions nous, hier le PSG menait 4-0, une semaine après le Barça a gagné 6-1"
17H45 : Emmanuel Macron prend place sur le podium. Il commence son discours :
Emmanuel Macron :
Place ensuite au candidat En Marche ! Pour Emmanuel Macron, le premier problème à La Réunion, avant le chômage, est l’illettrisme. Il souhaite la mise en place à La Réunion dans les classes de CP et de CE1 un maximum de 13 élèves par classe. Au niveau national, il souhaite donner plus d'autonomie et de libertés aux enseignants.
Deuxième priorité pour l'ancien ministre de l'Économie : le travail. "Je veux être le candidat du travail, de la réussite au travail et de l'émancipation par le travail", lance Emmanuel Macron, qui souhaite "libérer le travail, avec plus de simplifications". "Je veux lever les barrières. D'ailleurs, si je suis élu, je veux supprimer le RSI", déclare-t-il, sous les vivas de la foule. "Je veux également baisser les impôts et les charges sur les entreprises. Dans notre projet, nous prévoyons à ce sujet une baisse de six points et un impôt des sociétés fixé à 25%". Les accords dans les entreprises ont également été abordées par le candidat. "Il faut simplifier les règles concernant le droit du travail. les négociations doivent se faire non pas par une loi mais entreprise par entreprise", martèle-t-il.
Troisième priorité : l'économie. Il faut structurer les filières économiques, structurer notamment l'agriculture qui, ici, fait du bon travail. A propos de la filière canne - sucre : "on ira sur un engagement de 38 millions d'euros pour sortir de la fin des quotas. Il faut également développer la filière porc, poulet. La filière locale est insuffisante. Il faut s’assurer que le prix de vente correspond au prix de production et généraliser l'organisation des producteurs. Développer aussi l'énergie tirée de la biomasse comme la canne à sucre. Nous avons d'ailleurs un plan d'investissements de 50 milliards d’euros pour accompagner cette transformation."
"Je veux pour La Réunion qu’on laisse la possibilité d’adapter les règles au terrain"
Emmanuel Macron a été interpellé à plusieurs reprises par des spectateurs, qu'il n'a pas hésité à faire descendre des tribunes pour débattre avec lui. Un jeu de question/réponse que le candidat de 39 ans semble maîtriser.
Interrogée par un jeune chef d'entreprise sur les points bloquants et la démotivation qui en découle : "Beaucoup de règles pensées depuis Paris rajoutent de la complexité. Je veux que l’on aille vers du plus simple, je veux que les fonctionnaires de l’Etat simplifient les dispositifs, au plus près du terrain. Je veux pour La Réunion qu’on laisse la possibilité d’adapter les règles au terrain, de donner plus de simplicité pour des guichets publics"
Sur la question de la santé à La Réunion : "sur le diabète, je propose de continuer à développer l'offre de soins avec des maisons de santé avec les libéraux, les spécialistes, en les attirant en les rémunérant mieux. Dans le plan d'investissements que l’on va faire, je propose le doublement de l'offre de soins pour éviter d’aller aux urgences."
"Une ambition nouvelle pour la France"
La sécurité : "Un des problèmes de notre pays c’est le terrorisme. Dans les quartiers difficiles, une insécurité s’est installée en raison d’un manque d’éducation et d’activité économique. Mais il y a des réponses à apporter. La tolérance zéro en matière d'insécurité, c'est ce projet que je veux porter. 10 000 policiers et gendarmes sur le prochain quinquennat. La création d'une police pour recréer une présence quotidienne avec des moyens nouveaux pour mettre des amendes. Il faut arrêter avec les rappels à la loi, et il faut absolument mettre en place des amendes. Je veux aussi que les forces de l’ordre puissent éloigner du territoire ceux qui créent un trouble.
"Il faut assurer la continuité territoriale avec la métropole. Les billets sont trop chers et les vols trop peu nombreux. il faut améliorer la concurrence entre les compagnies et lancer une vraie politique de baisse des prix par le biais de 200 000 billets accompagnés par an. La continuité c'est aussi avec les territoires de l'Océan indien, une zone économique pertinente pour La Réunion."
"Le défi qui est le nôtre : porter ce projet progressiste pour notre territoire, car ce défi est historique. C‘est le défi français. Si nous voulons une ambition nouvelle pour la France, je vous demande les amis, avec moi, de porter ce projet, ensemble pour la France, l'outre-mer et les mettre en lèr."
Place ensuite au candidat En Marche ! Pour Emmanuel Macron, le premier problème à La Réunion, avant le chômage, est l’illettrisme. Il souhaite la mise en place à La Réunion dans les classes de CP et de CE1 un maximum de 13 élèves par classe. Au niveau national, il souhaite donner plus d'autonomie et de libertés aux enseignants.
Deuxième priorité pour l'ancien ministre de l'Économie : le travail. "Je veux être le candidat du travail, de la réussite au travail et de l'émancipation par le travail", lance Emmanuel Macron, qui souhaite "libérer le travail, avec plus de simplifications". "Je veux lever les barrières. D'ailleurs, si je suis élu, je veux supprimer le RSI", déclare-t-il, sous les vivas de la foule. "Je veux également baisser les impôts et les charges sur les entreprises. Dans notre projet, nous prévoyons à ce sujet une baisse de six points et un impôt des sociétés fixé à 25%". Les accords dans les entreprises ont également été abordées par le candidat. "Il faut simplifier les règles concernant le droit du travail. les négociations doivent se faire non pas par une loi mais entreprise par entreprise", martèle-t-il.
Troisième priorité : l'économie. Il faut structurer les filières économiques, structurer notamment l'agriculture qui, ici, fait du bon travail. A propos de la filière canne - sucre : "on ira sur un engagement de 38 millions d'euros pour sortir de la fin des quotas. Il faut également développer la filière porc, poulet. La filière locale est insuffisante. Il faut s’assurer que le prix de vente correspond au prix de production et généraliser l'organisation des producteurs. Développer aussi l'énergie tirée de la biomasse comme la canne à sucre. Nous avons d'ailleurs un plan d'investissements de 50 milliards d’euros pour accompagner cette transformation."
"Je veux pour La Réunion qu’on laisse la possibilité d’adapter les règles au terrain"
Emmanuel Macron a été interpellé à plusieurs reprises par des spectateurs, qu'il n'a pas hésité à faire descendre des tribunes pour débattre avec lui. Un jeu de question/réponse que le candidat de 39 ans semble maîtriser.
Interrogée par un jeune chef d'entreprise sur les points bloquants et la démotivation qui en découle : "Beaucoup de règles pensées depuis Paris rajoutent de la complexité. Je veux que l’on aille vers du plus simple, je veux que les fonctionnaires de l’Etat simplifient les dispositifs, au plus près du terrain. Je veux pour La Réunion qu’on laisse la possibilité d’adapter les règles au terrain, de donner plus de simplicité pour des guichets publics"
Sur la question de la santé à La Réunion : "sur le diabète, je propose de continuer à développer l'offre de soins avec des maisons de santé avec les libéraux, les spécialistes, en les attirant en les rémunérant mieux. Dans le plan d'investissements que l’on va faire, je propose le doublement de l'offre de soins pour éviter d’aller aux urgences."
"Une ambition nouvelle pour la France"
La sécurité : "Un des problèmes de notre pays c’est le terrorisme. Dans les quartiers difficiles, une insécurité s’est installée en raison d’un manque d’éducation et d’activité économique. Mais il y a des réponses à apporter. La tolérance zéro en matière d'insécurité, c'est ce projet que je veux porter. 10 000 policiers et gendarmes sur le prochain quinquennat. La création d'une police pour recréer une présence quotidienne avec des moyens nouveaux pour mettre des amendes. Il faut arrêter avec les rappels à la loi, et il faut absolument mettre en place des amendes. Je veux aussi que les forces de l’ordre puissent éloigner du territoire ceux qui créent un trouble.
"Il faut assurer la continuité territoriale avec la métropole. Les billets sont trop chers et les vols trop peu nombreux. il faut améliorer la concurrence entre les compagnies et lancer une vraie politique de baisse des prix par le biais de 200 000 billets accompagnés par an. La continuité c'est aussi avec les territoires de l'Océan indien, une zone économique pertinente pour La Réunion."
"Le défi qui est le nôtre : porter ce projet progressiste pour notre territoire, car ce défi est historique. C‘est le défi français. Si nous voulons une ambition nouvelle pour la France, je vous demande les amis, avec moi, de porter ce projet, ensemble pour la France, l'outre-mer et les mettre en lèr."