
"La lecture du programme d’E. Macron pour l’outre-mer laisse perplexe concernant un candidat qui prétend faire autrement en tout et sortir enfin des sentiers battus qui n’ont pas mené à grand-chose jusqu’ici, sinon à la persistance voire à l’aggravation de nos problèmes structurels : chômage hors norme, sous-qualification et illettrisme, grande pauvreté…
Car ce qui frappe d’emblée dans les écrits et interviews du candidat c’est une continuité dans le discours et les promesses qu’on entend depuis des décennies. S’engager à négocier avec l’UE, à développer des filières d’excellence, la formation, les infrastructures…, tout cela n’a rien de nouveau et ne constitue pas le changement de modèle de développement seul à même de nous sortir des ornières qui se creusent d’années en années.
Ne parlons pas des engagements aussi creux que « le cœur de mon projet c’est développer l’activité et l’emploi », qui auraient un sens s’ils étaient accompagnés de l’indication de mesures fortes et crédibles pour y arriver. Par ailleurs se contenter de dire, concernant la vie chère, qu’on va faire évaluer et ensuite engager des actions, on ne peut faire plus expéditif.
Enfin pourquoi devrions-nous croire qu’il changera la situation actuelle de « politiques construites et conduites du point de vue de l’hexagone » quand tous ses prédécesseurs à la candidature aux fonctions suprêmes ont dit la même chose ! Au passage cette centralisation et technocratisation de la définition des politiques pour l’outre-mer n’est pas tout-à-fait vrai quand on sait que la région dispose de compétences décentralisées importantes.
Ce qui frappe encore et surtout dans le programme du candidat pour l’outre-mer, c’est la méconnaissance des graves problèmes sociaux qui en font des « territoires d’urgence sociale ». On a là une illustration de la politique libérale dans toute sa splendeur qui assimile presque le social à l’intendance…Pour ces libéraux le social, c’est en effet comme l’intendance, ça suit !
Non, il y a chez nous une urgence sociale qui ne peut attendre, des familles, des personnes âgées, des jeunes qui vivent au quotidien des difficultés sans nombre et des drames humains ! Il nous faut des politiques et programmes spécifiques pour la jeunesse, le traitement de la grande pauvreté, l’accès au logement – le logement indigne à La Réunion bat des records -, l’accès aux structures pour personnes âgées et dépendantes ou handicapées… Pas grand-chose dans le programme du candidat sur ces thèmes prioritaires et qui constituent une réalité première pour nos concitoyens.
Joé Bédier
Conseiller régional
Président de l’UDSA
Car ce qui frappe d’emblée dans les écrits et interviews du candidat c’est une continuité dans le discours et les promesses qu’on entend depuis des décennies. S’engager à négocier avec l’UE, à développer des filières d’excellence, la formation, les infrastructures…, tout cela n’a rien de nouveau et ne constitue pas le changement de modèle de développement seul à même de nous sortir des ornières qui se creusent d’années en années.
Ne parlons pas des engagements aussi creux que « le cœur de mon projet c’est développer l’activité et l’emploi », qui auraient un sens s’ils étaient accompagnés de l’indication de mesures fortes et crédibles pour y arriver. Par ailleurs se contenter de dire, concernant la vie chère, qu’on va faire évaluer et ensuite engager des actions, on ne peut faire plus expéditif.
Enfin pourquoi devrions-nous croire qu’il changera la situation actuelle de « politiques construites et conduites du point de vue de l’hexagone » quand tous ses prédécesseurs à la candidature aux fonctions suprêmes ont dit la même chose ! Au passage cette centralisation et technocratisation de la définition des politiques pour l’outre-mer n’est pas tout-à-fait vrai quand on sait que la région dispose de compétences décentralisées importantes.
Ce qui frappe encore et surtout dans le programme du candidat pour l’outre-mer, c’est la méconnaissance des graves problèmes sociaux qui en font des « territoires d’urgence sociale ». On a là une illustration de la politique libérale dans toute sa splendeur qui assimile presque le social à l’intendance…Pour ces libéraux le social, c’est en effet comme l’intendance, ça suit !
Non, il y a chez nous une urgence sociale qui ne peut attendre, des familles, des personnes âgées, des jeunes qui vivent au quotidien des difficultés sans nombre et des drames humains ! Il nous faut des politiques et programmes spécifiques pour la jeunesse, le traitement de la grande pauvreté, l’accès au logement – le logement indigne à La Réunion bat des records -, l’accès aux structures pour personnes âgées et dépendantes ou handicapées… Pas grand-chose dans le programme du candidat sur ces thèmes prioritaires et qui constituent une réalité première pour nos concitoyens.
Joé Bédier
Conseiller régional
Président de l’UDSA