
Ce lundi, cela fera une semaine que la Guyane est paralysée par un mouvement social d’ampleur. Alors que la mission interministérielle dépêchée par Bernard Cazeneuve est arrivée sur place dans la soirée de samedi, mais avec laquelle les contestataires ne veulent pas discuter, 37 organisations syndicales ont lancé un appel à la grève générale à partir de lundi.
Treize des vingt-deux maires du territoire, réunis à Kourou samedi matin par l'association des maires de Guyane, ont ainsi décidé, à l’unanimité, de ne pas rencontrer cette délégation interministérielle menée par un ancien préfet du département français d’Amérique du sud, tout en réclamant de pouvoir discuter avec "des ministres".
Rappelons que cette grogne sociale traverse l’ensemble des thématiques de société et se regroupe désormais en un collectif Pou Lagwiyann dekolé ("Pour que la Guyane décolle"). Ainsi, le mouvement de protestation regroupe, pêle-mêle, des collectifs contre l'insécurité, un collectif dénonçant l'insuffisance de l'offre de soins ou encore des transporteurs.
Au micro de France Info ce dimanche 26 mars, la ministre des Outre-mer a assuré suivre la situation "minute par minute" et que le gouvernement a "agi" pour le plus grand département français ultra-marin.
Cet appel à la grève générale à compter de demain va compliquer une situation économique déjà fragilisée depuis jeudi. Les administrations, les écoles, l’université, le port et les commerces seront fermés, tout comme les stations service non ravitaillées puisque de nombreux barrages filtrant compliquent la circulation sur une dizaine de ronds points stratégiques du littoral guyanais.
Treize des vingt-deux maires du territoire, réunis à Kourou samedi matin par l'association des maires de Guyane, ont ainsi décidé, à l’unanimité, de ne pas rencontrer cette délégation interministérielle menée par un ancien préfet du département français d’Amérique du sud, tout en réclamant de pouvoir discuter avec "des ministres".
Rappelons que cette grogne sociale traverse l’ensemble des thématiques de société et se regroupe désormais en un collectif Pou Lagwiyann dekolé ("Pour que la Guyane décolle"). Ainsi, le mouvement de protestation regroupe, pêle-mêle, des collectifs contre l'insécurité, un collectif dénonçant l'insuffisance de l'offre de soins ou encore des transporteurs.
Au micro de France Info ce dimanche 26 mars, la ministre des Outre-mer a assuré suivre la situation "minute par minute" et que le gouvernement a "agi" pour le plus grand département français ultra-marin.
Cet appel à la grève générale à compter de demain va compliquer une situation économique déjà fragilisée depuis jeudi. Les administrations, les écoles, l’université, le port et les commerces seront fermés, tout comme les stations service non ravitaillées puisque de nombreux barrages filtrant compliquent la circulation sur une dizaine de ronds points stratégiques du littoral guyanais.
"Nous connaissons la situation de la Guyane. La mission interministérielle sur place est de haute qualité et agit. " @ebareigts #E1WE pic.twitter.com/artruviOjj
— Europe 1 (@Europe1) 26 mars 2017