L'étudiant américain Otto Warmbier, arrivé la semaine dernière dans le coma aux États-Unis après un an et demi de détention en Corée du Nord, est décédé hier. Il souffrait de "graves lésions neurologiques".

"C'est notre triste devoir de vous annoncer que notre fils, Otto Warmbier, a terminé son voyage sur Terre. Entouré par sa famille qui l'aime, Otto est décédé aujourd'hui à 14h20" à Cincinnati, a écrit la famille d'Otto Warmbier.
Le jeune homme de 22 ans avait été arrêté en janvier 2016 en Corée du Nord, où il séjournait dans le cadre d'un voyage organisé pour le Nouvel An. Il avait été condamné à quinze ans de travaux forcés par la Cour suprême nord-coréenne après avoir avoué le vol d'une affiche ornée d'un slogan politique dans un hôtel de Pyongyang où il était hébergé. Les "confessions" du jeune homme avaient été diffusées par la télévision nord-coréenne.
Sa famille n’avait plus reçu de nouvelles de lui pendant plus d’un an. Elle n’avait appris que quelques heures avant sa libération que le jeune homme se trouvait dans un état de santé critique attribué par Pyongyang à une infection aggravée par la prise de médicaments. Une explication contestée par le père du jeune homme au cours d’une conférence de presse organisée quelques jours plus tard, un neurologue américain affirmant que les lésions neurologiques étaient dues à un manque d'oxygénation du cerveau lors d'un arrêt cardio-respiratoire.
Le département d’État met pourtant en garde contre les risques que comporte un voyage en Corée du Nord. "Au cours des dix dernières années, au moins seize citoyens américains ont été détenus en Corée du Nord ", rappelle-t-il. "Les autorités nord-coréennes ont détenu ceux qui ont voyagé de façon indépendante comme ceux qui faisaient partie de visites organisées. Être membre d’un groupe, utiliser un guide n’empêchera pas les autorités de vous arrêter ou ou de vous placer en détention. Les efforts des tour-opérateurs privés pour éviter ou trouver une solution à une arrestation et à un emprisonnement sont restés vains", ajoute le département d’État.
Le jeune homme de 22 ans avait été arrêté en janvier 2016 en Corée du Nord, où il séjournait dans le cadre d'un voyage organisé pour le Nouvel An. Il avait été condamné à quinze ans de travaux forcés par la Cour suprême nord-coréenne après avoir avoué le vol d'une affiche ornée d'un slogan politique dans un hôtel de Pyongyang où il était hébergé. Les "confessions" du jeune homme avaient été diffusées par la télévision nord-coréenne.
Sa famille n’avait plus reçu de nouvelles de lui pendant plus d’un an. Elle n’avait appris que quelques heures avant sa libération que le jeune homme se trouvait dans un état de santé critique attribué par Pyongyang à une infection aggravée par la prise de médicaments. Une explication contestée par le père du jeune homme au cours d’une conférence de presse organisée quelques jours plus tard, un neurologue américain affirmant que les lésions neurologiques étaient dues à un manque d'oxygénation du cerveau lors d'un arrêt cardio-respiratoire.
Le département d’État met pourtant en garde contre les risques que comporte un voyage en Corée du Nord. "Au cours des dix dernières années, au moins seize citoyens américains ont été détenus en Corée du Nord ", rappelle-t-il. "Les autorités nord-coréennes ont détenu ceux qui ont voyagé de façon indépendante comme ceux qui faisaient partie de visites organisées. Être membre d’un groupe, utiliser un guide n’empêchera pas les autorités de vous arrêter ou ou de vous placer en détention. Les efforts des tour-opérateurs privés pour éviter ou trouver une solution à une arrestation et à un emprisonnement sont restés vains", ajoute le département d’État.
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