Une vaste opération de contrôle, mais aussi de médiation, s'est tenue ce mercredi après-midi en gare routière de Saint-Paul, peu après une présentation des nouveaux dispositifs de lutte contre les incivilités et la fraude.

Ce midi, en gare de Saint-Paul, le TCO et la SEMTO tenaient conférence de presse afin de présenter leur dispositif de sécurisation et de lutte contre la fraude.
Françoise Lambert, vice-présidente du TCO en charge du transport, a tout d'abord évoqué le chiffre de 53 incidents déplorés l'année dernière dans cette gare routière, centre névralgique du réseau ouest. Un chiffre à mettre en perspective avec les quelque 2 millions de voyageurs y transitant chaque année, mais néanmoins problématique. En effet, le sentiment d'insécurité est très présent chez les usagers des bus, et, rappelle Françoise Lambert "le droit à la sécurité est un droit de l'Homme".
"On doit pouvoir prendre le bus sans avoir la peur au ventre"
Un constat que fait aussi le président de la SEMTO, Érick Gangama : "On doit pouvoir prendre le bus sans avoir la peur au ventre". Puis il insiste sur l'importance du transport en commun sur l'île, disant que "la voiture ne pourra répondre à l'ensemble des besoins de nos concitoyens".
Joseph Payet, directeur général de la SEMTO, donne quelques ordres de grandeur : "La gare routière de Saint-Paul, ce n'est pas moins de 10.000 passagers et 1000 passages de bus par jour. Le comportement des gens change, nous devions faire évoluer nos moyens de lutte contre l'insécurité".
Plus de 2 millions de voyageurs empruntent chaque année la gare routière de Saint-Paul, aussi, pour sécuriser ce lieu de grand passage, second après Saint-Denis en terme de fréquentation, 16 caméras ont été installées, en partenariat avec la ville de Saint-Paul, le TCO, et la SEMTO. Il s'agit de surveiller la gare dans sa globalité, pour éviter les actes de vandalisme, vols, et autres incivilités, que le regroupement de personnes favorise.
La fraude estimée entre 400.000 et 600.000 euros par an
Par ailleurs, afin de lutter contre la fraude, et les 400.000 à 600.000 euros de perte estimés chaque année, une démarche innovante de collaboration entre les forces de l'ordre et les réseaux de transport partenaires a été mise en place en ce début d'année avec le CMS (Contrôle - Médiation - Sécurité). Une mutualisation des moyens qui permet d'effectuer des opérations "coup de poing", comme celle de cet après-midi, en 5 points stratégiques (Le Port, Boucan-Canot, Plateau-Caillou, Saint-Paul, et l'Étang). Des rondes sont effectuées dans les gares routières en alternance, par la police municipale, la police nationale, et la gendarmerie, afin de couvrir un maximum de plages horaires.
Durant la période des vacances, avec l'afflux supplémentaire de voyageurs inhérent, un renforcement des lignes est instauré, afin de permettre un meilleur service, mais aussi une évacuation plus rapide des personnes, pour éviter le risque d'incivilités.
Françoise Lambert, vice-présidente du TCO en charge du transport, a tout d'abord évoqué le chiffre de 53 incidents déplorés l'année dernière dans cette gare routière, centre névralgique du réseau ouest. Un chiffre à mettre en perspective avec les quelque 2 millions de voyageurs y transitant chaque année, mais néanmoins problématique. En effet, le sentiment d'insécurité est très présent chez les usagers des bus, et, rappelle Françoise Lambert "le droit à la sécurité est un droit de l'Homme".
"On doit pouvoir prendre le bus sans avoir la peur au ventre"
Un constat que fait aussi le président de la SEMTO, Érick Gangama : "On doit pouvoir prendre le bus sans avoir la peur au ventre". Puis il insiste sur l'importance du transport en commun sur l'île, disant que "la voiture ne pourra répondre à l'ensemble des besoins de nos concitoyens".
Joseph Payet, directeur général de la SEMTO, donne quelques ordres de grandeur : "La gare routière de Saint-Paul, ce n'est pas moins de 10.000 passagers et 1000 passages de bus par jour. Le comportement des gens change, nous devions faire évoluer nos moyens de lutte contre l'insécurité".
Plus de 2 millions de voyageurs empruntent chaque année la gare routière de Saint-Paul, aussi, pour sécuriser ce lieu de grand passage, second après Saint-Denis en terme de fréquentation, 16 caméras ont été installées, en partenariat avec la ville de Saint-Paul, le TCO, et la SEMTO. Il s'agit de surveiller la gare dans sa globalité, pour éviter les actes de vandalisme, vols, et autres incivilités, que le regroupement de personnes favorise.
La fraude estimée entre 400.000 et 600.000 euros par an
Par ailleurs, afin de lutter contre la fraude, et les 400.000 à 600.000 euros de perte estimés chaque année, une démarche innovante de collaboration entre les forces de l'ordre et les réseaux de transport partenaires a été mise en place en ce début d'année avec le CMS (Contrôle - Médiation - Sécurité). Une mutualisation des moyens qui permet d'effectuer des opérations "coup de poing", comme celle de cet après-midi, en 5 points stratégiques (Le Port, Boucan-Canot, Plateau-Caillou, Saint-Paul, et l'Étang). Des rondes sont effectuées dans les gares routières en alternance, par la police municipale, la police nationale, et la gendarmerie, afin de couvrir un maximum de plages horaires.
Durant la période des vacances, avec l'afflux supplémentaire de voyageurs inhérent, un renforcement des lignes est instauré, afin de permettre un meilleur service, mais aussi une évacuation plus rapide des personnes, pour éviter le risque d'incivilités.


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