
Alors que les parents d’élèves du Tampon manifestent leur colère contre la baisse des emplois aidés, qui jusqu’à présent officiaient également comme agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles, le Collectif des ATSEM de France souhaite mettre en lumière les conditions de travail détériorées auxquelles doivent désormais faire face ces agents.
Créé en janvier 2016 dans l’Hexagone, puis en décembre de la même année dans les DOM-TOM, le collectif se bat pour une meilleure reconnaissance du métier. "Nos tâches évoluent, nos missions se diversifient et les journées sont de plus en plus denses", déplore Isabelle Dubois, administratrice "Des DOM COM du Collectif Indépendant ATSEM de France".
Comme à La Réunion, les communes métropolitaines - surtout les plus petites - font appel à des emplois aidés au lieu d’embaucher des ATSEM pour des raisons budgétaires. "Le ratio, en général, s’établit de cette manière en métropole : le nombre de classes moins une ATSEM", calcule Isabelle Dubois.
"Beaucoup de lauréats perdent leur concours faute d’avoir pu trouver un poste"
Un ratio que le collectif souhaite établir à une ATSEM par classe. Une proposition soumise dans un rapport du Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale adopté à l’unanimité en février 2017 mais qui n’a pas été retenue par la ministre de la Fonction publique de l’époque, Annick Girardin, désormais ministre des Outre-mer. Le groupe de travail mis en place en mars 2017 s’attache donc davantage à harmoniser sur l’ensemble du territoire national les missions, prendre en compte les conditions de travail et permettre aux ATSEM d’accéder à un cadre d'emploi de catégorie B. " Nous sommes un personnel qualifié, formé à une assistance technique et éducative. Il est regrettable de voir que beaucoup de lauréats perdent leur concours faute d’avoir pu trouver un poste".
Après les mouvements de grève nationaux de décembre 2016 et février 2017, Isabelle Dubois en est persuadée, "l’union fait la force" et appelle au rassemblement. "Ensemble nous pourrons faire avancer les choses". Le collectif, qui revendique son indépendance, compte 10 000 membres dans toute la France, 24 administrateurs et 14 groupes sur Facebook. Des espaces d’échanges qui permettent de "se rendre compte de la diversité des situations rencontrées par les ATSEM mais aussi de dresser un tableau des points positifs et négatifs". "Il faut remettre de l’ordre dans tout cela et le collectif compte bien s'y atteler", assure l'administratrice du groupe "Des Dom Com".
Créé en janvier 2016 dans l’Hexagone, puis en décembre de la même année dans les DOM-TOM, le collectif se bat pour une meilleure reconnaissance du métier. "Nos tâches évoluent, nos missions se diversifient et les journées sont de plus en plus denses", déplore Isabelle Dubois, administratrice "Des DOM COM du Collectif Indépendant ATSEM de France".
Comme à La Réunion, les communes métropolitaines - surtout les plus petites - font appel à des emplois aidés au lieu d’embaucher des ATSEM pour des raisons budgétaires. "Le ratio, en général, s’établit de cette manière en métropole : le nombre de classes moins une ATSEM", calcule Isabelle Dubois.
"Beaucoup de lauréats perdent leur concours faute d’avoir pu trouver un poste"
Un ratio que le collectif souhaite établir à une ATSEM par classe. Une proposition soumise dans un rapport du Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale adopté à l’unanimité en février 2017 mais qui n’a pas été retenue par la ministre de la Fonction publique de l’époque, Annick Girardin, désormais ministre des Outre-mer. Le groupe de travail mis en place en mars 2017 s’attache donc davantage à harmoniser sur l’ensemble du territoire national les missions, prendre en compte les conditions de travail et permettre aux ATSEM d’accéder à un cadre d'emploi de catégorie B. " Nous sommes un personnel qualifié, formé à une assistance technique et éducative. Il est regrettable de voir que beaucoup de lauréats perdent leur concours faute d’avoir pu trouver un poste".
Après les mouvements de grève nationaux de décembre 2016 et février 2017, Isabelle Dubois en est persuadée, "l’union fait la force" et appelle au rassemblement. "Ensemble nous pourrons faire avancer les choses". Le collectif, qui revendique son indépendance, compte 10 000 membres dans toute la France, 24 administrateurs et 14 groupes sur Facebook. Des espaces d’échanges qui permettent de "se rendre compte de la diversité des situations rencontrées par les ATSEM mais aussi de dresser un tableau des points positifs et négatifs". "Il faut remettre de l’ordre dans tout cela et le collectif compte bien s'y atteler", assure l'administratrice du groupe "Des Dom Com".
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