L’opposition municipale de Saint-Denis demande au maire de suspendre l’arrêté de modification du plan de circulation auquel n’adhèrent pas certains commerçants. La lettre ouverte de Jean-Jacques Morel :

"Elu du 11ème canton de Saint-Denis et conseiller municipal de l’opposition, j’ai été approché par des dizaines de commerçants et d’habitants du centre ville, qui se sont émus des graves conséquences qu’ils subissent depuis quelques jours suite à la modification du plan de circulation automobile dans le chef lieu.
Une réunion a eu lieu jeudi soir. Elle n’a rien donné. En effet, de l’avis unanime des participants, cette rencontre s’est résumée pour l’essentiel à un monologue de votre part, sans qu’un échange constructif n’ait pu s’instaurer. La forme peu amène de cet échange est du reste à l’image du caractère unilatéral de votre décision de modifier, sans discussion préalable, le plan de circulation du centre ville, qui n’était déjà pas fameux (je pense par exemple aux vélos qui déboulent à contre sens, parfois de nuit sans lumière dans la rue du Général de Gaulle, dans une piste cyclable non protégée).
Aujourd’hui, le nouveau plan aboutit à un renforcement des embouteillages pour les automobilistes et à une désertion supplémentaire des consommateurs du centre ville déjà lourdement impact par un manque chronique de parkings et une fiscalité assommante.
Le centre ville se meurt Monsieur le maire !
L’opposition municipale vous demande de suspendre purement et simplement cet arrêté de modification. En effet, le statu quo que vous proposez avec un retour d’expérience dans deux mois n’est absolument pas satisfaisant. Du reste, j’ai averti mes interlocuteurs, que dans deux mois, les délais de recours contre votre arrêté seront éteints; c’est maintenant qu’il faut agir.
Je vous demande instamment d’entendre les acteurs économiques de Saint-Denis en revoyant votre position."
Une réunion a eu lieu jeudi soir. Elle n’a rien donné. En effet, de l’avis unanime des participants, cette rencontre s’est résumée pour l’essentiel à un monologue de votre part, sans qu’un échange constructif n’ait pu s’instaurer. La forme peu amène de cet échange est du reste à l’image du caractère unilatéral de votre décision de modifier, sans discussion préalable, le plan de circulation du centre ville, qui n’était déjà pas fameux (je pense par exemple aux vélos qui déboulent à contre sens, parfois de nuit sans lumière dans la rue du Général de Gaulle, dans une piste cyclable non protégée).
Aujourd’hui, le nouveau plan aboutit à un renforcement des embouteillages pour les automobilistes et à une désertion supplémentaire des consommateurs du centre ville déjà lourdement impact par un manque chronique de parkings et une fiscalité assommante.
Le centre ville se meurt Monsieur le maire !
L’opposition municipale vous demande de suspendre purement et simplement cet arrêté de modification. En effet, le statu quo que vous proposez avec un retour d’expérience dans deux mois n’est absolument pas satisfaisant. Du reste, j’ai averti mes interlocuteurs, que dans deux mois, les délais de recours contre votre arrêté seront éteints; c’est maintenant qu’il faut agir.
Je vous demande instamment d’entendre les acteurs économiques de Saint-Denis en revoyant votre position."
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