
Maigrir par le froid. C’est l’une des récentes techniques de "médecine esthétique" proposée par certains professionnels, appelée cryolipolyse. Médecins, mais aussi kinésithérapeutes et esthéticiennes peuvent l'utiliser, à des niveaux d'intensité et d'efficacité différents. Ingrid, kinésithérapeute et ostéopathe à Saint-Paul, a décidé d'ajouter cette formule à ses activités depuis quelques mois.
"Il s'agit d'un traitement des bourrelets graisseurs par application du froid sur une zone définie" explique-t-elle. "Cette méthode s’adresse surtout aux personnes qui ont perdu du poids et qui ne parviennent pas à se débarrasser de leurs derniers bourrelets".
La machine, dont on positionne un applicateur sur la partie choisie, vient aspirer la zone et la refroidir. "La température peut aller jusqu’à -9°C, sachant que l'efficacité est reconnue à partie de -5°C". À la fin de la séance (qui dure entre 40 minutes et une heure), la zone traitée est congelée. "C’est peu douloureux. La zone est comme anesthésiée. Il peut y avoir tout de même une sensation de picotement ou de tiraillement".
Des résultats variables
Après une séance, les effets ne sont pas immédiats. "Les premiers résultats sont visibles à partir de 3 semaines. Les cellules graisseuses sont transportées par le système lymphatique, elles seront éliminées par voie naturelle. On conseille généralement des cures de trois séances". Toutefois, si les cellules concernées disparaissent définitivement, la kinésithérapeute souligne que sans un mode de vie sain, les kilos risquent de se réinstaller assez rapidement. "On peut dire que les effets ont une durée d'1 à 5 ans", complète-t-elle.
Les résultats sont en tout cas très variables d'une personne à l'autre, comme le précise la professionnelle. Pour Dominique, venu ce vendredi matin pour sa troisième séance sur les hanches, deux centimètres ont été perdus à la suite des deux précédents rendez-vous. Sur son ventre, après deux séances également, les résultats ne sont pas encore visibles. "Une patiente a perdu 8 cm de tour de taille en 6 séances. Une autre 6 centimètres au niveau du ventre en trois séances", fait-elle savoir.
"Il s'agit d'un traitement des bourrelets graisseurs par application du froid sur une zone définie" explique-t-elle. "Cette méthode s’adresse surtout aux personnes qui ont perdu du poids et qui ne parviennent pas à se débarrasser de leurs derniers bourrelets".
La machine, dont on positionne un applicateur sur la partie choisie, vient aspirer la zone et la refroidir. "La température peut aller jusqu’à -9°C, sachant que l'efficacité est reconnue à partie de -5°C". À la fin de la séance (qui dure entre 40 minutes et une heure), la zone traitée est congelée. "C’est peu douloureux. La zone est comme anesthésiée. Il peut y avoir tout de même une sensation de picotement ou de tiraillement".
Des résultats variables
Après une séance, les effets ne sont pas immédiats. "Les premiers résultats sont visibles à partir de 3 semaines. Les cellules graisseuses sont transportées par le système lymphatique, elles seront éliminées par voie naturelle. On conseille généralement des cures de trois séances". Toutefois, si les cellules concernées disparaissent définitivement, la kinésithérapeute souligne que sans un mode de vie sain, les kilos risquent de se réinstaller assez rapidement. "On peut dire que les effets ont une durée d'1 à 5 ans", complète-t-elle.
Les résultats sont en tout cas très variables d'une personne à l'autre, comme le précise la professionnelle. Pour Dominique, venu ce vendredi matin pour sa troisième séance sur les hanches, deux centimètres ont été perdus à la suite des deux précédents rendez-vous. Sur son ventre, après deux séances également, les résultats ne sont pas encore visibles. "Une patiente a perdu 8 cm de tour de taille en 6 séances. Une autre 6 centimètres au niveau du ventre en trois séances", fait-elle savoir.

Ainsi, si la technique est non-invasive, les résultats sont généralement moins spectaculaires que ceux obtenus après une liposuccion. Mais la cryolipolyse permet de reprendre immédiatement ses activités et ne nécessite pas d'anesthésie, contrairement à la chirurgie.
En matière de coût, à titre d'exemple, il faut compter 300 euros pour une séance dans son cabinet. Les tarifs varient selon le type de machine utilisée. Celle acquise par Ingrid, après avoir été démarchée par un commercial, lui a coûté 20.000 euros.
Des risques ?
Mais si cette technique peut s'avérer tentante, comporte-t-elle des risques ? Il y a en tout cas toute une série de contre-indications. "Nous fournissons en début de séance une décharge à signer, avec l'énumération des contre-indications". Maladie hépatique, diabète aigu, grossesse, allaitement, menstruation, varices, maladie de Raynaud, hyper ou hypotension… la liste est relativement longue.
En matière de coût, à titre d'exemple, il faut compter 300 euros pour une séance dans son cabinet. Les tarifs varient selon le type de machine utilisée. Celle acquise par Ingrid, après avoir été démarchée par un commercial, lui a coûté 20.000 euros.
Des risques ?
Mais si cette technique peut s'avérer tentante, comporte-t-elle des risques ? Il y a en tout cas toute une série de contre-indications. "Nous fournissons en début de séance une décharge à signer, avec l'énumération des contre-indications". Maladie hépatique, diabète aigu, grossesse, allaitement, menstruation, varices, maladie de Raynaud, hyper ou hypotension… la liste est relativement longue.
Alors que le recul sur cette technique est encore relativement limité, l’Anses* - qui a réalisé une expertise sur les risques sanitaires liés à l'utilisation de certains appareils esthétiques - a conclu en mars dernier à la "nécessité de prendre des mesures visant à limiter la survenue d’effets indésirables". Sont évoquées pour la cryolipolyse des "rougeurs, des inflammations et des douleurs qui régressent généralement en quelques heures".
"Afin de garantir des niveaux d’efficacité et d’innocuité satisfaisants", l'Anses recommande ainsi "de revoir le cadre réglementaire notamment en leur appliquant les obligations actuellement associées aux dispositifs médicaux".
--
*Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail
"Afin de garantir des niveaux d’efficacité et d’innocuité satisfaisants", l'Anses recommande ainsi "de revoir le cadre réglementaire notamment en leur appliquant les obligations actuellement associées aux dispositifs médicaux".
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*Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail
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