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10 ans de prison pour avoir violé sa mère

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10 ans de prison pour avoir violé sa mère
Le verdict lui permettra-t-elle d’avancer ? Ce n’est pas certain… Cette femme, violée par son propre fils, "détruite", "isolée", "anxieuse" et "refermée sur elle-même", selon son avocat, Me Sébastien Navarro, l’a vu repartir en prison ce mardi, pour une durée de 10 ans. Une peine assortie de 5 ans de suivi socio-judiciaire ainsi qu'une obligation de soins.

L’avocat général avait requis 16 ans de prison et 10 ans de suivi socio-judiciaire. Elle rappelle que la peine prévue pour un viol est de 15 ans. Mais lorsqu’elle énumère les actes commis sur la victime la nuit des faits puis à nouveau au petit matin, elle démontre que ses actions sont bien plus graves.

Elle dessine le portrait d’un homme égocentré, dérangé et alcoolique qui savait ce qu’il faisait. "Après l’acte, le temps passe et devrait laisser place à la réalisation et à la diminution d’alcool dans le sang", explique-t-elle avant d’ajouter que, pris de honte, il aurait à ce moment pu partir de la maison ou se rendre à la police ou, s’inquiétant de l’état de sa mère, appeler les secours. "Mais il ne fera rien de tout ça. À 7 heures du matin, il va pour s’excuser" … Et la viole à nouveau.

Une circonstance aggravante également : sa consommation plus qu’excessive d’alcool et de drogues ce soir-là. "Il ne cesse de répéter qu’il n’était pas dans son état normal, mais qui l’a contraint à consommer ? Était-ce la première fois qu’il consommait ?"
 
Et puis il y a ces pulsions qu'il dit avoir parfois, même dans la rue, et les vidéos pornographiques de rapports entre mère et fils retrouvés par des proches sur son téléphone…

Un viol de rage?
 
Mais son avocat, Me Moselle, reprend une des hypothèses de l’expert psychiatrique : celle du viol de rage. Admettant que "c’est dégueulasse", il évoque néanmoins le complexe d’Œdipe, l’affection que les garçons ont à l’égard de leur mère et le manque d’amour qu’aurait reçu l’accusé étant petit.

Il retrace son parcours affectif : reconnu par son père mais élevé par sa mère, l’amour paternel lui aurait beaucoup manqué. À 12 ans il serait parti habiter chez son père où il se sentait "à l’aise" et "bien". Une fois son père parti en prison, il aurait été renvoyé chez sa mère qui elle l’aurait fait vivre chez son parrain puis chez un animateur sportif. Ce n’est pas, selon l’avocat de la défense, le comportement d’une mère aimante. Cela mêlé à la jalousie de ses frères à son égard – lui n’ayant été le seul reconnu par leur père – l’aurait poussé à boire afin d’oublier sa souffrance.
 
Une souffrance peu visible dans la salle d’audience et ces derniers mots, qu’ils viennent d’un sentiment de honte, de regret ou d’indifférence, on ne le saura jamais: "Je demande pardon à la victime".

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