
La conférence organisée par le Centre de Médiation et d’Arbitrage de La Réunion (CMAR) s’est clôturée, ce vendredi 1er décembre, avec l’opérationnalisation de Business Bridge Océan Indien. Ce regroupement a pour vocation d’être une plateforme qui reliera les différents centres de médiation et d’arbitrage de l’océan Indien dans des cas de litiges transnationaux. Djalil Gangate a été nommé premier président de la structure Business Bridge Océan Indien. Il aura pour vice-présidents, Gérard Ramangaharivony du Centre d’Arbitrage et de Médiation de Madagascar et Mohamed Naoioui, de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Mayotte. Le secrétaire est Mohamed Abderemane, de la Cour d’Arbitrage et de Médiation des Comores. Le trésorier est Barlen Pillay de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’île Maurice. L’Union des Chambres de Commerce et d'Industrie de l'Océan Indien (UCCIOI), présidée par Mme Isabelle Chevreuil, a reçu la présidence d’honneur de la structure. Eric Magamootoo et Johary Ravaloson sont également les membres du conseil d’administration.
Djalil Gangate se dit honoré de la confiance placée en lui. "Je remercie tous ceux qui pensent que nous pouvons promouvoir la médiation et l’arbitrage pour faciliter le règlement des litiges éventuels, mais nous voulons surtout apporter notre contribution à la mise en place d’un environnement propice au développement économique régional. Nous espérons voir plus d’entreprises de la région partir à la conquête d’opportunités qu’offre la zone, avec le sentiment que leur parcours est sécurisé grâce à la présence de Business Bridge Océan Indien qui leur offrira un mode efficace de résolution de leurs litiges éventuels", a-t-il déclaré à l’issue du colloque.
Business Bridge Océan Indien est le résultat des efforts menés par les centres de médiation et d’arbitrage des différentes îles suite aux retours des entrepreneurs de la région qui ont souvent eu des difficultés en tentant l’expérience à l’international et se sont retrouvés confrontés à des lois différentes de celles de leur pays dans des contentieux. La médiation et l’arbitrage dans de tels cas figurent parmi les options les plus viables pour les entreprises.
Johary Ravaloson, fondateur de Business Bridge Océan Indien, va plus loin. "Malgré la proximité des îles, les systèmes juridiques pratiqués se révèlent différents. A Maurice, il y a le Common Law ; aux Comores, ils sont régis par l’OHADA [Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique]. Business Bridge Océan Indien est un donc un centre régional qui mettra en place un règlement commun pour la médiation et l’arbitrage. Avec des règles communes, il est beaucoup plus simple de s’entendre et de résoudre les conflits", souligne-t-il.
Les ambitions de Business Bridge Océan Indien sont multiples, ajoute Djalil Gangate. "Nous souhaitons que nos arbitres reçoivent une formation commune de qualité afin d’harmoniser nos standards de traitement des affaires. Nous souhaitons nous mettre au service du développement économique des entreprises de nos régions en leur offrant cet outil permettant de sécuriser leur prise de risques à l’international. Tout développement pour être réussi nécessite un cadre le plus sûr possible."
La prochaine conférence est prévue l’année prochaine à Mayotte.
Djalil Gangate se dit honoré de la confiance placée en lui. "Je remercie tous ceux qui pensent que nous pouvons promouvoir la médiation et l’arbitrage pour faciliter le règlement des litiges éventuels, mais nous voulons surtout apporter notre contribution à la mise en place d’un environnement propice au développement économique régional. Nous espérons voir plus d’entreprises de la région partir à la conquête d’opportunités qu’offre la zone, avec le sentiment que leur parcours est sécurisé grâce à la présence de Business Bridge Océan Indien qui leur offrira un mode efficace de résolution de leurs litiges éventuels", a-t-il déclaré à l’issue du colloque.
Business Bridge Océan Indien est le résultat des efforts menés par les centres de médiation et d’arbitrage des différentes îles suite aux retours des entrepreneurs de la région qui ont souvent eu des difficultés en tentant l’expérience à l’international et se sont retrouvés confrontés à des lois différentes de celles de leur pays dans des contentieux. La médiation et l’arbitrage dans de tels cas figurent parmi les options les plus viables pour les entreprises.
Johary Ravaloson, fondateur de Business Bridge Océan Indien, va plus loin. "Malgré la proximité des îles, les systèmes juridiques pratiqués se révèlent différents. A Maurice, il y a le Common Law ; aux Comores, ils sont régis par l’OHADA [Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique]. Business Bridge Océan Indien est un donc un centre régional qui mettra en place un règlement commun pour la médiation et l’arbitrage. Avec des règles communes, il est beaucoup plus simple de s’entendre et de résoudre les conflits", souligne-t-il.
Les ambitions de Business Bridge Océan Indien sont multiples, ajoute Djalil Gangate. "Nous souhaitons que nos arbitres reçoivent une formation commune de qualité afin d’harmoniser nos standards de traitement des affaires. Nous souhaitons nous mettre au service du développement économique des entreprises de nos régions en leur offrant cet outil permettant de sécuriser leur prise de risques à l’international. Tout développement pour être réussi nécessite un cadre le plus sûr possible."
La prochaine conférence est prévue l’année prochaine à Mayotte.
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