25 ans de prison requis. Amada Bacar Assani est jugé pour meurtre devant la cour d’assises ce vendredi. Il lui est reproché d’avoir tué son voisin, René-Paul Tatel, 55 ans, à Saint-Paul le 3 octobre 2015. S’il reconnaît les coups, l’accusé, 30 ans, maintient qu’il se défendait face à une victime agressive et menaçante.
Selon le procureur général, Eric Tuffery, la version de l’accusé n’est pas crédible et la violence injustifiée. "Une colère folle" et une arme mortelle en main auront suffi pour tuer la victime qui n’avait rien dans les mains.
Pour l’avocat de la famille de la victime, Laurent Payen, il a été tué "pour rien du tout". Des insultes peut-être, mais qui ne justifient pas l’acte de l’accusé. Une explication possible, les 2,30 grammes d’alcool par litre de sang encore sept heures après les faits, mais certainement pas, selon lui, des coups violents livrés par la victime et une défense légitime de l’accusé. "Si on a peur, on va se cacher chez soi, on ne revient pas avec une barre de fer", affirme-t-il avant de rappeler les paroles entendues : " Je vais te tuer !"
René-Paul Tatel était-il raciste ? Provoquait-il ses voisins ? "C’est l’excuse facile. Il y a eu d’autres locataires comoriens et tout se passait bien", ajoute l’avocat de la famille. Pour le procureur général, "ce n’est pas le procès d’un anti-comorien ou anti-mahorais mais d’un homme qui a tué".
Il a donc requis 25 ans de réclusion criminelle.
Selon le procureur général, Eric Tuffery, la version de l’accusé n’est pas crédible et la violence injustifiée. "Une colère folle" et une arme mortelle en main auront suffi pour tuer la victime qui n’avait rien dans les mains.
Pour l’avocat de la famille de la victime, Laurent Payen, il a été tué "pour rien du tout". Des insultes peut-être, mais qui ne justifient pas l’acte de l’accusé. Une explication possible, les 2,30 grammes d’alcool par litre de sang encore sept heures après les faits, mais certainement pas, selon lui, des coups violents livrés par la victime et une défense légitime de l’accusé. "Si on a peur, on va se cacher chez soi, on ne revient pas avec une barre de fer", affirme-t-il avant de rappeler les paroles entendues : " Je vais te tuer !"
René-Paul Tatel était-il raciste ? Provoquait-il ses voisins ? "C’est l’excuse facile. Il y a eu d’autres locataires comoriens et tout se passait bien", ajoute l’avocat de la famille. Pour le procureur général, "ce n’est pas le procès d’un anti-comorien ou anti-mahorais mais d’un homme qui a tué".
Il a donc requis 25 ans de réclusion criminelle.
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