La rentrée du BTP était marquée la semaine dernière par la révélation d’une décision importante prise par le Conseil d’Etat en fin d’année. Didier Robert admet que les délais pour les carrières seront plus longs que prévu et met certains opposants devant leurs responsabilités.

En date du 6 décembre, un arrêt du Conseil d'Etat annulait l'arrêté d'ouverture de l'enquête publique préalable à l'autorisation d'exploiter la carrière de Bellevue au motif que le préfet de région ne pouvait cumuler la casquette d'autorité décisionnaire et celle d'autorité environnementale.
Didier Robert est revenu, ce mercredi midi au cours de son allocution de rentrée, sur les conséquences de ce contre-coup sur l’avancement des carrières. Sa lecture juridique de cette décision se veut moins alarmiste que celle avancée par ses opposants politiques. "Jusqu'à cet arrêt, le préfet jouait ces deux compétences. Je laisse à d'autres le plaisir de la mise en scène", a commenté de façon imagée et ironique le président de Région, collectivité maître d’oeuvre de la NRL.
"Cette décision est d'application sur l’ensemble des dossiers nationaux. Les procédures engagées n'ont pas été jugées illégales, a-t-il insisté. Nous ne sommes en aucun cas dans la situation d’un blocage mais d'adaptation juridique", rectifie Didier Robert.
"La multiplication des recours a un coût"
Concernant l’épineux dossier de la carrière de Bois blanc, située entre Saint-Leu et l’Etang-Salé, son "exploitation devrait intervenir au 1er semestre 2019", prévoit l’élu, mais le calendrier devrait être rallongé avec ce qui s'est passé avec cet arrêt du Conseil d’Etat. "La multiplication des recours a un coût. Il arrive un moment où chacun devra prendre ses responsabilités", interpelle-t-il.
Questionné sur l’enquête en cours du parquet national financier, Didier Robert a de nouveau indiqué qu’il avait demandé à être entendu. Rappelons que de nombreuses perquisitions avaient été menées entre 2015 et 2016 dans les locaux de la Région et du groupement d’entreprises de la NRL au Port dans le cadre de l’enquête sur la passation de certains marchés publics.
Didier Robert est revenu, ce mercredi midi au cours de son allocution de rentrée, sur les conséquences de ce contre-coup sur l’avancement des carrières. Sa lecture juridique de cette décision se veut moins alarmiste que celle avancée par ses opposants politiques. "Jusqu'à cet arrêt, le préfet jouait ces deux compétences. Je laisse à d'autres le plaisir de la mise en scène", a commenté de façon imagée et ironique le président de Région, collectivité maître d’oeuvre de la NRL.
"Cette décision est d'application sur l’ensemble des dossiers nationaux. Les procédures engagées n'ont pas été jugées illégales, a-t-il insisté. Nous ne sommes en aucun cas dans la situation d’un blocage mais d'adaptation juridique", rectifie Didier Robert.
"La multiplication des recours a un coût"
Concernant l’épineux dossier de la carrière de Bois blanc, située entre Saint-Leu et l’Etang-Salé, son "exploitation devrait intervenir au 1er semestre 2019", prévoit l’élu, mais le calendrier devrait être rallongé avec ce qui s'est passé avec cet arrêt du Conseil d’Etat. "La multiplication des recours a un coût. Il arrive un moment où chacun devra prendre ses responsabilités", interpelle-t-il.
Questionné sur l’enquête en cours du parquet national financier, Didier Robert a de nouveau indiqué qu’il avait demandé à être entendu. Rappelons que de nombreuses perquisitions avaient été menées entre 2015 et 2016 dans les locaux de la Région et du groupement d’entreprises de la NRL au Port dans le cadre de l’enquête sur la passation de certains marchés publics.
www.zinfos974.com