Le FSU monte au créneau après l'agression d'un surveillant au collège de Mille-Roches à Saint-André. Le syndicat dénonce "une tendance générale de l’institution à ne pas vouloir faire de vague". Et demande qu'un plan de rattrapage en poste soit mis en oeuvre pour faire face à "l'indigence des moyens matériels et humains" :
Suite à l'agression d’un assistant d’éducation au collège Mille-Roches à Saint-André, la FSU tient en premier lieu à adresser son soutien à la victime et au-delà à tous les collègues qui subissent ou ont subi des actes de violence dans l'exercice de leur métier.
Cette agression s'inscrit dans une série d'incidents qui se multiplient ces dernières années dans les établissements scolaires même si, au nom d’une tendance générale de l’institution à ne pas vouloir « faire de vague », ces problèmes sont souvent passés sous silence. Cela révélerait en effet l’indigence des moyens matériels et humains dont dispose le système scolaire pour y faire face. Dans ce collège de l’Éducation Prioritaire, on compte un assistant d’éducation pour 90 élèves !
Comment donc dans ce contexte assurer non seulement la sécurité des personnels mais aussi celle des élèves ?
La FSU Réunion réclame depuis longtemps un plan de rattrapage en postes dans tous les services publics, dont celui de l’éducation ; les difficultés régulièrement rencontrées par les personnels dans l’exercice de leur métier témoignent tous les jours de l’urgence à le mettre en œuvre à La Réunion.
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