
François de Rugy, le ministre de l'Ecologie, a réaffirmé ce matin sa détermination et celle du gouvernement. Pas question pour lui de revenir sur les hausses du prix des carburants : "Je préférerais être un ministre qui annonce des baisses d’impôts mais il faut bien avoir des leviers d’action pour le climat", a-t-il affirmé lors du Grand Rendez-Vous d'Europe 1 - CNews - Les Échos ce matin.
Alors que les "gilets jaunes" crient à l'injustice fiscale, François de Rugy, lui, estime que la solution choisie par le gouvernement est au contraire équitable. "Nous avons voulu donner de la prévisibilité. Nous aurions pu augmenter la taxe carbone d’un coup au début du mandat et ne plus rien faire ensuite. Nous avons préféré faire les choses progressivement". "Si on n’agit pas avec le levier de la fiscalité, cela se fait avec la réglementation, on interdit le diesel du jour au lendemain. Vous voyez bien que ce n’est pas plus juste".
Sur Europe 1, François de Rugy a estimé que la colère des "gilets jaunes" les empêche de saisir l'ampleur du problème. "Il y a des gens qui appellent à arrêter les taxes sur les carburants. Mais si demain les prix du pétrole remontent sur les marchés mondiaux, comme c’était le cas en octobre, ce ne sera pas dû aux taxes. Et dans ce cas, qu’est-ce qu’on dira aux Français ?", demande François de Rugy. "Si on arrête tout, le problème resurgira dès que les prix du pétrole vont remonter".
Le ministre de l'Ecologie concède toutefois que si les "gilets jaunes" ont vu le jour, c'est sans doute parce qu'il n’y a "pas eu assez de pédagogie et de contact direct de la part des membres du gouvernement et je prends ma part de responsabilité".
Alors que les "gilets jaunes" crient à l'injustice fiscale, François de Rugy, lui, estime que la solution choisie par le gouvernement est au contraire équitable. "Nous avons voulu donner de la prévisibilité. Nous aurions pu augmenter la taxe carbone d’un coup au début du mandat et ne plus rien faire ensuite. Nous avons préféré faire les choses progressivement". "Si on n’agit pas avec le levier de la fiscalité, cela se fait avec la réglementation, on interdit le diesel du jour au lendemain. Vous voyez bien que ce n’est pas plus juste".
Sur Europe 1, François de Rugy a estimé que la colère des "gilets jaunes" les empêche de saisir l'ampleur du problème. "Il y a des gens qui appellent à arrêter les taxes sur les carburants. Mais si demain les prix du pétrole remontent sur les marchés mondiaux, comme c’était le cas en octobre, ce ne sera pas dû aux taxes. Et dans ce cas, qu’est-ce qu’on dira aux Français ?", demande François de Rugy. "Si on arrête tout, le problème resurgira dès que les prix du pétrole vont remonter".
Le ministre de l'Ecologie concède toutefois que si les "gilets jaunes" ont vu le jour, c'est sans doute parce qu'il n’y a "pas eu assez de pédagogie et de contact direct de la part des membres du gouvernement et je prends ma part de responsabilité".
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