
Certains ont l'esprit tellement formaté par la pensée du temps qu'ils croient que toutes les productions issues de l'intelligence et de la coopération humaines procèdent du capitalisme à qui on devrait, en somme, aussi bien les fusées qui vont dans l'espace que les routes, les ponts, les cathédrales, et pourquoi pas les pyramides d'Egypte tant qu'on y est ? L'idée implicite est que ce système économique nous a procuré tant de bienfaits qu'il serait absolument fou de lui chercher une alternative.Et pourtant ? Au regard de l'histoire humaine, le capitalisme est une invention relativement récente qui a consisté à tourner le dos au bien public pour mieux lâcher la bride à la voracité des individus via la propriété privée et la recherche tous azimuts du profit.
Notre monde est devenu un enfer, social et écologique au fur et à mesure que la société s'est conformée à ce choix idéologique dont l'origine remonte à la fin du Moyen-Âge, lorsqu'oublieux des commandements divins, les hommes ont cru pouvoir autoriser le prêt à intérêt.
L'entourloupe des financiers a consisté à mettre en avant les pauvres qu'il s'agissait d'aider en leur permettant d'obtenir un peu d'argent en l'échange d'un bien de valeur laissé en gage au Mont-de-Piété. Officiellement, il n'y avait pas d'usure, c'est-à-dire, pas de prêt à intérêt, mais des frais de fonctionnement étaient néanmoins retenus. Le ver était dans le fruit car ces frais étaient bien une sorte d'intérêt qui, justement parce qu'il était modique, a permis, l'air de rien, d'habituer les populations chrétiennes à l'idée que le prêt à intérêt était acceptable et que seule l'usure — fallacieusement associée à la notion de taux disproportionnés — ne l'était pas.
La morale de l'histoire est que si nous voulons sortir de cet enfer où — parce qu'il a des intérêts à rembourser et/ou aussi parce que tout le monde fait pareil — chacun cherche à tout instant à maximiser son propre gain plutôt que de se satisfaire de manière honnête, éthique et équitable du fruit de son travail, il nous faut revenir au plus vite à un monde où l'argent est prêté sans intérêt. Le premier pas pourrait consister à recréer un Mont-de-Piété dans lequel, plutôt que d'aller se faire tondre dans des convertisseurs de cash, les personnes en situation de précarité pourraient obtenir une somme d'argent en échange d'un bien qu'elles pourraient récupérer six mois ou un an plus tard en restituant l'argent prêté sans aucun frais, sans payer le moindre intérêt.
Une autre piste serait la création d'un monnaie locale qui permettrait de réinstaurer une forme de cette souveraineté monétaire aujourd'hui disparue vu que la finance internationale l'a entièrement captée à son profit de sorte que nous sommes accablés de taxes et d'impôts pour lui payer les intérêts d'une dette colossale qui va croissant et dont nous sommes esclaves. Autant de thèmes qui pourraient, selon moi, être discutés lors des élections Européennes, si seulement les Gilets Jaunes avaient le courage de s'y engager plutôt que de se laisser récupérer par les syndicats et leurs acolytes politiciens.
Notre monde est devenu un enfer, social et écologique au fur et à mesure que la société s'est conformée à ce choix idéologique dont l'origine remonte à la fin du Moyen-Âge, lorsqu'oublieux des commandements divins, les hommes ont cru pouvoir autoriser le prêt à intérêt.
L'entourloupe des financiers a consisté à mettre en avant les pauvres qu'il s'agissait d'aider en leur permettant d'obtenir un peu d'argent en l'échange d'un bien de valeur laissé en gage au Mont-de-Piété. Officiellement, il n'y avait pas d'usure, c'est-à-dire, pas de prêt à intérêt, mais des frais de fonctionnement étaient néanmoins retenus. Le ver était dans le fruit car ces frais étaient bien une sorte d'intérêt qui, justement parce qu'il était modique, a permis, l'air de rien, d'habituer les populations chrétiennes à l'idée que le prêt à intérêt était acceptable et que seule l'usure — fallacieusement associée à la notion de taux disproportionnés — ne l'était pas.
La morale de l'histoire est que si nous voulons sortir de cet enfer où — parce qu'il a des intérêts à rembourser et/ou aussi parce que tout le monde fait pareil — chacun cherche à tout instant à maximiser son propre gain plutôt que de se satisfaire de manière honnête, éthique et équitable du fruit de son travail, il nous faut revenir au plus vite à un monde où l'argent est prêté sans intérêt. Le premier pas pourrait consister à recréer un Mont-de-Piété dans lequel, plutôt que d'aller se faire tondre dans des convertisseurs de cash, les personnes en situation de précarité pourraient obtenir une somme d'argent en échange d'un bien qu'elles pourraient récupérer six mois ou un an plus tard en restituant l'argent prêté sans aucun frais, sans payer le moindre intérêt.
Une autre piste serait la création d'un monnaie locale qui permettrait de réinstaurer une forme de cette souveraineté monétaire aujourd'hui disparue vu que la finance internationale l'a entièrement captée à son profit de sorte que nous sommes accablés de taxes et d'impôts pour lui payer les intérêts d'une dette colossale qui va croissant et dont nous sommes esclaves. Autant de thèmes qui pourraient, selon moi, être discutés lors des élections Européennes, si seulement les Gilets Jaunes avaient le courage de s'y engager plutôt que de se laisser récupérer par les syndicats et leurs acolytes politiciens.
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