Le député David Lorion apporte son soutien au personnel du CHU-Sud, entré en grève illimitée. Le communiqué :

Depuis plusieurs jours, le personnel du service des urgences du CHU-Sud de La Réunion est en grève illimitée tout en continuant à assurer les soins des patients qui se présentent.
Comme leurs collègues en métropole, les grévistes dénoncent légitimement une dégradation de leurs conditions de travail ayant un impact négatif sur l’accueil et la qualité des soins prodigués à la population.
La question du déficit de personnels soignants est au cœur de leurs préoccupations. Au manque cruel de médecins, d’infirmières, d’aides-soignants auquel vient s’ajouter une précarisation des contractuels. Quand on sait par exemple qu’avec l’épidémie de Dengue, le service d’urgence doit gérer au quotidien entre 140 et 180 patients sur un site prévu pour 80, il est évident que le dispositif actuel tel qu’il est formaté atteint son point de rupture.
Les représentants syndicaux essayent de négocier avec la direction qui se retranche derrière une vision strictement comptable. Pourtant une bonne politique de santé ne consiste-telle pas tout d’abord à prendre en compte les besoins sanitaires d’une population puis de mettre en œuvre les moyens financiers nécessaires à cet objectif ?
Le nouveau Gouvernement a déjà eu deux années pour se saisir au niveau national de cette question de l’organisation des urgences. Malheureusement, rien n’a changé concrètement sur le terrain. Mme BUZYN, ministre de la santé a annoncé hier la mise en place d’une mission nationale confiée à un parlementaire de la majorité et au patron du SAMU de Paris. Elle aura pour tâche de réfléchir à une refondation des Urgences. Pourtant, le diagnostic est connu depuis fort longtemps et sans doute s’agit-il encore de gagner du temps grâce à la création d’une énième commission sur le sujet.
Pour ma part, je tiens à apporter mon soutien à l’ensemble du personnel soignant des urgences du CHU-Sud de La Réunion. Je salue leur engagement au service de la population de notre île et de l’intérêt général.
Je demande au Gouvernement et à la direction de l’établissement de prendre rapidement en compte leurs préoccupations afin qu’ils puissent enfin effectuer leurs missions dans les meilleures conditions possibles.
David Lorion
Député de La Réunion
Le 7 juin 2019
Comme leurs collègues en métropole, les grévistes dénoncent légitimement une dégradation de leurs conditions de travail ayant un impact négatif sur l’accueil et la qualité des soins prodigués à la population.
La question du déficit de personnels soignants est au cœur de leurs préoccupations. Au manque cruel de médecins, d’infirmières, d’aides-soignants auquel vient s’ajouter une précarisation des contractuels. Quand on sait par exemple qu’avec l’épidémie de Dengue, le service d’urgence doit gérer au quotidien entre 140 et 180 patients sur un site prévu pour 80, il est évident que le dispositif actuel tel qu’il est formaté atteint son point de rupture.
Les représentants syndicaux essayent de négocier avec la direction qui se retranche derrière une vision strictement comptable. Pourtant une bonne politique de santé ne consiste-telle pas tout d’abord à prendre en compte les besoins sanitaires d’une population puis de mettre en œuvre les moyens financiers nécessaires à cet objectif ?
Le nouveau Gouvernement a déjà eu deux années pour se saisir au niveau national de cette question de l’organisation des urgences. Malheureusement, rien n’a changé concrètement sur le terrain. Mme BUZYN, ministre de la santé a annoncé hier la mise en place d’une mission nationale confiée à un parlementaire de la majorité et au patron du SAMU de Paris. Elle aura pour tâche de réfléchir à une refondation des Urgences. Pourtant, le diagnostic est connu depuis fort longtemps et sans doute s’agit-il encore de gagner du temps grâce à la création d’une énième commission sur le sujet.
Pour ma part, je tiens à apporter mon soutien à l’ensemble du personnel soignant des urgences du CHU-Sud de La Réunion. Je salue leur engagement au service de la population de notre île et de l’intérêt général.
Je demande au Gouvernement et à la direction de l’établissement de prendre rapidement en compte leurs préoccupations afin qu’ils puissent enfin effectuer leurs missions dans les meilleures conditions possibles.
David Lorion
Député de La Réunion
Le 7 juin 2019
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