
Halloween, c'est jeudi soir. Et c'est peu dire que les commerçants dionysiens sont inquiets.
Ils ont encore en mémoire les incidents de l'an dernier où le Chaudron s'était embrasé et où la fête avait dégénéré en violences urbaines. Plusieurs voitures avaient été incendiées, des magasins pillés et les violences n'avaient cessé qu'à trois heures du matin.
Ils sont d'autant plus inquiets que cette année, les violences ont commencé beaucoup plus tôt du fait de la visite d'Emmanuel Macron. Depuis l'arrivée du chef de l'Etat, c'est tous les soirs que des poubelles sont brûlées, que des magasins subissent des tentatives de pillage et que des voitures sont brûlées.
Même si on n'en parle plus, les incidents ayant fortement baissé en intensité, ce dimanche soir encore quelques poubelles ont brûlé.
C'est signe que la tension ne redescend pas et que le pire est bel et bien à craindre pour jeudi soir.
Ils ont encore en mémoire les incidents de l'an dernier où le Chaudron s'était embrasé et où la fête avait dégénéré en violences urbaines. Plusieurs voitures avaient été incendiées, des magasins pillés et les violences n'avaient cessé qu'à trois heures du matin.
Ils sont d'autant plus inquiets que cette année, les violences ont commencé beaucoup plus tôt du fait de la visite d'Emmanuel Macron. Depuis l'arrivée du chef de l'Etat, c'est tous les soirs que des poubelles sont brûlées, que des magasins subissent des tentatives de pillage et que des voitures sont brûlées.
Même si on n'en parle plus, les incidents ayant fortement baissé en intensité, ce dimanche soir encore quelques poubelles ont brûlé.
C'est signe que la tension ne redescend pas et que le pire est bel et bien à craindre pour jeudi soir.

La mairie de Saint-Denis en est tellement consciente qu'elle a purement et simplement annulé la grande nuit du roller qui devait se dérouler vendredi soir, avec concert à la clé.
Il faut dire qu'outre les événements actuels, elle a encore en mémoire les violents incidents qui s'étaient déroulés lors de la soirée "Jeunesse en lèr" en mars 2018, au cours de laquelle environ 200 jeunes avaient attaqué les policiers à coups de galets. C'est d'ailleurs à la suite de ces événements que le maire Gilbert Annette avait dérapé en se défaussant de sa responsabilité sur les policiers : "Zot i koné, kom moin, la nuit la police i bouge pa sof si na in krim. Si na poin lo san i bouge pa". Ce qui l'avait ensuite contraint à expliquer qu'on l'avait mal compris et à présenter ses excuses aux policiers dès lors qu'il est apparu que c'était parce que la mairie n'avait pas déclaré la manifestation et n'avait pas prévu un service d'ordre suffisamment important que les troubles avaient eu lieu.
Pour beaucoup de commerçants, ce qui se passe au Chaudron n'est qu'un "avant-goût de la soirée d'Halloween". Comment va réagir cette fois la mairie, en prévision de la soirée de jeudi ?
Et au passage, on peut se demandeer ce que font les médiateurs, souvent d'anciens repris de justice, qui ont été embauchés soi-disant pour maintenir le calme dans les quartiers...
Va-t-il falloir en arriver aux mesures extrêmes et décréter un couvre-feu pour les mineurs, dans certains quartiers, comme cela se passe en métropole?
Il faut dire qu'outre les événements actuels, elle a encore en mémoire les violents incidents qui s'étaient déroulés lors de la soirée "Jeunesse en lèr" en mars 2018, au cours de laquelle environ 200 jeunes avaient attaqué les policiers à coups de galets. C'est d'ailleurs à la suite de ces événements que le maire Gilbert Annette avait dérapé en se défaussant de sa responsabilité sur les policiers : "Zot i koné, kom moin, la nuit la police i bouge pa sof si na in krim. Si na poin lo san i bouge pa". Ce qui l'avait ensuite contraint à expliquer qu'on l'avait mal compris et à présenter ses excuses aux policiers dès lors qu'il est apparu que c'était parce que la mairie n'avait pas déclaré la manifestation et n'avait pas prévu un service d'ordre suffisamment important que les troubles avaient eu lieu.
Pour beaucoup de commerçants, ce qui se passe au Chaudron n'est qu'un "avant-goût de la soirée d'Halloween". Comment va réagir cette fois la mairie, en prévision de la soirée de jeudi ?
Et au passage, on peut se demandeer ce que font les médiateurs, souvent d'anciens repris de justice, qui ont été embauchés soi-disant pour maintenir le calme dans les quartiers...
Va-t-il falloir en arriver aux mesures extrêmes et décréter un couvre-feu pour les mineurs, dans certains quartiers, comme cela se passe en métropole?

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