
Le "pire des scénarios possibles". C'est ainsi que Patrick Serveau qualifie les annonces faites ce lundi soir par le président Macron. "On n'a pas de perspectives de redémarrage", se désole le président de l'UMIH Réunion (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie), alors que les restaurants et hôtels devront rester fermés après le déconfinement qui sera entamé le 11 mai. "Il est question du mois de juillet, c'est très loin, car il faudrait avoir de la trésorerie pour payer les employés (le chômage technique doit être avancé par les employeurs, ndlr), il va nous falloir tenir".
Si l'Etat a annoncé des avances de trésorerie par le biais du PGE (prêt garanti par l'Etat), Patrick Serveaux regrette que "les banques ne jouent pas le jeu". L'un des adhérents de l'UMIH se serait même vu proposer par sa banque 15,5% d'intérêts sur un découvert exceptionnel. "C'est de l'usure !", dénonce-t-il avant de rappeler qu'en 2008, les banques ont été renflouées par l'Etat, donc par les contribuables.
Au-delà du 11 mai, le président de l'UMIH considère qu'il faudrait un "déconfinement géré régionalement". Et estime qu'au vu de la situation de La Réunion (qui ne compte pour l'heure pas de mort du coronavirus), les restaurants devraient pouvoir rouvrir avant mi-juillet, pour relancer le marché local. "Avec la clientèle locale et des aides, on peut relancer l'activité, limiter la casse". Enfin, pour l'après, "il faudrait que les arrivants soient dépistés à leur embarquement à Orly ou Roissy, qu'ils aient une attestation de bonne santé", juge-t-il.
Si l'Etat a annoncé des avances de trésorerie par le biais du PGE (prêt garanti par l'Etat), Patrick Serveaux regrette que "les banques ne jouent pas le jeu". L'un des adhérents de l'UMIH se serait même vu proposer par sa banque 15,5% d'intérêts sur un découvert exceptionnel. "C'est de l'usure !", dénonce-t-il avant de rappeler qu'en 2008, les banques ont été renflouées par l'Etat, donc par les contribuables.
Au-delà du 11 mai, le président de l'UMIH considère qu'il faudrait un "déconfinement géré régionalement". Et estime qu'au vu de la situation de La Réunion (qui ne compte pour l'heure pas de mort du coronavirus), les restaurants devraient pouvoir rouvrir avant mi-juillet, pour relancer le marché local. "Avec la clientèle locale et des aides, on peut relancer l'activité, limiter la casse". Enfin, pour l'après, "il faudrait que les arrivants soient dépistés à leur embarquement à Orly ou Roissy, qu'ils aient une attestation de bonne santé", juge-t-il.
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