
Dire que certains ont du mal à comprendre est un euphémisme ! Un jeune homme de 27 ans comparaissait mercredi après-midi au tribunal de Saint-Denis, pour répondre des faits de conduite sous l'empire d'un état alcoolique (CEA) à trois reprises en l'espace de quelques semaines. Il a été contrôlé positif le 11 janvier dernier à 1,02 g/l dans le cadre d'un contrôle de routine à 2h du matin à Saint-Benoît.
Puis le 14 avril à 1,14 g/l dans le cadre des mesures de confinement à 22h à La Plaine des Palmistes où il se verra sous le coup d'une immobilisation de son véhicule. Enfin le 16 avril, il est suivi par des gendarmes - ils décident de le stopper pour utilisation du téléphone au volant - sur la route de Bras-Panon avec ledit véhicule. Il est contrôlé à 1,22 g/l. À noter que pour les faits du 14 avril, il était déjà convoqué le 20 avril par les gendarmes. Il expliquera qu'il allait s'occuper de sa mère qui est atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Convoqué lundi 4 mai dernier, il se présente à la gendarmerie. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque les militaires l'informent que, compte tenu de son palmarès, il est placé en garde à vue. Il sera ensuite déféré sur décision du parquet qui décide de le présenter en comparution immédiate. Il est placé en détention provisoire. En plus de la conduite sous l'empire d'un état alcoolique, vient s'ajouter la conduite sans permis. Le préfet a prononcé un retrait permis suite au délit du 11 janvier avec notification en date du 28 janvier.
"Je me dois d'assurer la sécurité publique"
"Vous êtes convoqué pour 3 CEA et, en tant que ministère public, je me dois d'assurer la sécurité publique. Vous avez déjà été convoqué en juin 2019 pour une CEA et vous n'avez toujours pas compris. En avril, en plein confinement, vous auriez dû rester chez vous ! Cela fait 4 fois en moins d'un an. Je demande une peine de 18 mois de prison dont 12 mois assortis d'un sursis probatoire, une obligation de soins, 280 heures de TIG ainsi que l'interdiction de repasser le permis avant 6 mois", requiert la procureure.
"Ces raisons peuvent sembler incongrues - le prévenu a été placé en foyer d'accueil de 9 ans à 18 ans et sa mère est attente de la maladie d'Alzheimer - mais cela met en avant qu'il y a un problème. Il boit depuis peu de temps et son placement en détention provisoire a été une douche froide. Il a un problème d'insertion, et les obligations sont une bonne chose pour lui et la société. En revanche, le quantum de la peine me paraît disproportionné, car il n'a jamais eu de peine de prison", plaide la défense.
Le tribunal condamne le prévenu à 8 mois de prison dont 4 avec sursis probatoire, des obligations de soins, de travail et annule son permis de conduire. Il ne pourra le repasser que dans 6 mois.
Puis le 14 avril à 1,14 g/l dans le cadre des mesures de confinement à 22h à La Plaine des Palmistes où il se verra sous le coup d'une immobilisation de son véhicule. Enfin le 16 avril, il est suivi par des gendarmes - ils décident de le stopper pour utilisation du téléphone au volant - sur la route de Bras-Panon avec ledit véhicule. Il est contrôlé à 1,22 g/l. À noter que pour les faits du 14 avril, il était déjà convoqué le 20 avril par les gendarmes. Il expliquera qu'il allait s'occuper de sa mère qui est atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Convoqué lundi 4 mai dernier, il se présente à la gendarmerie. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque les militaires l'informent que, compte tenu de son palmarès, il est placé en garde à vue. Il sera ensuite déféré sur décision du parquet qui décide de le présenter en comparution immédiate. Il est placé en détention provisoire. En plus de la conduite sous l'empire d'un état alcoolique, vient s'ajouter la conduite sans permis. Le préfet a prononcé un retrait permis suite au délit du 11 janvier avec notification en date du 28 janvier.
"Je me dois d'assurer la sécurité publique"
"Vous êtes convoqué pour 3 CEA et, en tant que ministère public, je me dois d'assurer la sécurité publique. Vous avez déjà été convoqué en juin 2019 pour une CEA et vous n'avez toujours pas compris. En avril, en plein confinement, vous auriez dû rester chez vous ! Cela fait 4 fois en moins d'un an. Je demande une peine de 18 mois de prison dont 12 mois assortis d'un sursis probatoire, une obligation de soins, 280 heures de TIG ainsi que l'interdiction de repasser le permis avant 6 mois", requiert la procureure.
"Ces raisons peuvent sembler incongrues - le prévenu a été placé en foyer d'accueil de 9 ans à 18 ans et sa mère est attente de la maladie d'Alzheimer - mais cela met en avant qu'il y a un problème. Il boit depuis peu de temps et son placement en détention provisoire a été une douche froide. Il a un problème d'insertion, et les obligations sont une bonne chose pour lui et la société. En revanche, le quantum de la peine me paraît disproportionné, car il n'a jamais eu de peine de prison", plaide la défense.
Le tribunal condamne le prévenu à 8 mois de prison dont 4 avec sursis probatoire, des obligations de soins, de travail et annule son permis de conduire. Il ne pourra le repasser que dans 6 mois.
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