
Six femmes. Toutes aussi courageuses les unes que les autres. Certaines ont si peur qu’elles ont demandé à ne pas paraître en photo. Mais le message est trop important pour ne pas le partager. Alors, c’est dans une salle de la Cité des Arts à Saint-Denis qu’elles se sont levées devant une trentaine de personnes, ainsi que la presse, pour lire leurs textes écrits lors des ateliers d’écriture bienveillante d’Isabelle Kichenin, écrivain et ancienne journaliste. Huit semaines, trois heures par semaine et 12 femmes ; c’est ce qu’il a fallu pour la rédaction de textes poignants et douloureux.
Une augmentation des dépôts de plainte
La sous-préfète, Isabelle Rebattu, chargée de mission cohésion sociale et jeunesse a introduit la séance de lecture en rappelant l’importance de la parole : "Entre 2018 et 2019, il y a eu 16% de plus de dépôts de plainte. La parole se libère et elles osent porter plainte". Tout en rappelant que "rien n’est jamais acquis".
Isabelle Kichenin a quant à elle dédié ce moment à Marie, une camarade d’atelier qui s’est suicidée il y a peu de temps. Elle explique malgré tout que "l’écriture est un moyen de s’extraire de soi-même car c’est un acte qui permet de sortir de ses ruminations intérieures".
"Celle que le mari a essayé de tuer", "Ce prince charmant trop bien pour moi", ou encore "Celle qui hurle dans sa tête" sont parmi les titres de leurs textes. Certaines n’ont pu lire que quelques lignes, la gorge nouée et les larmes coulant ; c’était alors à Isabelle Kichenin de prendre le relai. Des coups, des insultes, des menaces, des viols et la peur pour les enfants. "Tous les 15 jours, lorsqu’il a les enfants, c’est la frayeur à chaque appel de lui", raconte l’une d’elle en tremblant, "j’ai peur qu’il leur fasse du mal pour me punir".
La peur, la honte, les larmes et la souffrance… mais également des mots d’espoir, de force et de soutien. Car elles comptent bien s’en sortir, écrire pour aller mieux et, espérons le, inciter d’autres à en faire de même.
Une augmentation des dépôts de plainte
La sous-préfète, Isabelle Rebattu, chargée de mission cohésion sociale et jeunesse a introduit la séance de lecture en rappelant l’importance de la parole : "Entre 2018 et 2019, il y a eu 16% de plus de dépôts de plainte. La parole se libère et elles osent porter plainte". Tout en rappelant que "rien n’est jamais acquis".
Isabelle Kichenin a quant à elle dédié ce moment à Marie, une camarade d’atelier qui s’est suicidée il y a peu de temps. Elle explique malgré tout que "l’écriture est un moyen de s’extraire de soi-même car c’est un acte qui permet de sortir de ses ruminations intérieures".
"Celle que le mari a essayé de tuer", "Ce prince charmant trop bien pour moi", ou encore "Celle qui hurle dans sa tête" sont parmi les titres de leurs textes. Certaines n’ont pu lire que quelques lignes, la gorge nouée et les larmes coulant ; c’était alors à Isabelle Kichenin de prendre le relai. Des coups, des insultes, des menaces, des viols et la peur pour les enfants. "Tous les 15 jours, lorsqu’il a les enfants, c’est la frayeur à chaque appel de lui", raconte l’une d’elle en tremblant, "j’ai peur qu’il leur fasse du mal pour me punir".
La peur, la honte, les larmes et la souffrance… mais également des mots d’espoir, de force et de soutien. Car elles comptent bien s’en sortir, écrire pour aller mieux et, espérons le, inciter d’autres à en faire de même.
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