Une grande voix du maloya nous a encore quittés ce mardi. Simon Lagarrigue rejoint ainsi Tiloun, décédé le 5 juillet dernier, au paradis des musiciens à l’âge de 82 ans. Plusieurs personnalités réunionnaises lui rendent hommage.

Huguette Bello, maire de Saint-Paul
La Liberté perd un combattant : Simon LAGARRIGUE a mené d’âpres combats pour l’arracher. Il a perpétué la résistance des MARONS en défiant comme eux l’arbitraire et l’oppression.
Le maloya perd son patriarche, celui qui a empêché qu’il ne meure : Simon a été présent à l’aube de toutes les luttes pour la reconnaissance de la culture réunionnaise, qui ont abouti à la reconnaissance du maloya comme patrimoine mondial de l’humanité.
La Réunion perd un zarlor. Simon avait en lui toute la richesse de nout réyonèzté. Il portait haut, konm an paviyon, les valeurs de solidarité, de tolérance et d’unité réunionnaise.
Mon cœur est plein de tristesse. J’aimais et j’admirais Simon, mon grand camarade-militant, poète de l’oralité travailleur de la terre, grande voix du « petit peuple » des kanikis, avec son cœur à jamais du côté des exploités.
J’ai assisté à son premier enregistrement réalisé par Jacqueline Méppiel. Simon LAGARRIGUE, Angela Davis, Gabriel Garcia Marquez ont bénéficié de l’appui de cette grande dame du cinéma qui considérait le montage comme art de combat.
Simon, tout le monde l’appelait « Tonton ».
J’adresse à sa famille, à notre pays en deuil, mes condoléances.
Olivier Hoarau, maire du Port
Simon Lagarrigue nous a quitté. Une des dernières grandes figures du Maloya laisse derrière lui un patrimoine musical et culturel inestimable.
De lui, nous devons surtout retenir les combats menés pour la liberté et l'égalité sociale au sein du Parti Communiste Réunionnais. Ce militant discret mais infatigable a montré la voie et a porté la voix des plus fragiles.
Il aura participé au rayonnement de notre identité culturelle au-delà des frontières de notre île.
Nou pèrd in zarlor, in zarboutan.
A ses proches, à son beau-frère Firmin Viry, à la grande famille du Maloya et à tous les Réunionnais, je veux témoigner ma profonde tristesse et mon soutien le plus entier.
Yvan Dejean, secrétaire général du PCR
Hommage du PCR à un grand militant politique et du maloya qui disparaît
Le Parti communiste réunionnais a la tristesse d’apprendre le décès de Simon Lagarrigue à l’âge de 82 ans.
Artiste connu par de nombreux Réunionnais, Simon Lagarrigue était avant tout un militant du Parti communiste réunionnais. Son engagement a pris naissance quand La Réunion était sous le coup d’une sévère répression. Pour avoir soutenu publiquement la revendication d’autonomie, Simon Lagarrigue fut arrêté et condamné à de la prison ferme.
Simon Lagarrigue est un des artisans de la survie du maloya, quand le pouvoir de l’époque voulait faire taire toute spécificité culturelle réunionnaise. Aux côtés d’autres militants et dirigeants du PCR, il s’impliqua dans le sauvetage du maloya avec la création de la Troupe Résistance. Ses maloya évoquaient la vie quotidienne des Réunionnais face à la répression visant la liberté d’opinion. Autant de témoignages qui étaient censurés par la télévision et la radio aux ordres de Michel Debré.
Pour contourner l’interdit, le PCR prit l’initiative de produire les premiers disques de maloya en 1977. La Troupe Résistance y figure en bonne place, aux côtés de Firmin Viry et de Danyèl Waro.
Simon Lagarrigue est l’image du militant fidèle à ses engagements jusqu’au bout. Avec ses camarades, il venait souvent animer les grandes assemblées du PCR avec le maloya. Son engagement anti-colonialiste l’a amené à se rendre à Madagascar avec l’association REAGIES.
En mars 2017, il était à Moromanga pour commémorer avec les Malgaches le 70e
anniversaire de la répression de la révolte de 1947. Les larmes aux yeux, il fit part de sa solidarité envers un peuple durement éprouvé par la colonisation.
Une délégation du Parti communiste réunionnais composée notamment d’Elie Hoarau, de Gélita Hoarau et de Jean-Michel Folio s’est rendue à la veillée qui se tient au domicile familial de Condé.
A sa famille, à ses amis et à ses proches, le PCR adresse ses sincères condoléances.
Emmanuel Séraphin, Président du TCO
C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai appris le décès de Simon Lagarrigue. La Réunion perd un zarboutan.
Grande figure de la culture réunionnaise, Simon, musicien, chanteur, compositeur, a œuvré toute sa vie pour faire rayonner le maloya dont il a été l'un des grands défenseurs.
Je tiens à lui rendre hommage et à le remercier d'avoir résisté et « batayé » pour notre culture, et d'avoir permis à chacun d'entre nous d'y accéder au travers de son œuvre.
La Réunion perd sans aucun doute une part de sa mémoire.
J'adresse à toute sa famille et à ses proches mes très sincères condoléances.
Maurice Gironcel, Maire de Sainte-Suzanne
Simon Lagarrigue, l’homme de l’ombre du maloya résistance
C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends la mort de Simon Lagarrigue, ancien journalier agricole, grande figure du maloya traditionnel, militant pour la défense de l’identité culturelle réunionnaise et militant engagé dans tous les combats menés par le Parti Communiste Réunionnais.
Le maloya c’était son combat, sa vie. Il a lutté avec ses compagnons contre la répression coloniale, contre les injustices sociales en utilisant le maloya comme arme de résistance.
Auteur-compositeur-interprète, Simon Lagarrigue écrivait et chantait des chansons très engagées au sein de la Troupe Résistance dont il était le leader incontournable. Il a œuvré durant de longues années dans l’ombre, apportant sa voie et ses qualités de compositeurs dans la troupe de son beau-frère, Firmin Viry. Un film sur sa vie « l’homme de l’ombre » lui sera même consacré en 2014 où il raconte sa vie, son combat pour la reconnaissance et la transmission du maloya.
Personnage authentique et grand zarboutan du maloya, Simon Lagarrigue a vécu l’époque où le maloya était interdit, il en a même fait de la prison pour avoir chanté la musique de ses ancêtres. D’ailleurs, ses chansons comme « la troupe résistance larivé », « mon prézidan condane pa mwin », « momon dorina », « tape pa moin dan la tète », témoignent d’une des pages sombres de l’histoire culturelle réunionnaise.
Simon Lagarrigue qui a beaucoup chanté à la fête de Témoignages est toujours resté fidèle à ses convictions profondes et au maloya traditionnel, ce dont il était fier. C’est donc un grand militant Réunionnais qui nous quitte, un homme de valeur qui aura consacré toute sa vie au rayonnement du maloya.
En accord avec sa famille et en concertation avec le monde culturel Réunionnais un hommage lui sera rendu dès que cela sera possible à la salle des fête « Lo Rwa Kaf » où il a pu de nombreuses fois partager son maloya.
Simon rejoint ainsi Gramoun Baba, Lo Rwa Kaf, Gramoun Lélé, Tiloun… au paradis du maloya.
J’adresse à toute sa famille, à ses proches, à ses amis, mes sincères condoléances.
Le combat pour le maloya, pour le respect de l’identité culturelle réunionnaise continue, plus que jamais.
Adieu camarade Simon !
Didier Robert, Président de région
En l'espace de quelques jours seulement, La Réunion a perdu deux de ses plus brillants défenseurs du Maloya. Après Tiloun au début de ce mois de juillet, Simon Lagarrigue laisse aujourd'hui, un grand vide dans la musique traditionnelle locale. Celle qui vient à la fois des racines et du coeur de La Réunion.
Aux côtés d'autres artistes engagés comme Firmin Viry ou Daniel Waro, le sudiste s'est battu durant des décennies, pour faire connaître et reconnaitre le Maloya. Que ce soit lors de Kabars marrons dans les années 70, ou plus récemment sous les projecteurs du Sakifo, le parler vrai et la spontanéité de l'artiste ne laissaient personne indifférent.
Il savait mettre en parole, en musique et en rythme la vie quotidienne des Réunionnais. Un talent auquel je rends personnellement un hommage appuyé, et auquel j'associe l'ensemble des élus du Conseil régional.
Mes sincères condoléances à ses proches et amis, ainsi qu'aux autres artistes qui ont partagé la scène avec lui.
Yvette Ducheman, conseillère municipale Saint-Denis
Ankor in zarlor, in zarboutan la RESISTANS, dovan loprèssion, la réprèssion: in guérié, in lamontrèr, li la galiz nout lèspri avan li la désot la vi. Maloya son péi té i tyinbo ali droit.
Ti pe par ti pe : tout i sa va... sè La Rénion dan son sinplissité, son rishéss, son lâme kréol, son ti tourné viré, ki sa va.
SA VIE EST UN EXEMPLE. Savons nous en retirer le modèle? Saurons nous semer ce qu'il nous a laissé?
Je voudrais bien y croire mais le monde « d'après » est mal parti.
Notre musique de tradition orale n'a rien à envier, n'a rien à copier, sur l'Occident. Prenons soin de devenir ce que nous sommes, entre parenthèses « nous ne sommes pas de reniement » (Alain LORRAINE), notre mode de vie nous le prouve au quotidien, Simon a montré toute sa vie qu'il était fier de sa réionèzté, tâchons d'en garder l'essentiel.
Chaque génération se doit de faire le travail de mémoire et de transmission.
Nous devons prendre conscience des vraies valeurs de Simon et de tant d'autres laissés pour compte par nous mêmes et que ces valeurs soient connues et reconnues et TRANSMISES.
Wopè Tonton Simon mi di aou mersi : ou là donne amoin la forss pou nou alé.
Rémi Cazal, section syndicale CGTR Spektak
Nous présentons nos sincères condoléances à la famille de Simon Laguarrigue, une grande voix du Maloya, un combattant pour l’émancipation des réunionnais, un fervent défenseur de la liberté nous quitte aujourd’hui.
Que sa vie et son combat servent d’exemple à toute la jeunesse réunionnaise et aux artistes.
René Sotaca, conseiller départemental
C’est avec beaucoup d’émotion que j’apprends le décès de Simon Lagarrige à l'âge de 83 ans.
Fidèle du Parti Communiste Réunionnais, militant de l’identité réunionnaise, il a connu la période difficile de la répression contre les communistes. Il était surtout une grande figure du Maloya, une passion qu’il partageait avec cœur à tous les réunionnais et réunionnaises.
Après avoir subi son interdiction, lui et d'autres artistes, comme Gramoune lélé et Firmin Viry ont mit le Maloya en lumière.
La Réunion perd un grand homme, une icône de la culture réunionnaise. On perd surtout un grand militant, dont les combats d'hier sont toujours d'actualité. A nous de rendre hommage à son militantisme et de poursuivre ses luttes.
J’adresse à toute sa famille et à ses amis, mes sincères condoléances.
Nar trouv’ camarade !
La Liberté perd un combattant : Simon LAGARRIGUE a mené d’âpres combats pour l’arracher. Il a perpétué la résistance des MARONS en défiant comme eux l’arbitraire et l’oppression.
Le maloya perd son patriarche, celui qui a empêché qu’il ne meure : Simon a été présent à l’aube de toutes les luttes pour la reconnaissance de la culture réunionnaise, qui ont abouti à la reconnaissance du maloya comme patrimoine mondial de l’humanité.
La Réunion perd un zarlor. Simon avait en lui toute la richesse de nout réyonèzté. Il portait haut, konm an paviyon, les valeurs de solidarité, de tolérance et d’unité réunionnaise.
Mon cœur est plein de tristesse. J’aimais et j’admirais Simon, mon grand camarade-militant, poète de l’oralité travailleur de la terre, grande voix du « petit peuple » des kanikis, avec son cœur à jamais du côté des exploités.
J’ai assisté à son premier enregistrement réalisé par Jacqueline Méppiel. Simon LAGARRIGUE, Angela Davis, Gabriel Garcia Marquez ont bénéficié de l’appui de cette grande dame du cinéma qui considérait le montage comme art de combat.
Simon, tout le monde l’appelait « Tonton ».
J’adresse à sa famille, à notre pays en deuil, mes condoléances.
Olivier Hoarau, maire du Port
Simon Lagarrigue nous a quitté. Une des dernières grandes figures du Maloya laisse derrière lui un patrimoine musical et culturel inestimable.
De lui, nous devons surtout retenir les combats menés pour la liberté et l'égalité sociale au sein du Parti Communiste Réunionnais. Ce militant discret mais infatigable a montré la voie et a porté la voix des plus fragiles.
Il aura participé au rayonnement de notre identité culturelle au-delà des frontières de notre île.
Nou pèrd in zarlor, in zarboutan.
A ses proches, à son beau-frère Firmin Viry, à la grande famille du Maloya et à tous les Réunionnais, je veux témoigner ma profonde tristesse et mon soutien le plus entier.
Yvan Dejean, secrétaire général du PCR
Hommage du PCR à un grand militant politique et du maloya qui disparaît
Le Parti communiste réunionnais a la tristesse d’apprendre le décès de Simon Lagarrigue à l’âge de 82 ans.
Artiste connu par de nombreux Réunionnais, Simon Lagarrigue était avant tout un militant du Parti communiste réunionnais. Son engagement a pris naissance quand La Réunion était sous le coup d’une sévère répression. Pour avoir soutenu publiquement la revendication d’autonomie, Simon Lagarrigue fut arrêté et condamné à de la prison ferme.
Simon Lagarrigue est un des artisans de la survie du maloya, quand le pouvoir de l’époque voulait faire taire toute spécificité culturelle réunionnaise. Aux côtés d’autres militants et dirigeants du PCR, il s’impliqua dans le sauvetage du maloya avec la création de la Troupe Résistance. Ses maloya évoquaient la vie quotidienne des Réunionnais face à la répression visant la liberté d’opinion. Autant de témoignages qui étaient censurés par la télévision et la radio aux ordres de Michel Debré.
Pour contourner l’interdit, le PCR prit l’initiative de produire les premiers disques de maloya en 1977. La Troupe Résistance y figure en bonne place, aux côtés de Firmin Viry et de Danyèl Waro.
Simon Lagarrigue est l’image du militant fidèle à ses engagements jusqu’au bout. Avec ses camarades, il venait souvent animer les grandes assemblées du PCR avec le maloya. Son engagement anti-colonialiste l’a amené à se rendre à Madagascar avec l’association REAGIES.
En mars 2017, il était à Moromanga pour commémorer avec les Malgaches le 70e
anniversaire de la répression de la révolte de 1947. Les larmes aux yeux, il fit part de sa solidarité envers un peuple durement éprouvé par la colonisation.
Une délégation du Parti communiste réunionnais composée notamment d’Elie Hoarau, de Gélita Hoarau et de Jean-Michel Folio s’est rendue à la veillée qui se tient au domicile familial de Condé.
A sa famille, à ses amis et à ses proches, le PCR adresse ses sincères condoléances.
Emmanuel Séraphin, Président du TCO
C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai appris le décès de Simon Lagarrigue. La Réunion perd un zarboutan.
Grande figure de la culture réunionnaise, Simon, musicien, chanteur, compositeur, a œuvré toute sa vie pour faire rayonner le maloya dont il a été l'un des grands défenseurs.
Je tiens à lui rendre hommage et à le remercier d'avoir résisté et « batayé » pour notre culture, et d'avoir permis à chacun d'entre nous d'y accéder au travers de son œuvre.
La Réunion perd sans aucun doute une part de sa mémoire.
J'adresse à toute sa famille et à ses proches mes très sincères condoléances.
Maurice Gironcel, Maire de Sainte-Suzanne
Simon Lagarrigue, l’homme de l’ombre du maloya résistance
C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends la mort de Simon Lagarrigue, ancien journalier agricole, grande figure du maloya traditionnel, militant pour la défense de l’identité culturelle réunionnaise et militant engagé dans tous les combats menés par le Parti Communiste Réunionnais.
Le maloya c’était son combat, sa vie. Il a lutté avec ses compagnons contre la répression coloniale, contre les injustices sociales en utilisant le maloya comme arme de résistance.
Auteur-compositeur-interprète, Simon Lagarrigue écrivait et chantait des chansons très engagées au sein de la Troupe Résistance dont il était le leader incontournable. Il a œuvré durant de longues années dans l’ombre, apportant sa voie et ses qualités de compositeurs dans la troupe de son beau-frère, Firmin Viry. Un film sur sa vie « l’homme de l’ombre » lui sera même consacré en 2014 où il raconte sa vie, son combat pour la reconnaissance et la transmission du maloya.
Personnage authentique et grand zarboutan du maloya, Simon Lagarrigue a vécu l’époque où le maloya était interdit, il en a même fait de la prison pour avoir chanté la musique de ses ancêtres. D’ailleurs, ses chansons comme « la troupe résistance larivé », « mon prézidan condane pa mwin », « momon dorina », « tape pa moin dan la tète », témoignent d’une des pages sombres de l’histoire culturelle réunionnaise.
Simon Lagarrigue qui a beaucoup chanté à la fête de Témoignages est toujours resté fidèle à ses convictions profondes et au maloya traditionnel, ce dont il était fier. C’est donc un grand militant Réunionnais qui nous quitte, un homme de valeur qui aura consacré toute sa vie au rayonnement du maloya.
En accord avec sa famille et en concertation avec le monde culturel Réunionnais un hommage lui sera rendu dès que cela sera possible à la salle des fête « Lo Rwa Kaf » où il a pu de nombreuses fois partager son maloya.
Simon rejoint ainsi Gramoun Baba, Lo Rwa Kaf, Gramoun Lélé, Tiloun… au paradis du maloya.
J’adresse à toute sa famille, à ses proches, à ses amis, mes sincères condoléances.
Le combat pour le maloya, pour le respect de l’identité culturelle réunionnaise continue, plus que jamais.
Adieu camarade Simon !
Didier Robert, Président de région
En l'espace de quelques jours seulement, La Réunion a perdu deux de ses plus brillants défenseurs du Maloya. Après Tiloun au début de ce mois de juillet, Simon Lagarrigue laisse aujourd'hui, un grand vide dans la musique traditionnelle locale. Celle qui vient à la fois des racines et du coeur de La Réunion.
Aux côtés d'autres artistes engagés comme Firmin Viry ou Daniel Waro, le sudiste s'est battu durant des décennies, pour faire connaître et reconnaitre le Maloya. Que ce soit lors de Kabars marrons dans les années 70, ou plus récemment sous les projecteurs du Sakifo, le parler vrai et la spontanéité de l'artiste ne laissaient personne indifférent.
Il savait mettre en parole, en musique et en rythme la vie quotidienne des Réunionnais. Un talent auquel je rends personnellement un hommage appuyé, et auquel j'associe l'ensemble des élus du Conseil régional.
Mes sincères condoléances à ses proches et amis, ainsi qu'aux autres artistes qui ont partagé la scène avec lui.
Yvette Ducheman, conseillère municipale Saint-Denis
Ankor in zarlor, in zarboutan la RESISTANS, dovan loprèssion, la réprèssion: in guérié, in lamontrèr, li la galiz nout lèspri avan li la désot la vi. Maloya son péi té i tyinbo ali droit.
Ti pe par ti pe : tout i sa va... sè La Rénion dan son sinplissité, son rishéss, son lâme kréol, son ti tourné viré, ki sa va.
SA VIE EST UN EXEMPLE. Savons nous en retirer le modèle? Saurons nous semer ce qu'il nous a laissé?
Je voudrais bien y croire mais le monde « d'après » est mal parti.
Notre musique de tradition orale n'a rien à envier, n'a rien à copier, sur l'Occident. Prenons soin de devenir ce que nous sommes, entre parenthèses « nous ne sommes pas de reniement » (Alain LORRAINE), notre mode de vie nous le prouve au quotidien, Simon a montré toute sa vie qu'il était fier de sa réionèzté, tâchons d'en garder l'essentiel.
Chaque génération se doit de faire le travail de mémoire et de transmission.
Nous devons prendre conscience des vraies valeurs de Simon et de tant d'autres laissés pour compte par nous mêmes et que ces valeurs soient connues et reconnues et TRANSMISES.
Wopè Tonton Simon mi di aou mersi : ou là donne amoin la forss pou nou alé.
Rémi Cazal, section syndicale CGTR Spektak
Nous présentons nos sincères condoléances à la famille de Simon Laguarrigue, une grande voix du Maloya, un combattant pour l’émancipation des réunionnais, un fervent défenseur de la liberté nous quitte aujourd’hui.
Que sa vie et son combat servent d’exemple à toute la jeunesse réunionnaise et aux artistes.
René Sotaca, conseiller départemental
C’est avec beaucoup d’émotion que j’apprends le décès de Simon Lagarrige à l'âge de 83 ans.
Fidèle du Parti Communiste Réunionnais, militant de l’identité réunionnaise, il a connu la période difficile de la répression contre les communistes. Il était surtout une grande figure du Maloya, une passion qu’il partageait avec cœur à tous les réunionnais et réunionnaises.
Après avoir subi son interdiction, lui et d'autres artistes, comme Gramoune lélé et Firmin Viry ont mit le Maloya en lumière.
La Réunion perd un grand homme, une icône de la culture réunionnaise. On perd surtout un grand militant, dont les combats d'hier sont toujours d'actualité. A nous de rendre hommage à son militantisme et de poursuivre ses luttes.
J’adresse à toute sa famille et à ses amis, mes sincères condoléances.
Nar trouv’ camarade !
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