Le jeune soupçonné d'avoir poignardé Yohan Payet, 20 ans, à plusieurs reprises le 9 août dernier à Saint-Joseph, avait fait appel de sa détention provisoire. Mais la chambre d'instruction a décidé de le maintenir en prison en attendant son procès pour meurtre et violences avec arme.

Les faits sont récents. Le dimanche 9 août dernier, un jeune homme est retrouvé en arrêt cardio-respiratoire devant un immeuble à Saint-Joseph. Un autre est gravement blessé. L’auteur présumé des faits est recherché puis interpellé, mis en examen pour meurtre et violences avec arme et placé en détention provisoire. Ce dernier, Xavier Picard, 23 ans, a fait appel ce mardi devant la chambre d’instruction de sa mise en détention et demandait à être placé sous contrôle judiciaire.
Pour rappel, il y a trois semaines, la cousine de Xavier Picard fêtait son anniversaire chez lui. Dans l’appartement, le petit groupe est rejoint vers 3h du matin par d’autres amis de la cousine qui sortent de boîte de nuit. Ils auraient alors monté le son de la musique, agaçant les voisins. Le locataire de l’appartement leur aurait demandé de baisser la musique et une bagarre aurait éclaté. Une rixe qui continue à l’extérieur de l’immeuble. C’est là que le détenu se serait emparé d’un couteau de cuisine, se serait mêlé à la foule et aurait commis l’irréparable en assénant plusieurs coups de couteau à Yohan Payet, 20 ans, le tuant, et à un autre individu, blessé.
"Si j’avais l’intention de tuer quelqu’un, est ce que je l’aurais fait alors que j’étais par terre avec le crâne fracturé ?"
Xavier Picard demandait à être libéré, en attendant son procès. Mais sans justificatif d’hébergement ni emploi, et un casier comprenant une condamnation pour port d’une arme blanche en 2007, difficile pour les magistrats de le libérer.
Si les faits ne sont en général pas débattus devant la chambre d’instruction – cela se fera devant les assises – l’affaire étant récente et l’instruction étant en cours, Xavier Picard et son avocat ont été entendus.
"Il manquait des couteaux dans ma cuisine et ils se battaient dehors. J’ai pris un couteau pour qu’ils quittent ma propriété, c’est tout", affirme le détenu, avant de rappeler que les coups, selon lui, avaient été donnés "au hasard", alors qu’il était au sol et qu’il souffre de plusieurs fractures crâniennes et huit points de suture.
Son avocat, Me Ahmed Ben Ali, avance que "tout reste à définir" que les faits se sont déroulés dans une "confusion totale" avec 38 personnes présentes. "On a choisi une personne par hasard, ajoute-t-il en montrant son client, laissant les autres libres et capable de se concerter entre eux pour inculper monsieur Picard".
Mais pour l’avocat général, "les éléments sont concordants, précis et objectifs". Il a donc demandé le maintien en détention de Xavier Picard pour éviter tout "risque de pression sur les témoins", ainsi qu’un "trouble à l’ordre public". En effet, beaucoup lui en veulent.
Pour rappel, il y a trois semaines, la cousine de Xavier Picard fêtait son anniversaire chez lui. Dans l’appartement, le petit groupe est rejoint vers 3h du matin par d’autres amis de la cousine qui sortent de boîte de nuit. Ils auraient alors monté le son de la musique, agaçant les voisins. Le locataire de l’appartement leur aurait demandé de baisser la musique et une bagarre aurait éclaté. Une rixe qui continue à l’extérieur de l’immeuble. C’est là que le détenu se serait emparé d’un couteau de cuisine, se serait mêlé à la foule et aurait commis l’irréparable en assénant plusieurs coups de couteau à Yohan Payet, 20 ans, le tuant, et à un autre individu, blessé.
"Si j’avais l’intention de tuer quelqu’un, est ce que je l’aurais fait alors que j’étais par terre avec le crâne fracturé ?"
Xavier Picard demandait à être libéré, en attendant son procès. Mais sans justificatif d’hébergement ni emploi, et un casier comprenant une condamnation pour port d’une arme blanche en 2007, difficile pour les magistrats de le libérer.
Si les faits ne sont en général pas débattus devant la chambre d’instruction – cela se fera devant les assises – l’affaire étant récente et l’instruction étant en cours, Xavier Picard et son avocat ont été entendus.
"Il manquait des couteaux dans ma cuisine et ils se battaient dehors. J’ai pris un couteau pour qu’ils quittent ma propriété, c’est tout", affirme le détenu, avant de rappeler que les coups, selon lui, avaient été donnés "au hasard", alors qu’il était au sol et qu’il souffre de plusieurs fractures crâniennes et huit points de suture.
Son avocat, Me Ahmed Ben Ali, avance que "tout reste à définir" que les faits se sont déroulés dans une "confusion totale" avec 38 personnes présentes. "On a choisi une personne par hasard, ajoute-t-il en montrant son client, laissant les autres libres et capable de se concerter entre eux pour inculper monsieur Picard".
Mais pour l’avocat général, "les éléments sont concordants, précis et objectifs". Il a donc demandé le maintien en détention de Xavier Picard pour éviter tout "risque de pression sur les témoins", ainsi qu’un "trouble à l’ordre public". En effet, beaucoup lui en veulent.
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