Le quinquagénaire accusé de viol par sa belle-fille alors qu'elle était mineure passera 10 ans derrière les barreaux.

Depuis le début de l’enquête, G.L, 58 ans, nie les faits. Il est pourtant accusé par son ancienne belle-fille de viols alors qu’elle avait entre 11 et 17 ans. Un "homme à femmes, dragueur mais pas violeur", c'est comme ça qu'il se décrit lui-même tout comme une de ses ex-compagnes. Mais il serait aussi alcoolique, violent et manipulateur, d'après la victime et sa mère qui elle aussi, compte porter plainte pour viol. "On ne le voyait jamais, raconte une de ses filles biologiques, sauf quand il venait à la maison pour faire ce qu’il voulait avec ma mère, puis il repartait". Pas le temps en effet de s’occuper de sa progéniture car, comme le rappelle l’avocat de la partie civile le bâtonnier maître Georges-André Hoarau, il a en tout sept ex-femmes et 13 enfants.
Les faits de viols auraient été commis entre 2004 et 2010 d’abord à Nantes puis à la Rivière Saint-Louis. Sept ans plus tard, la victime les révèle, voulant défendre sa sœur. Le nouveau petit copain de cette dernière est critiqué par sa mère et son beau-père au vu de son âge. "Il y a pire", aurait-elle affirmé avant de raconter son calvaire. Selon la mère de la victime, G.L avait reconnu tout en assurant le consentement et même le comportement vulgaire de sa belle-fille.
Des aveux qu’il n’a plus jamais prononcé devant les autorités. "Mensonges", "complot", selon lui. Mais ce vendredi, deuxième et dernier jour de procès devant la cour criminelle, l’avocat général ne voit rien qui pourrait justifier ce soi-disant complot. "Il est jugé pour viol sur mineur par contrainte ou surprise, affirme-t-il. Le viol, il est là dans les actes. Quand les faits ont commencé, la victime n’avait que 11 ans, lui en avait 42, il ne pouvait y avoir consentement mais plutôt contrainte. Et à 11 ans, elle n’avait aucune connaissance sexuelle, d’où l’élément de surprise". Il poursuit en démontrant l’autorité qu’avait cet homme, la référence masculine et paternelle pour la fille. Une victime qui souffre de symptômes post-traumatiques dont la version, dans le détail, n’a jamais changé.
"Une sexualité envahissante" de l'accusé
Les faits de viols auraient été commis entre 2004 et 2010 d’abord à Nantes puis à la Rivière Saint-Louis. Sept ans plus tard, la victime les révèle, voulant défendre sa sœur. Le nouveau petit copain de cette dernière est critiqué par sa mère et son beau-père au vu de son âge. "Il y a pire", aurait-elle affirmé avant de raconter son calvaire. Selon la mère de la victime, G.L avait reconnu tout en assurant le consentement et même le comportement vulgaire de sa belle-fille.
Des aveux qu’il n’a plus jamais prononcé devant les autorités. "Mensonges", "complot", selon lui. Mais ce vendredi, deuxième et dernier jour de procès devant la cour criminelle, l’avocat général ne voit rien qui pourrait justifier ce soi-disant complot. "Il est jugé pour viol sur mineur par contrainte ou surprise, affirme-t-il. Le viol, il est là dans les actes. Quand les faits ont commencé, la victime n’avait que 11 ans, lui en avait 42, il ne pouvait y avoir consentement mais plutôt contrainte. Et à 11 ans, elle n’avait aucune connaissance sexuelle, d’où l’élément de surprise". Il poursuit en démontrant l’autorité qu’avait cet homme, la référence masculine et paternelle pour la fille. Une victime qui souffre de symptômes post-traumatiques dont la version, dans le détail, n’a jamais changé.
"Une sexualité envahissante" de l'accusé
Durement marquée par la vie, la victime avait notamment été témoin d’une tentative de suicide de son père biologique alors qu’elle n’avait que 8 ans – un suicide qui sera malheureusement réussi par la suite. Face à elle, se trouve un homme que le psychologue a qualifié devant la cour criminelle d’égocentré avec un besoin de domination. Le psychiatre avait noté, quant à lui, une sexualité envahissante.
Le bâtonnier rappelle par ailleurs les termes que l'accusé utilisait pour décrire la victime : "pute", "salope", "facile". "Ce n’est pas le cas, et quand bien même, ça lui donnerait alors le droit de se servir ?", demande Me Goerges-André Hoarau.
L’avocat général a requis 15 ans de réclusion criminelle à l’encontre de G.L. Il a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle. G.L, qui nie toujours les faits, compte faire appel de la décision.
Le bâtonnier rappelle par ailleurs les termes que l'accusé utilisait pour décrire la victime : "pute", "salope", "facile". "Ce n’est pas le cas, et quand bien même, ça lui donnerait alors le droit de se servir ?", demande Me Goerges-André Hoarau.
L’avocat général a requis 15 ans de réclusion criminelle à l’encontre de G.L. Il a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle. G.L, qui nie toujours les faits, compte faire appel de la décision.
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