Aujourd'hui, ça tire dans tous les sens, les enfants. Avertissement habituel à ceux qui n'aiment pas mes moukatages : personne ne vous oblige à me lire mais Joyeuses fêtes quand même ; car moi, je vous aime. Julot.

« Il est bien brave... le pôôôvre ! » (avé laçan)
Cette adorable galéjade marseillaise veut juste dire, avec gentillesse, « qu'il est pas con... sans être intelligent non plus ». Mais ce qui est admissible, drolatique chez nos Provençaux, devient franchement ridicule lorsqu'il s'agit de notre administration française. La mode consiste à changer les mots en croyant, comme les ânes bâtés qu'ils sont, que cela va changer les choses et les faits. Je viens d'en apprendre une bien bonne chez Nagui : un de ses candidats a dit froidement qu'il était « éducateur de vie scolaire de nuit ». Prends toujours ça dans la tronche ! Assistance bouche bée, Nagui aussi, nous avec, avant que cet excellent homme ne lui demande d'éclairer nos esprits. Ben figurez-vous, les poteaux, que c'est ce qu'on appelait « surveillant de dortoir, maître d'internat, pion ». Des mots que tous connaissaient. J'ai été pion sans me sentir dévalorisé par le mot. En plus, c'était bien payé. Alors, j'apprends à mes amis grand Raymond Lauret et Adam de Villiers (entre autres) ce qu'ils sont devenus par la grâce de l'administration, des éducateurs de nuit. Non pas des éducateurs sexuels ni des spécialistes du maquereautage, comme on pourrait le croire, mais des pions, de bêtes pions. On n'en meurt pas. Surtout depuis que les balayeuses sont devenues techniciennes de surface ; les instituteurs des professeurs des écoles et les bretelles d'autoroutes des micro-structures d'approche véhiculaires, si ! si ! Notez qu'il y a, chez nous, des « tranchées couvertes » Ce que nous pensions bêtement être des tunnels. Je ne vous dis pas « au revoir » mais « si bébête bon Dieu sinonsa fourmi grand galop i mange pas nous, somanqué nous artrouve ! »
Quand la Poste débloque à 300 à l'heure...
Je suis de ceux qui persistent à dire qu'à la Poste, on est toujours très bien accueilli. Elles et ils se mettent en quatre, aux guichets, pour satisfaire les désirs les plus saugrenus de clients souvent bizarroïdes. Je prends le cas de l'ami Kouatchy, un des hommes les plus dangereux du monde : plusieurs fois champion du monde de kick boxing. Souriant, avenant, dévoué comme pas possible... Il pourrait balayer l'énervé d'une chiquenaude, eh ben non ! Il écoute, comprend, intervient... en douceur. A la Poste, ce sont les planqués de l'arrière qui déconnent grave, les invisibles chefs de service, les décideurs, les patrons jamais au contact du public. J'en ai subi la triste déconvenue hier... Voulant expédier un mandat Western Union à ma fifille de Bois-d'Olive, comme cela m'arrive quelquefois, j'ai dû patienter trois quarts-d'heure. En pure perte. Parce que les géniaux esprits décideurs (invisibles) avaient décidé de changer un logiciel qui, habituellement, fonctionnait très bien. Là, la malheureuse employée, au bord des larmes, après trois-quarts d'heure de recherches infructueuses, n'a pu que me rendre mon pognon avec des sanglots d'excuse. C'était pas de sa faute et je le lui ai dit : le logiciel merdique avait jusqu'à effacé mon nom ! Un logiciel conçu par de grands esprits très éloignés de l'efficacité, au nom d'un soi-disant progrès qui nous fout les boules. Je redis mon estime envers les guichetiers de la Poste et mon profond mépris pour les décideurs de cette même Poste : vous ne pourriez pas, une fois de temps en temps, essayer de mériter vos fabuleux salaires ?
Devoir de réserve contre liberté d'expression ?
Trois médecins locaux sont traduits devant le Conseil de l'Ordre pour avoir émis des doutes (!) sur les gestes barrières. Se pose une double question essentielle : parce qu'on fait partie d'un Corps social spécialisé, est-on condamné à fermer sa grande gueule ? Ou alors : étant donné la gravité de la situation (la Covid est quand même d'ampleur mondiale), conserve-t-on le droit de dire ce qu'on pense et de s'élever contre le pouvoir ? J'avoue que le doute me ronge, même si « le doute est un hommage à la vérité » (Ernest Renan).
« J'ai envie de boire... »
Ahurissant ! Le maire de Saint-Benoît, Me Selly, a décidé d'instaurer un « couvre-boire » spécial dans sa commune où ça va mal concernant la Covid. Les bars et débits de boissons seront fermés dès 18 heures. Bon ! Ben c'est son choix, à cet homme ; il tient à la santé de sa population et c'est plus qu'honorable. Ce qui me laisse sur le cul, ce sont les interviews de rues des journaux télévisés. Une jeune demoiselle, dans les 16-17 ans à tout péter, s'est dite contre cette mesure de salubrité publique : « Si moi j'ai envie de boire ? ». Paf bonhomme ! Au passage : A-t-on le droit de publier l'interview d'une mineure sans le consentement de ses parents ? Ses parents ont-ils été consultés ? Les débits de boissons sont-ils ouverts aux mineurs ? Les dits-parents sont-ils au courant des habitudes dionysiaques de leur fifille chérie ?
Cette adorable galéjade marseillaise veut juste dire, avec gentillesse, « qu'il est pas con... sans être intelligent non plus ». Mais ce qui est admissible, drolatique chez nos Provençaux, devient franchement ridicule lorsqu'il s'agit de notre administration française. La mode consiste à changer les mots en croyant, comme les ânes bâtés qu'ils sont, que cela va changer les choses et les faits. Je viens d'en apprendre une bien bonne chez Nagui : un de ses candidats a dit froidement qu'il était « éducateur de vie scolaire de nuit ». Prends toujours ça dans la tronche ! Assistance bouche bée, Nagui aussi, nous avec, avant que cet excellent homme ne lui demande d'éclairer nos esprits. Ben figurez-vous, les poteaux, que c'est ce qu'on appelait « surveillant de dortoir, maître d'internat, pion ». Des mots que tous connaissaient. J'ai été pion sans me sentir dévalorisé par le mot. En plus, c'était bien payé. Alors, j'apprends à mes amis grand Raymond Lauret et Adam de Villiers (entre autres) ce qu'ils sont devenus par la grâce de l'administration, des éducateurs de nuit. Non pas des éducateurs sexuels ni des spécialistes du maquereautage, comme on pourrait le croire, mais des pions, de bêtes pions. On n'en meurt pas. Surtout depuis que les balayeuses sont devenues techniciennes de surface ; les instituteurs des professeurs des écoles et les bretelles d'autoroutes des micro-structures d'approche véhiculaires, si ! si ! Notez qu'il y a, chez nous, des « tranchées couvertes » Ce que nous pensions bêtement être des tunnels. Je ne vous dis pas « au revoir » mais « si bébête bon Dieu sinonsa fourmi grand galop i mange pas nous, somanqué nous artrouve ! »
Quand la Poste débloque à 300 à l'heure...
Je suis de ceux qui persistent à dire qu'à la Poste, on est toujours très bien accueilli. Elles et ils se mettent en quatre, aux guichets, pour satisfaire les désirs les plus saugrenus de clients souvent bizarroïdes. Je prends le cas de l'ami Kouatchy, un des hommes les plus dangereux du monde : plusieurs fois champion du monde de kick boxing. Souriant, avenant, dévoué comme pas possible... Il pourrait balayer l'énervé d'une chiquenaude, eh ben non ! Il écoute, comprend, intervient... en douceur. A la Poste, ce sont les planqués de l'arrière qui déconnent grave, les invisibles chefs de service, les décideurs, les patrons jamais au contact du public. J'en ai subi la triste déconvenue hier... Voulant expédier un mandat Western Union à ma fifille de Bois-d'Olive, comme cela m'arrive quelquefois, j'ai dû patienter trois quarts-d'heure. En pure perte. Parce que les géniaux esprits décideurs (invisibles) avaient décidé de changer un logiciel qui, habituellement, fonctionnait très bien. Là, la malheureuse employée, au bord des larmes, après trois-quarts d'heure de recherches infructueuses, n'a pu que me rendre mon pognon avec des sanglots d'excuse. C'était pas de sa faute et je le lui ai dit : le logiciel merdique avait jusqu'à effacé mon nom ! Un logiciel conçu par de grands esprits très éloignés de l'efficacité, au nom d'un soi-disant progrès qui nous fout les boules. Je redis mon estime envers les guichetiers de la Poste et mon profond mépris pour les décideurs de cette même Poste : vous ne pourriez pas, une fois de temps en temps, essayer de mériter vos fabuleux salaires ?
Devoir de réserve contre liberté d'expression ?
Trois médecins locaux sont traduits devant le Conseil de l'Ordre pour avoir émis des doutes (!) sur les gestes barrières. Se pose une double question essentielle : parce qu'on fait partie d'un Corps social spécialisé, est-on condamné à fermer sa grande gueule ? Ou alors : étant donné la gravité de la situation (la Covid est quand même d'ampleur mondiale), conserve-t-on le droit de dire ce qu'on pense et de s'élever contre le pouvoir ? J'avoue que le doute me ronge, même si « le doute est un hommage à la vérité » (Ernest Renan).
« J'ai envie de boire... »
Ahurissant ! Le maire de Saint-Benoît, Me Selly, a décidé d'instaurer un « couvre-boire » spécial dans sa commune où ça va mal concernant la Covid. Les bars et débits de boissons seront fermés dès 18 heures. Bon ! Ben c'est son choix, à cet homme ; il tient à la santé de sa population et c'est plus qu'honorable. Ce qui me laisse sur le cul, ce sont les interviews de rues des journaux télévisés. Une jeune demoiselle, dans les 16-17 ans à tout péter, s'est dite contre cette mesure de salubrité publique : « Si moi j'ai envie de boire ? ». Paf bonhomme ! Au passage : A-t-on le droit de publier l'interview d'une mineure sans le consentement de ses parents ? Ses parents ont-ils été consultés ? Les débits de boissons sont-ils ouverts aux mineurs ? Les dits-parents sont-ils au courant des habitudes dionysiaques de leur fifille chérie ?
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