Les salariés de la SERMAT obtiennent gain de cause dans leur revendication pour un accès à une formation en vue de la bascule du matériel d'acconage roulant aux carburants fossiles à du tout électrique dans deux ans. Leur grève avait débuté le jeudi 21 janvier.

Un terrain d'entente vient d'être trouvé entre les salariés grévistes de la SERMAT (Service Maintenance Assistance Technique) et les entreprises de manutention SOMACOM, SAMR et SGM. Rappelons que la SERMAT est un groupement d'intérêt économique dont la mission est de maintenir les matériels et engins de levage des entreprises de manutention SAMR (société d'acconage et de manutention de La Réunion), SOMACOM (société de manutention et de consignation maritime) et SGM (Société Georges Michel).
La grève de la cinquantaine de salariés SERMAT avait débuté jeudi dernier dans la plus grande discrétion. Ce n'est que lundi en fin d'après-midi, par le biais d'un communiqué de presse, que les entreprises SAMR, SOMACOM et SGM avaient rendu public l'immobilisation des chariots-cavaliers sur le Port Est.
De ce fait, les containers ne pouvaient être pris en charge sur les quais tant que les employés en charge de la maintenance des chariots ne reprenaient pas le travail.
Les salariés de la SERMAT réclamaient des avancées dans la formation continue dont ils doivent bénéficier en prévision du basculement vers un parc automobile tout électrique. Cette bascule doit intervenir à l'horizon 2023 mais les grévistes ne voient toujours rien venir. Ils ont ainsi peur d'être pris au dépourvu dans deux ans lorsque ce changement majeur interviendra. La mise en place d'un plan de formation est évoquée depuis quatre ans selon eux mais ils n'en auraient pas vu la couleur depuis.
La situation de blocage paralysant le Grand Port Maritime avait commencé à inciter les compagnies maritimes mondiales comme Maersk, CMA CGM, MSC à dérouter leurs navires vers les ports de la zone océan Indien.
La grève de la cinquantaine de salariés SERMAT avait débuté jeudi dernier dans la plus grande discrétion. Ce n'est que lundi en fin d'après-midi, par le biais d'un communiqué de presse, que les entreprises SAMR, SOMACOM et SGM avaient rendu public l'immobilisation des chariots-cavaliers sur le Port Est.
De ce fait, les containers ne pouvaient être pris en charge sur les quais tant que les employés en charge de la maintenance des chariots ne reprenaient pas le travail.
Les salariés de la SERMAT réclamaient des avancées dans la formation continue dont ils doivent bénéficier en prévision du basculement vers un parc automobile tout électrique. Cette bascule doit intervenir à l'horizon 2023 mais les grévistes ne voient toujours rien venir. Ils ont ainsi peur d'être pris au dépourvu dans deux ans lorsque ce changement majeur interviendra. La mise en place d'un plan de formation est évoquée depuis quatre ans selon eux mais ils n'en auraient pas vu la couleur depuis.
La situation de blocage paralysant le Grand Port Maritime avait commencé à inciter les compagnies maritimes mondiales comme Maersk, CMA CGM, MSC à dérouter leurs navires vers les ports de la zone océan Indien.
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