L'homme qui avait posé un panneau homophobe sur les grilles de la mairie de Saint-Denis, le 26 mai dernier, a été interpellé à la suite d'une enquête minutieuse. Il revendique sa haine de l'homosexualité et devra s'en expliquer prochainement devant un tribunal.

C'est la légalisation du mariage pour tous qui a énervé Jean-Yannis G., 47 ans, au point d'en faire un combat régulier. Il l'assume et le revendique.
Le quadragénaire écrit au président de la République pour lui faire part de ses revendications, envoie régulièrement des fax à l'Ambassade de Russie pour féliciter les Russes de partager ses idées haineuses à l'encontre des homosexuels quand il n'évoque pas celles des Tchétchènes.
Le 26 mai dernier, pour protester contre la marche des visibilités, le mis en cause avait apposé dans la nuit un panneau de 1,90m sur les grilles de la mairie de Saint-Denis. Voyant que "l'œuvre" homophobe avait très vite été enlevée, l'homme originaire de St-Benoit a réalisé des tags dans le chef lieu.
Il vit en marge dans son fourgon
C'est grâce à la marque de son fourgon, peu banale, que les policiers de la sûreté départementale ont réussi à mettre la main sur lui. Après l'exploitation de vidéos surveillance et des rapprochements avec les propriétaires de combi volkswagen gris, les enquêteurs ont retrouvé sa trace dans l'ouest de l'île. L'homme vit en marge de la société dans son fourgon où les éléments nécessaires à la réalisation du panneau ont été retrouvés après son interpellation par le Raid, ce mardi soir.
L'expert psychiatre en charge du dossier a estimé que Jean-Yannis G. ne souffrait d'aucune pathologie et avait toute sa tête au moment des faits, soulignant toutefois sa dangerosité.
Le parquet de St-Denis a décidé d'un jugement devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis prochainement.
Le quadragénaire écrit au président de la République pour lui faire part de ses revendications, envoie régulièrement des fax à l'Ambassade de Russie pour féliciter les Russes de partager ses idées haineuses à l'encontre des homosexuels quand il n'évoque pas celles des Tchétchènes.
Le 26 mai dernier, pour protester contre la marche des visibilités, le mis en cause avait apposé dans la nuit un panneau de 1,90m sur les grilles de la mairie de Saint-Denis. Voyant que "l'œuvre" homophobe avait très vite été enlevée, l'homme originaire de St-Benoit a réalisé des tags dans le chef lieu.
Il vit en marge dans son fourgon
C'est grâce à la marque de son fourgon, peu banale, que les policiers de la sûreté départementale ont réussi à mettre la main sur lui. Après l'exploitation de vidéos surveillance et des rapprochements avec les propriétaires de combi volkswagen gris, les enquêteurs ont retrouvé sa trace dans l'ouest de l'île. L'homme vit en marge de la société dans son fourgon où les éléments nécessaires à la réalisation du panneau ont été retrouvés après son interpellation par le Raid, ce mardi soir.
L'expert psychiatre en charge du dossier a estimé que Jean-Yannis G. ne souffrait d'aucune pathologie et avait toute sa tête au moment des faits, soulignant toutefois sa dangerosité.
Le parquet de St-Denis a décidé d'un jugement devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis prochainement.
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