
Il y a 150 ans.
Mai 1871, la « semaine sanglante », qui s'en souvient, qui en parle aujourd'hui? La commune de Paris, insurrection populaire, hommes, femmes et enfants qui réclamaient une démocratie directe, fut écrasée, et ses membres furent exécutés en masse. Un très grand nombre étaient originaires des provinces de France, conséquence de l'exode rural, ils étaient pour la plupart des ouvriers, des employés...
Les communards, c'est comme ça qu'on les appelle, avaient pris pendant les 72 jours de leur tentative de résistance diverses décisions, par exemple:
- Mandat qui oblige les élus à rendre des comptes et les rend révocables à tout instant.
- Interdiction du cumul, fixation du maximum des traitements à 6000 francs par an, etc...
Ils avaient même l'intention de réorganiser la justice: gratuite et rendue par des jurys élus !!!
En face, pour le pouvoir qui était dans les mains d'Adolphe THIERS et de l'Assemblée royaliste, c'était bien sûr inadmissible. La répression fût très violente. Ainsi, les communards furent liquidés.
J'ai rêvé de lui, ou j'ai peut-être rencontré il y a très longtemps un très vieux rescapé, qui n'avait été ni fusillé au Père Lachaise, ni déporté en Nouvelle-Calédonie. Il avait l'air perdu, il prononçait encore des phrases bizarres que plus personne ne comprend de nos jours:
- Il disait qu'une personne condamnée devrait être inéligible
- que voter devrait être une obligation civique et que le vote blanc devrait être comptabilisé,
- qu'il ne devrait y avoir qu'un seul tour aux élections pour éviter les compromis hypocrites,
- qu'il faudrait diviser par deux ou trois le nombre de sénateurs et de députés,
- que ceux qui cumulent ne devraient percevoir qu'une seule rémunération et effectuer leurs autres missions en bénévolat,
- et d'autres choses comme ça...
Je me demande ce qu'il est devenu, il a dû se perdre avec les autres communards dans le brouillard de l'oubli, et avec lui leurs idées, leurs espérances, et leurs illusions.
Mai 1871, la « semaine sanglante », qui s'en souvient, qui en parle aujourd'hui? La commune de Paris, insurrection populaire, hommes, femmes et enfants qui réclamaient une démocratie directe, fut écrasée, et ses membres furent exécutés en masse. Un très grand nombre étaient originaires des provinces de France, conséquence de l'exode rural, ils étaient pour la plupart des ouvriers, des employés...
Les communards, c'est comme ça qu'on les appelle, avaient pris pendant les 72 jours de leur tentative de résistance diverses décisions, par exemple:
- Mandat qui oblige les élus à rendre des comptes et les rend révocables à tout instant.
- Interdiction du cumul, fixation du maximum des traitements à 6000 francs par an, etc...
Ils avaient même l'intention de réorganiser la justice: gratuite et rendue par des jurys élus !!!
En face, pour le pouvoir qui était dans les mains d'Adolphe THIERS et de l'Assemblée royaliste, c'était bien sûr inadmissible. La répression fût très violente. Ainsi, les communards furent liquidés.
J'ai rêvé de lui, ou j'ai peut-être rencontré il y a très longtemps un très vieux rescapé, qui n'avait été ni fusillé au Père Lachaise, ni déporté en Nouvelle-Calédonie. Il avait l'air perdu, il prononçait encore des phrases bizarres que plus personne ne comprend de nos jours:
- Il disait qu'une personne condamnée devrait être inéligible
- que voter devrait être une obligation civique et que le vote blanc devrait être comptabilisé,
- qu'il ne devrait y avoir qu'un seul tour aux élections pour éviter les compromis hypocrites,
- qu'il faudrait diviser par deux ou trois le nombre de sénateurs et de députés,
- que ceux qui cumulent ne devraient percevoir qu'une seule rémunération et effectuer leurs autres missions en bénévolat,
- et d'autres choses comme ça...
Je me demande ce qu'il est devenu, il a dû se perdre avec les autres communards dans le brouillard de l'oubli, et avec lui leurs idées, leurs espérances, et leurs illusions.
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