La crise sanitaire n'a pas épargné la filière réunionnaise de l'audiovisuel. Pour préserver l'activité et l'emploi dans ce secteur, la Région Réunion a lancé un appel à projet " La Réunion ce qui nous rassemble ". Au total, 18 réalisations ont été retenues et diffusées, en prime time et en simultané sur Antenne Réunion, Réuion 1ère et Canal+, le 11 mai dernier. Une belle carte de visite pour la filière audiovisuelle réunionnaise et ses professionnels.

Les acteurs de la filière, des réalisateurs aux diffuseurs, en passant par les producteurs, les techniciens et les institutions publiques, se sont coordonnés et associés afin de proposer un projet permettant de maintenir l’activité en période de crise sanitaire durant laquelle beaucoup de tournages ont été reportés sinon annulés. C’est ainsi qu’est né l’appel à projet. Les candidats devaient réaliser des courts métrages d’animation, des documentaires ou des fictions de 4 à 7 minutes sur un thème imposé : « La Réunion : ce qui nous rassemble ».
Les 18 productions retenues, toutes différentes les unes des autres, ont néanmoins en commun la mise en lumière des spécificités de la vie réunionnaise, qu’il s’agisse du territoire, de la famille, de la cuisine ou encore de la solidarité.
Si la Région Réunion avec l’Agence Film Réunion (AFR) ont apporté un soutien financier de 20 000€ par projet retenu, les chaînes locales ont tout autant contribué à cette démarche. En effet, Antenne Réunion, Réunion 1ère et Canal +, ont, pour la première fois à La Réunion, accepté de diffuser l’ensemble des courts métrages, en prime time et en simultané sur leurs antennes.
« Ce film est la plus belle carte de visite que l'on puisse avoir. C'est une illustration de la progression des professionels locaux », témoigne Edy Payet, Directeur de l'AFR. Un parti-pris confirmé par le réalisateur Jean-Philippe Grosset, alias Dkpit « Aujourd’hui, on mise sur les enfants du pays ».
Les Réunionnais ont ainsi pu découvrir en avant-première les talents péi et la qualité des réalisations cinématographiques locales devant leur poste de télévision le 11 mai dernier. Une date, là encore, symbolique puisqu’elle marque le premier anniversaire du déconfinement.
Cette initiative, plébiscitée par les acteurs de la filière, devrait être reconduite par la Région Réunion.
En attendant, ces réalisations représentent une carte de visite forte pour La Réunion, terre d’images et de tournages, à faire valoir sur la scène cinématographique nationale et internationale, pour non seulement continuer à faire venir des productions sur le territoire, mais également, pour soutenir l’émergence d’un cinéma réunionnais.
Les 18 productions retenues, toutes différentes les unes des autres, ont néanmoins en commun la mise en lumière des spécificités de la vie réunionnaise, qu’il s’agisse du territoire, de la famille, de la cuisine ou encore de la solidarité.
Si la Région Réunion avec l’Agence Film Réunion (AFR) ont apporté un soutien financier de 20 000€ par projet retenu, les chaînes locales ont tout autant contribué à cette démarche. En effet, Antenne Réunion, Réunion 1ère et Canal +, ont, pour la première fois à La Réunion, accepté de diffuser l’ensemble des courts métrages, en prime time et en simultané sur leurs antennes.
« Ce film est la plus belle carte de visite que l'on puisse avoir. C'est une illustration de la progression des professionels locaux », témoigne Edy Payet, Directeur de l'AFR. Un parti-pris confirmé par le réalisateur Jean-Philippe Grosset, alias Dkpit « Aujourd’hui, on mise sur les enfants du pays ».
Les Réunionnais ont ainsi pu découvrir en avant-première les talents péi et la qualité des réalisations cinématographiques locales devant leur poste de télévision le 11 mai dernier. Une date, là encore, symbolique puisqu’elle marque le premier anniversaire du déconfinement.
Cette initiative, plébiscitée par les acteurs de la filière, devrait être reconduite par la Région Réunion.
En attendant, ces réalisations représentent une carte de visite forte pour La Réunion, terre d’images et de tournages, à faire valoir sur la scène cinématographique nationale et internationale, pour non seulement continuer à faire venir des productions sur le territoire, mais également, pour soutenir l’émergence d’un cinéma réunionnais.

Lauren Ransan, réalisatrice de "25 euros 12"
« Depuis plusieurs années, les professionnels de l’audiovisuel sont soutenus. En tant qu’auteure, j’ai été accompagnée par la Région Réunion et l’Agence Film Réunion sur des festivals et sur des ateliers. Travailler sur cet appel à projet est une consécration de ce soutien. J’en suis très fière. Depuis des années, les professionnels de l’audiovisuel travaillent côte à côte, et être ensemble dans un film commun est une étape importante. Prochaine étape : 18 longs métrages ? »
« Depuis plusieurs années, les professionnels de l’audiovisuel sont soutenus. En tant qu’auteure, j’ai été accompagnée par la Région Réunion et l’Agence Film Réunion sur des festivals et sur des ateliers. Travailler sur cet appel à projet est une consécration de ce soutien. J’en suis très fière. Depuis des années, les professionnels de l’audiovisuel travaillent côte à côte, et être ensemble dans un film commun est une étape importante. Prochaine étape : 18 longs métrages ? »

Grégory Lucilly, producteur de " Fwink-Fwink"
« Cet appel à projet a été une bonne occasion de mettre à profit tous les acquis réalisés durant les formations proposées par l’Agence Film Réunion comme l’atelier production auquel j’ai participé. Ils m’ont permis de produire quelqu’un d’autre pour la première fois, mais aussi de produire un film plutôt costaud dans son ambition, qu’il s’agisse du budget, du nombre d’intermittents du spectacle embauchés. C’est une initiative incroyable, qui nous a permis de passer un cap. Et pour ma jeune entreprise, c’est un élément fondateur pour l’avenir. Un grand merci à toutes les institutions publiques et privées qui ont cru en ce projet.»
« Cet appel à projet a été une bonne occasion de mettre à profit tous les acquis réalisés durant les formations proposées par l’Agence Film Réunion comme l’atelier production auquel j’ai participé. Ils m’ont permis de produire quelqu’un d’autre pour la première fois, mais aussi de produire un film plutôt costaud dans son ambition, qu’il s’agisse du budget, du nombre d’intermittents du spectacle embauchés. C’est une initiative incroyable, qui nous a permis de passer un cap. Et pour ma jeune entreprise, c’est un élément fondateur pour l’avenir. Un grand merci à toutes les institutions publiques et privées qui ont cru en ce projet.»
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