Se nourrir de culture, telle pourrait être l’équation réussie du festival Réunion Métis. Les Réunionnais pourront flâner sur le front de mer de Saint-Paul du 3 au 5 décembre, en soirée, en alliant découvertes artistiques et restauration sur le pouce.

Marier la culture et la nourriture, c’est le programme qui sera proposé aux Réunionnais du 3 au 5 décembre à Saint-Paul. Le festival Réunion Métis pose ses valises pendant trois soirées dans l'ouest. Un événement gratuit qui fera du front de mer de Saint-Paul un centre artistique à ciel ouvert.
Le front de mer, la place de son débarcadère, la rue Evariste de Parny seront irriguées de créations musicales, de street art et de performances itinérantes. Par ailleurs, six installations artistiques ouvriront leurs espaces aux curieux. Parmi elles, l'installation "Territoire Miroir" vous attend place du débarcadère et sur la plage pour une expérience immersive et interactive, le "Kroisé Dolo - Crosswater" détournera l’usage habituel de la fontaine située devant l’hôtel de ville ou encore, vous pourrez suivre les guides lumineux proposés par l’artiste-artisane Orlane Lacaze dans un cheminement où vous créerez votre propre expérience. Au total, le parcours artistique occupera pas moins de 40.000 m2, entre bord de mer et rues commerçantes. Des zones de restauration et 10 points de buvette/street food complètent le panel pour ravir les boulimiques de… culture.
Réunir les artistes au même endroit, au même moment, sur un format gratuit
"Réunion Metis c’est un espace qui fait se connecter en simultané durant trois soirées les disciplines artistiques que nous avons la chance de voir fleurir sur le territoire de manière séparée en temps normal", définit Sanjeeyann Paleatchy. "Cette année, nous nous sommes questionnés sur la place d’observateur que nous avons sur le monde qui nous entoure. Qu’implique cette posture ? Comment mieux connaitre son territoire ? Mieux le vivre. Par exemple, sauriez-vous me dire de quoi est composé le sable de la baie de Saint-Paul ? Quel âge il a ? D’où est-ce qu’il vient ?", tease le directeur artistique du festival. Vous comprendrez que la réponse sera à vivre sur place vendredi, samedi ou dimanche soir.
"L’art permet de nous rapprocher parce que tout simplement l’art n’a besoin d’aucune forme d’intellectualité ou d’années d’études très poussées, l’art n’a pas de couleur, on a juste besoin d’un cœur pour lire une œuvre d’art. Et c’est sur ces émotions qu’on rallie tout le monde", invite-t-il au lâcher prise lors de ces trois nuits de déambulation. "On est sur un espace urbain et cette ville devient le théâtre de toute la création contemporaine de l’île. Les rues vont devenir des scènes, les rues vont devenir des salles d’expo, les rues vont devenir un espace où le public va redécouvrir son territoire et ses liens avec celui-ci", promet le jeune directeur artistique.
Pascal Thiaw Kine : "Nous devons cultiver le vivre-ensemble"
Si la ville de Saint-Paul a été séduite en 2019 et qu’elle s’apprête à récidiver, c’est parce que le festival valide plusieurs cases : offrir un espace d’expression aux talents, animer son front de mer et profiter d’un partenariat public (45%) - privé (55%) qui préserve les finances. La commune a ainsi participé à hauteur de 20.000 euros plus 80.000 sous forme de soutien logistique. Un budget contenu côté public donc, alors que du côté de l’association Réunion Métis, ce sont 35 entreprises qui participent sous forme de mécénat au projet porté par Pascal Thiaw Kine.
Le dirigeant réunionnais, président directeur général du groupe Excellence, est intervenu en vidéo au cours de cette présentation pour porter l’accent sur la valorisation du territoire réunionnais. "Le festival incarne tout ce que souhaite promouvoir l’association Réunion Métis, à savoir le vivre-ensemble, la création artistique et l’éclosion de talents péi. Le vivre-ensemble n’est pas un acquis, nous devons le cultiver en développant une véritable culture du vivre-ensemble. Nous sommes tous des ambassadeurs du vivre-ensemble hérité de nos aînés", affirme Pascal Thiaw Kine.
"La culture, c’est comme l’air, c’est quand on en manque qu’on s’aperçoit que c’est vital", complète on ne peut plus convaincue Huguette Bello, présidente de Région qui, dès son premier mandat saint-paulois, avait décroché le label ville d’art et d’histoire sous la houlette de son adjointe Suzelle Boucher.
Le front de mer, la place de son débarcadère, la rue Evariste de Parny seront irriguées de créations musicales, de street art et de performances itinérantes. Par ailleurs, six installations artistiques ouvriront leurs espaces aux curieux. Parmi elles, l'installation "Territoire Miroir" vous attend place du débarcadère et sur la plage pour une expérience immersive et interactive, le "Kroisé Dolo - Crosswater" détournera l’usage habituel de la fontaine située devant l’hôtel de ville ou encore, vous pourrez suivre les guides lumineux proposés par l’artiste-artisane Orlane Lacaze dans un cheminement où vous créerez votre propre expérience. Au total, le parcours artistique occupera pas moins de 40.000 m2, entre bord de mer et rues commerçantes. Des zones de restauration et 10 points de buvette/street food complètent le panel pour ravir les boulimiques de… culture.
Réunir les artistes au même endroit, au même moment, sur un format gratuit
"Réunion Metis c’est un espace qui fait se connecter en simultané durant trois soirées les disciplines artistiques que nous avons la chance de voir fleurir sur le territoire de manière séparée en temps normal", définit Sanjeeyann Paleatchy. "Cette année, nous nous sommes questionnés sur la place d’observateur que nous avons sur le monde qui nous entoure. Qu’implique cette posture ? Comment mieux connaitre son territoire ? Mieux le vivre. Par exemple, sauriez-vous me dire de quoi est composé le sable de la baie de Saint-Paul ? Quel âge il a ? D’où est-ce qu’il vient ?", tease le directeur artistique du festival. Vous comprendrez que la réponse sera à vivre sur place vendredi, samedi ou dimanche soir.
"L’art permet de nous rapprocher parce que tout simplement l’art n’a besoin d’aucune forme d’intellectualité ou d’années d’études très poussées, l’art n’a pas de couleur, on a juste besoin d’un cœur pour lire une œuvre d’art. Et c’est sur ces émotions qu’on rallie tout le monde", invite-t-il au lâcher prise lors de ces trois nuits de déambulation. "On est sur un espace urbain et cette ville devient le théâtre de toute la création contemporaine de l’île. Les rues vont devenir des scènes, les rues vont devenir des salles d’expo, les rues vont devenir un espace où le public va redécouvrir son territoire et ses liens avec celui-ci", promet le jeune directeur artistique.
Pascal Thiaw Kine : "Nous devons cultiver le vivre-ensemble"
Si la ville de Saint-Paul a été séduite en 2019 et qu’elle s’apprête à récidiver, c’est parce que le festival valide plusieurs cases : offrir un espace d’expression aux talents, animer son front de mer et profiter d’un partenariat public (45%) - privé (55%) qui préserve les finances. La commune a ainsi participé à hauteur de 20.000 euros plus 80.000 sous forme de soutien logistique. Un budget contenu côté public donc, alors que du côté de l’association Réunion Métis, ce sont 35 entreprises qui participent sous forme de mécénat au projet porté par Pascal Thiaw Kine.
Le dirigeant réunionnais, président directeur général du groupe Excellence, est intervenu en vidéo au cours de cette présentation pour porter l’accent sur la valorisation du territoire réunionnais. "Le festival incarne tout ce que souhaite promouvoir l’association Réunion Métis, à savoir le vivre-ensemble, la création artistique et l’éclosion de talents péi. Le vivre-ensemble n’est pas un acquis, nous devons le cultiver en développant une véritable culture du vivre-ensemble. Nous sommes tous des ambassadeurs du vivre-ensemble hérité de nos aînés", affirme Pascal Thiaw Kine.
"La culture, c’est comme l’air, c’est quand on en manque qu’on s’aperçoit que c’est vital", complète on ne peut plus convaincue Huguette Bello, présidente de Région qui, dès son premier mandat saint-paulois, avait décroché le label ville d’art et d’histoire sous la houlette de son adjointe Suzelle Boucher.

"Il y a une grande attente"
Emmanuel Séraphin, après avoir "salué l’investissement des commerçants, des agents de la collectivité et du fond de dotation créé par Pascal Thiaw Kine", rappelle que le monde culturel est impatient de respirer à pleins poumons. "Il y a une grande attente", évoque-t-il, sans le nommer, le Covid et sa mise sous cloche des loisirs.
Le festival rattrapera d’ailleurs l’année perdue puisqu’il monte en régime par rapport à ce qui a été proposé il y a deux ans lors de la toute première édition. Le festival revient avec 135 artistes en tout et "un parcours beaucoup plus grand et plus riche qu’en 2019", complète Jane Coulon qui ambitionne de positionner La Réunion comme "spot international du vivre-ensemble" et ainsi participer, à travers ce festival, à l'ambition d'un "tourisme culturel" pour notre territoire.
"Lorsque nous avons lancé les appels à projet du festival, ouverts à l’international, nous avons eu de nombreux candidats avec des gens intéressés pour venir faire leur prestation. Nous avons eu des candidats du Japon, de l’Australie, de la Norvège,…", s’en félicite la représentante du comité artistique au conseil d’administration de Réunion Métis. "Nous avons fait le choix de nous recentrer sur les artistes locaux parce que ça fait partie de notre ADN", avise-t-elle. 55 techniciens, 33 contrats de travail Réunion Métis pour toute la durée du festival, 10 entreprises buvettes et food ou encore 30 commerçants du centre-ville de Saint-Paul rendent aussi possible la tenue de cet événement.
Un autre bénéfice paraît insoupçonné. C’est notamment le cas sur les volets éducatif et de responsabilité sociale des entreprises participantes. Cette année, ce sont pas moins de 600 jeunes des écoles de la commune qui concourent au projet ainsi que 100 bénévoles contre 43 en 2019.
A noter que la manifestation permettra d’effectuer ses achats grâce à des bracelets cashless pour fluidifier autant que possible les achats. Le bracelet cashless va "permettre de ne pas avoir à échanger de la monnaie et permettra d’évaluer les retombées économiques de la manifestation", informe Jane Coulon.
La programmation et les infos pratiques sont à retrouver ici et sur la page Facebook dédiée
Emmanuel Séraphin, après avoir "salué l’investissement des commerçants, des agents de la collectivité et du fond de dotation créé par Pascal Thiaw Kine", rappelle que le monde culturel est impatient de respirer à pleins poumons. "Il y a une grande attente", évoque-t-il, sans le nommer, le Covid et sa mise sous cloche des loisirs.
Le festival rattrapera d’ailleurs l’année perdue puisqu’il monte en régime par rapport à ce qui a été proposé il y a deux ans lors de la toute première édition. Le festival revient avec 135 artistes en tout et "un parcours beaucoup plus grand et plus riche qu’en 2019", complète Jane Coulon qui ambitionne de positionner La Réunion comme "spot international du vivre-ensemble" et ainsi participer, à travers ce festival, à l'ambition d'un "tourisme culturel" pour notre territoire.
"Lorsque nous avons lancé les appels à projet du festival, ouverts à l’international, nous avons eu de nombreux candidats avec des gens intéressés pour venir faire leur prestation. Nous avons eu des candidats du Japon, de l’Australie, de la Norvège,…", s’en félicite la représentante du comité artistique au conseil d’administration de Réunion Métis. "Nous avons fait le choix de nous recentrer sur les artistes locaux parce que ça fait partie de notre ADN", avise-t-elle. 55 techniciens, 33 contrats de travail Réunion Métis pour toute la durée du festival, 10 entreprises buvettes et food ou encore 30 commerçants du centre-ville de Saint-Paul rendent aussi possible la tenue de cet événement.
Un autre bénéfice paraît insoupçonné. C’est notamment le cas sur les volets éducatif et de responsabilité sociale des entreprises participantes. Cette année, ce sont pas moins de 600 jeunes des écoles de la commune qui concourent au projet ainsi que 100 bénévoles contre 43 en 2019.
A noter que la manifestation permettra d’effectuer ses achats grâce à des bracelets cashless pour fluidifier autant que possible les achats. Le bracelet cashless va "permettre de ne pas avoir à échanger de la monnaie et permettra d’évaluer les retombées économiques de la manifestation", informe Jane Coulon.
La programmation et les infos pratiques sont à retrouver ici et sur la page Facebook dédiée
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