En intentant une action en justice, la CGTR espérait faire respecter l’arrêté préfectoral de 1966, prévoyant une fermeture de 24 heures entre le dimanche midi et le lundi midi. Or, les Carrefour de Sainte-Clotilde, Sainte-Suzanne et Saint-Benoît ne l’ont pas respectée, dimanche dernier. L’instance syndicale a été déboutée, mais ne compte pas abandonner le combat.

Pour évoquer la situation des employés devant travailler le dimanche, Christophe Alloux de la CGTR Commerce et services évoque la situation d’une caissière. "Elle est obligée de déposer son marmaille chez quelqu’un et de payer cette personne. En finissant vers 13h30, le temps de clôturer et vérifier sa caisse, elle finit par travailler presque gratuitement", souligne-t-il. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 10 décembre, l’instance syndicale continue son combat mené depuis des années contre les enseignes ne respectant l’arrêté préfectoral de 1966 régissant l’ouverture des magasins le dimanche.
"On parle de volontariat. Mais c’est un volontariat entre guillemets. Les salariés sont dans des situations précaires avec des salaires très bas et des CDD renouvelés. En majorité, il s’agit de mères de famille qui n’ont pas le choix. Leur vie de famille en pâtit", ajoute le représentant syndicale.
Leclerc fait marche arrière
La CGTR, comme chaque année, tient à faire respecter l’arrêté préfectoral de 1966, en envoyant un courrier aux grandes surfaces en début d’année et en prenant contact avec les mairies. Ce texte de loi prévoit pour les commerces alimentaires et non alimentaires de notre île - sauf pour les communes de Salazie, Cilaos et Saint-Paul -, une fermeture de 24 heures en fin de semaine pour respecter le repos dominical du salarié. Concrètement, si le magasin est ouvert le dimanche jusqu’à midi, il ne pourrait rouvrir que le lundi à partir de midi. Il existe des dérogations pour certains dimanches, comme celui précédant la fête des pères, Noël ou le Nouvel An. L’enseigne doit, au préalable se manifester auprès de la mairie, pour indiquer ses désirs d’ouverture.
Pour mener son combat, l’organisation syndicale adresse chaque année un courrier. En cas de non-respect de la législation, elle intente une action en justice. Si Leclerc, qui avait prévu d’ouvrir ses magasins les dimanches du mois de décembre, a fait marche arrière, les hypermarchés Carrefour de Sainte-Clotilde, Saint-Benoît et Sainte-Suzanne étaient ouverts les 5-6 et les 12-13 décembre et n'ont pas respecté la fermeture de 24 heures, ouvrant le lundi matin.
Une audience en référé d’heure à heure s’est tenue au tribunal judiciaire de Saint-Denis. La CGRT demandait une compensation de 50 000 € pour les trois magasins n’ayant pas respecté les 24h de fermeture les 5 et 6 décembre, ainsi que la fermeture dès ce lundi matin des trois grandes surfaces sous astreinte de 200 000 €.
"On parle de volontariat. Mais c’est un volontariat entre guillemets. Les salariés sont dans des situations précaires avec des salaires très bas et des CDD renouvelés. En majorité, il s’agit de mères de famille qui n’ont pas le choix. Leur vie de famille en pâtit", ajoute le représentant syndicale.
Leclerc fait marche arrière
La CGTR, comme chaque année, tient à faire respecter l’arrêté préfectoral de 1966, en envoyant un courrier aux grandes surfaces en début d’année et en prenant contact avec les mairies. Ce texte de loi prévoit pour les commerces alimentaires et non alimentaires de notre île - sauf pour les communes de Salazie, Cilaos et Saint-Paul -, une fermeture de 24 heures en fin de semaine pour respecter le repos dominical du salarié. Concrètement, si le magasin est ouvert le dimanche jusqu’à midi, il ne pourrait rouvrir que le lundi à partir de midi. Il existe des dérogations pour certains dimanches, comme celui précédant la fête des pères, Noël ou le Nouvel An. L’enseigne doit, au préalable se manifester auprès de la mairie, pour indiquer ses désirs d’ouverture.
Pour mener son combat, l’organisation syndicale adresse chaque année un courrier. En cas de non-respect de la législation, elle intente une action en justice. Si Leclerc, qui avait prévu d’ouvrir ses magasins les dimanches du mois de décembre, a fait marche arrière, les hypermarchés Carrefour de Sainte-Clotilde, Saint-Benoît et Sainte-Suzanne étaient ouverts les 5-6 et les 12-13 décembre et n'ont pas respecté la fermeture de 24 heures, ouvrant le lundi matin.
Une audience en référé d’heure à heure s’est tenue au tribunal judiciaire de Saint-Denis. La CGRT demandait une compensation de 50 000 € pour les trois magasins n’ayant pas respecté les 24h de fermeture les 5 et 6 décembre, ainsi que la fermeture dès ce lundi matin des trois grandes surfaces sous astreinte de 200 000 €.

Un précédent en 2019 avec Mr. Bricolage
Si en 2019, la CRGT avait mené une action en justice contre Mr. Bricolage et avait obtenu gain de cause – l’enseigne a été condamnée à fermer le dimanche après-midi-, il n’en est rien dans son combat contre le géant de la grande distribution. "La CGTR a été déboutée pour un vice de forme. C’est une énorme déception. Nous nous réunissons pour savoir quelles suites donner à notre combat", souligne Georges Caro, secrétaire général de la CGTR Commerces et services. L’instance syndicale est condamnée à verser 1000 € à chacune des trois grandes surfaces.
Lors du point presse, l’instance syndicale s’inquiète également du 20 désanm, un jour "férié, chômé, payé", comme l’indique leur tract représentant un poing blanc levé sur un fond rouge. En janvier, la CGTR et la CFDT, via l’association des maires, avaient fait part de son souhait de la fermeture des magasins sur toute l’île. Le 10 mai, les instances syndicales recevaient un courrier leur donnant raison, avec une motion votée le 28 avril par l’association des Maires du Département de La Réunion. "Cette motion affirme que la journée du 20 décembre est une journée fériée, non-travaillée et consacrée à la Mémoire, à l’Esclavage et à la Liberté", précise l’AMDR dans sa lettre.
À ce jour, aucune commune, à la connaissance d’un syndicat, n’a pris de dispositions pour la fermeture des magasins sur son territoire.
Si en 2019, la CRGT avait mené une action en justice contre Mr. Bricolage et avait obtenu gain de cause – l’enseigne a été condamnée à fermer le dimanche après-midi-, il n’en est rien dans son combat contre le géant de la grande distribution. "La CGTR a été déboutée pour un vice de forme. C’est une énorme déception. Nous nous réunissons pour savoir quelles suites donner à notre combat", souligne Georges Caro, secrétaire général de la CGTR Commerces et services. L’instance syndicale est condamnée à verser 1000 € à chacune des trois grandes surfaces.
Lors du point presse, l’instance syndicale s’inquiète également du 20 désanm, un jour "férié, chômé, payé", comme l’indique leur tract représentant un poing blanc levé sur un fond rouge. En janvier, la CGTR et la CFDT, via l’association des maires, avaient fait part de son souhait de la fermeture des magasins sur toute l’île. Le 10 mai, les instances syndicales recevaient un courrier leur donnant raison, avec une motion votée le 28 avril par l’association des Maires du Département de La Réunion. "Cette motion affirme que la journée du 20 décembre est une journée fériée, non-travaillée et consacrée à la Mémoire, à l’Esclavage et à la Liberté", précise l’AMDR dans sa lettre.
À ce jour, aucune commune, à la connaissance d’un syndicat, n’a pris de dispositions pour la fermeture des magasins sur son territoire.
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