Claude Guéant, ancien secrétaire général de l'Elysée et ministre de l'Intérieur et de l'Outre-mer sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a été incarcéré à la prison de la santé à Paris ce lundi.

Claude Guéant a été incarcéré ce lundi matin à la prison de la Santé à Paris. Cette incarcération est liée à l'affaire dite des primes de cabinet dans laquelle l’ancien ministre (2011-2012) et secrétaire général de l’Elysée (2007-2011) avait été condamné à deux ans de prison dont un an ferme en 2017.
Cette affaire remonte au début des années 2000 quand Nicolas Sarkozy était alors ministre de l'Intérieur et Claude Guéant son directeur de cabinet.
Claude Guéant avait été condamné pour s'être versé chaque mois 5000 euros alors qu'il était à la tête du cabinet du ministère de l’Intérieur entre 2002 et 2004 lorsque Nicolas Sarkozy était alors ministre. A cette époque-là, plusieurs membres de ce cabinet s’étaient versés chaque mois des primes en liquide, prélevées sur une enveloppe destinée aux frais d'enquête et de surveillance des policiers.
A la suite de sa condamnation en janvier 2017, Claude Guéant avait bénéficié d'un placement en liberté conditionnelle, notamment en raison de son âge, 76 ans. Depuis sa condamnation, il versait chaque mois 3000 euros afin de payer l’amende et les dommages et intérêts. Selon les informations de BFMTV, il aurait remboursé 36% de sa dette qui s'élève à environ 190.000 euros.
Mais le 9 novembre dernier, la chambre d'application des peines de la cour d'appel de Paris a révoqué son sursis après avoir estimé que le condamné aurait pu rembourser davantage, grâce notamment à plusieurs rentrées d'argent.
Cette affaire remonte au début des années 2000 quand Nicolas Sarkozy était alors ministre de l'Intérieur et Claude Guéant son directeur de cabinet.
Claude Guéant avait été condamné pour s'être versé chaque mois 5000 euros alors qu'il était à la tête du cabinet du ministère de l’Intérieur entre 2002 et 2004 lorsque Nicolas Sarkozy était alors ministre. A cette époque-là, plusieurs membres de ce cabinet s’étaient versés chaque mois des primes en liquide, prélevées sur une enveloppe destinée aux frais d'enquête et de surveillance des policiers.
A la suite de sa condamnation en janvier 2017, Claude Guéant avait bénéficié d'un placement en liberté conditionnelle, notamment en raison de son âge, 76 ans. Depuis sa condamnation, il versait chaque mois 3000 euros afin de payer l’amende et les dommages et intérêts. Selon les informations de BFMTV, il aurait remboursé 36% de sa dette qui s'élève à environ 190.000 euros.
Mais le 9 novembre dernier, la chambre d'application des peines de la cour d'appel de Paris a révoqué son sursis après avoir estimé que le condamné aurait pu rembourser davantage, grâce notamment à plusieurs rentrées d'argent.
www.zinfos974.com